Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



La Nation N° 6066 du 9/9/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Ouverture de la Conférence internationale aux Emirats Arabes Unis
Publié le mercredi 10 septembre 2014   |  La Nation


Uemoa
© La Nation par DR
Uemoa


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’UEMOA séduit les investisseurs à Dubaï : Les Etats membres de l’UEMOA sont conscients que la dynamique de croissance actuelle constitue l’arbre qui cache la forêt des défis auxquels ils sont confrontés. Leur vœu : construire une croissance résiliente soutenue par des investissements structurants dans les secteurs clés de l’économie. Leur stratégie : l’Initiative Investir dans l’UEMOA.

La Conférence internationale des investisseurs ouverte hier à Dubaï, aux Emirats arabes unis (EAU), répond donc à ce souci de capter des capitaux arabes et asiatiques pour financer les divers projets structurants. En priorité, la phase 2 du Programme économique régional (PER) !«L’Afrique de l’Ouest affiche une croissance grandissante mais les investissements dans les infrastructures n’ont pas gardé la même cadence que la croissance.

Il est aujourd’hui question de promouvoir l’investissement à long terme. Et ce forum veut établir un nouvel agenda pour le développement», commente Arun Pancharya, directeur de Global Finance and Capital Limited, co-organisateur du rendez-vous de Dubaï.

L’UEMOA, en réalité, ne manque pas d’atouts pour se hisser au rang des régions d’attrait des capitaux étrangers. Avec un taux de croissance de plus de 6% depuis 2012, un taux d’inflation de 1,5% en 2013 et un taux d’investissement projeté de 26% en 2014, l’Union reste l’un des espaces les plus viables du continent africain. Cheikhe Hadjibou Soumaré, président de la Commission de l’UEMOA l’atteste : «Le regain de croissance est lié au retour de la stabilité économique en Côte d’ivoire, à l’amélioration de la production agricole et au dynamisme du secteur des Bâtiments et travaux publics. La prévision 2015 situe le taux de croissance à plus de 7% permettant de réduire sensiblement la pauvreté».

L’Initiative Investir dans l’UEMOA, poursuit-il, vise à créer un partenariat mutuellement avantageux entre l’Union et les investisseurs. «20 ans après sa création, l’ambition est de sortir la sous-région de la précarité. Les faiblesses supposées de l’Afrique doivent être transformées en opportunités. L’UEMOA doit se constituer en locomotive en se considérant comme un modèle de rigueur, de transparence et d’efficacité. Et cette initiative permettra d’impulser une nouvelle dynamique de croissance à long terme dans un espace économique plus intégré», insiste Cheikhe Hadjibou Soumaré.
200 000 emplois à créer !

La deuxième phase du PER met l’accent sur les secteurs de l’énergie, de l’environnement, de la sécurité alimentaire, et des infrastructures. Le gain attendu de sa mise en œuvre est d’offrir 2 points supplémentaires de croissance sur l’ensemble de la zone et de créer environ 200 000 emplois nouveaux d’ici l’horizon 2020.Au-delà du PER, indique Gilles Baillet, président du Conseil des ministres de l’UEMOA, les Etats membres ont mis en place des programmes ambitieux.

«La mise en œuvre des investissements nécessitent une diversification de moyens et une ouverture vers de nouveaux partenaires», assure-t-il. S’il se réjouit que les performances de la dernière décennie permettent de compter les économies de l’UEMOA parmi les plus dynamiques du continent, il note tout de même que d’importants défis restent à relever. Investir dans l’UEMOA, c’est investir, selon lui, dans un créneau porteur et rentable avec un marché de consommation estimé à 100 millions et une porte d’entrée sur un marché vaste, celui de l’Afrique de l’Ouest.

Yayi défend les partenariats alternatifs
Les chefs d’Etat de l’Union ont donné un signal politique fort à travers leur présence effective à cette conférence dans la ville de Dubaï qui constitue pour Boni Yayi, président de la Conférence des chefs d’Etat de l’Union, un carrefour mondial des affaires et du tourisme. «Nous avons choisi Dubaï, plate-forme privilégiée de croissance et de mobilisation des ressources, en vue de financer nos projets économiques à l’échelle régionale. Cette approche participe, comme vous vous en doutez, d’une stratégie visant au renforcement de nos économies désormais intégrées», souligne-t-il. Le président de la République salue les progrès réalisés par l’Union dans le domaine de la convergence des politiques macroéconomiques, la construction d’un marché commun, la libre circulation, le droit d’établissement et l’élaboration des politiques sectorielles communes. Progrès qui découlent, à l’en croire, de la vision et de la détermination à faire de l’UEMOA un espace communautaire intégré et un moyen privilégié de développement, pour asseoir un espace économique fort, respectueux de l’environnement et de création d’emplois.

Boni Yayi indique que la recherche de partenariats alternatifs vise surtout à gommer les faiblesses structurelles qui impactent la compétitivité de nos économies. «Investir dans l’UEMOA symbolise et matérialise le niveau de réponse que nos institutions comptent apporter à ce challenge pour la satisfaction des besoins d’au moins 110 millions d’habitants vivant sur un espace géographique de 3,5 millions de km2, riche en ressources naturelles, énergétiques et minières encore inexploitées», martèle le chef de l’Etat pour qui le portefeuille des projets présentés est à l’échelle des ambitions de l’UEMOA. Au total, 17 projets attendent des engagements fermes des investisseurs potentiels pour un coût global de 21,5 milliards de dollars.

La conférence de Dubaï offre également une opportunité de rencontres d’affaires entre les opérateurs privés de l’UEMOA et les nouveaux investisseurs en vue de favoriser le financement d’une cinquantaine de projets pour 8 milliards de dollars.Le Bénin est particulièrement présent à Dubaï avec deux projets phares, à savoir la construction de l’aéroport international de Glo-Djigbé pour 1,080 milliards de dollars et la réhabilitation de la route Beroubouay-Kandi-Malanville pour un montant de 90 millions de dollars.

...

 Commentaires