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Can-2013 / Keshi, Lamouchi, Six et Put: profils d`entraîneurs détonants
Publié le samedi 2 fevrier 2013   |  AFP


Football/CAN
© AFP par DR
Football/CAN 2013: Groupe D, 2eme journée, le Togo bat l`Algérie 2-0 et se relancent pour la qualification pour les quarts de finale
Samedi 26 janvier 2013. Rustenburg. Le Togo bat l`Algérie (2-0). Photo: Vahid


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RUSTENBURG (Afrique du Sud) - Les quatre entraîneurs concernés par les quarts de finale de la CAN-2013 disputés dimanche présentent des profils bien distincts et qui détonnent dans le milieu du football.

Stephen Keshi (Nigeria): le "Big Boss"

A 51 ans, le Nigérian va vivre son premier quart de CAN seulement en tant que sélectionneur, après avoir échoué au premier tour à la tête du Togo en 2006 (trois défaites) et du Mali en 2010 (après notamment un nul 4-4 contre l`Angola, qui avait remonté quatre buts dans le dernier quart d`heure). Ces échecs ont quelque peu entaillé la stature du "Big Boss" ("Grand patron").

En novembre 2011, il prend les rênes de sa sélection nationale, qu`il lorgnait depuis sa retraite de joueur en 1997, lui le capitaine de la génération dorée des Super Eagles, qui a soulevé la dernière CAN remportée par le Nigeria (1994).

"Big Boss" a désormais la pression: la sélection, absente en 2012, a fini 13 fois sur le podium (record continental) en 16 apparitions. Mais lui la refuse: "Non, j`ai la pression de Stephen Keshi pour bien faire, mais toute pression extérieure n`existe pas pour moi."

Sabri Lamouchi (Côte d`Ivoire): le "Carré"

Le Français dirige pour la première fois une équipe, depuis sa prise de fonctions en mai 2012 à la tête des Eléphants. Et les résultats lui sont favorables, puisqu`il reste invaincu en 12 rencontres (amicaux et matches de compétition confondus). C`est que l`entraîneur ressemble au milieu défensif qu`il était: rigoureux, carré.

Jeune entraîneur (41 ans), il a pris une décision lourde de sens: il a mis l`idole Drogba sur le banc. S`il a régulièrement salué "le professionnalisme" du joueur et "l`exemple" qu`il demeure, il l`a néanmoins systématiquement noyé dans le groupe pendant la CAN sud-africaine.

Surtout, "le coach a instauré le respect dans le groupe", a révélé vendredi l`ailier Gradel. "Ca a amené une très grande différence par rapport à l`année dernière, et ça se ressent dans le comportement sur le terrain: cette année tout le monde est prêt à donner tout ce qu`il a pour les partenaires."

"Son discours passe bien, corrobore Yaya Touré. Il est très intelligent et très ambitieux."

Didier Six (Togo): le "Bleu"

Le Français de 58 ans, membre de la bande à Platini dans les années 1980 et reconverti chef d`entreprise après sa longue carrière de joueur globe-trotter, est un "bleu" dans le métier, comme il le dit souvent.

Avec le Togo, dont il a pris les rênes fin 2011 et qui est sa "première équipe de haut niveau", il fut vite confronté aux éternelles palinodies de la Fédération (FTF) et de la star Adebayor, avec surtout l`épisode trouble de la liste des 23 joueurs. "Ca ne s`est pas fait dans la facilité, et j`ai pu apprendre très vite", raconte Six, qui videra son sac "après la CAN".

Il savoure une petite revanche après le scepticisme que sa communication parfois approximative et ses réactions émotionnelles, notamment contre "la dictature" de l`arbitrage, avaient pu déclencher. "Je pense qu`aujourd`hui on doit me regarder avec un autre oeil, puisqu`il y a des résultats."

Paul Put (Burkina Faso): le "Banni"

Le Belge de 56 ans a rempli son contrat: décrocher la première victoire du Burkina Faso après 18 tentatives infructueuses en phase finale de CAN (4-0 contre l`Ethiopie). Il a dirigé d`offensifs Etalons lors des deux premiers matches reconvertis en maçons lors du troisième, à bâtir un mur contre la Zambie pour sécuriser le point de la qualification (0-0).

Question contrat, Put ne plus vraiment en signer dans son pays: celui qui officiait dans des clubs moyens y a détruit son image dans une affaire de matches truqués liée à un réseau chinois, et a été condamné en 2008 à trois ans d`interdiction d`y exercer. D`où un exil en Gambie, puis au Burkina.

ybl/mam

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