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La Nation N° 6065 du 8/9/2014

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Tribunal de première instance de Cotonou : 61,738 kg de drogue et de tramadol incinérés
Publié le lundi 8 septembre 2014   |  La Nation


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© 24 heures au Bénin par DR
Un conducteur de véhicules d’occasion appréhendé en possession de 2.000 grammes de drogue


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Une importante quantité de stupéfiants composés de cocaïne, de chanvre indien, de cannabis et de tramadol a été incinérée dans la matinée du vendredi 5 septembre dernier sur le site du cimetière communal d’Abomey-Calavi à Adjagbo. L’incinération s’est déroulée sous la supervision du greffier en chef du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Séïdou Abou et des éléments des Forces de sécurité et de défense de l’Unité mixte de contrôle de conteneurs au Port de Cotonou qui ont opéré ces saisies. .



Par Thibaud C. NAGNONHOU


La lutte contre le trafic de drogue est toujours en marche au Bénin. En témoignent les 61,738 kilogrammes de stupéfiants, à savoir de la cocaïne, du chanvre indien, du cannabis et de plusieurs cartons de tramadol contrefait, détruits vendredi dernier sur le site du cimetière communal d’Abomey-Calavi à Adjagbo. Ces produits proviennent de l’Amérique latine et de l’Inde en direction du Nigeria via le Port de Cotonou. Mais ils n’atteindront jamais leur destination, grâce à la détermination des éléments des forces de sécurité et de défense de l’Unité mixte de contrôle de conteneurs au Port de Cotonou (UMCC). Ces derniers ont réussi à dénicher ces produits prohibés soigneusement dissimulés dans les conteneurs.


L’incinération de ces stupéfiants a été autorisée par le procureur de la République qui a pris ses réquisitions à cet effet conformément à la loi. L’opération de destruction s’est déroulée sous la supervision du greffier en chef du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Séïdou Abou. Celui-ci invite la jeunesse à ne pas consommer ces stupéfiants. Selon lui, la drogue tue tout comme la fièvre Ebola. Son trafic et sa consommation sont sévèrement réprimés sur le plan pénal au Bénin par la loi n°90-025 du 12 juillet 1997. Cette loi sanctionne non seulement ceux qui font usage, ou consomment mais aussi ceux qui en font la culture et le trafic international. Les peines d’emprisonnement vont de 10 jusqu’à 20 ans de travaux forcés avec payement d’amendes pouvant aller de 500 mille à cinq millions FCFA.


Le greffier en chef du Tribunal de première instance de Cotonou met donc en garde les consommateurs et les trafiquants de ces stupéfiants. La justice est déterminée à réprimer sans état d’âme les auteurs de ces trafics, dira-t-il. Pour Joseph Assongba, commissaire de police et chef de l’UMCC au port de Cotonou, son unité s’est résolument engagée à rendre la vie dure aux trafiquants de la drogue après les instructions formelles du chef de l’Etat lors de l’affaire de cargaisons de tramadol saisi au port de Cotonou l’année dernière. Depuis lors, l’UMCC a pris ses responsabilités pour dénicher toute drogue et autres produits illicites cachés dans les conteneurs en transit au Port de Cotonou. «Notre engagement est de faire en sorte qu’il n’y ait plus de place pour la drogue au port de Cotonou », insiste le commissaire de police Joseph Assongba. Il invite les personnes qui détiennent des informations sur le trafic de drogue, de tramadol et autres stupéfiants à les signaler au commissariat spécial du port de Cotonou. Ceci afin que le Port de Cotonou continue d’être un port paisible pour l’économie du Bénin, la sous-région et la communauté internationale.

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