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Adjinakou N° 2231 du 28/5/2013

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Match Bénin-Algérie : liste des Ecureuils/Bras-de-fer entre Amoros et Anjorin
Publié le mercredi 29 mai 2013   |  Adjinakou


Manuel
© La Nouvelle Tribune par DR
Manuel Amoros sélectionneur national de l`équipe de football


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Le sélectionneur national des Ecureuils, Manuel Amoros a exposé le jeudi 23 mai dernier, la liste des joueurs retenus pour les deux prochains matchs internationaux du Bénin entrant dans le cadre des éliminatoires du mondial 2014. Cette liste est contestée par le président de la Fédération Béninoise de Football (Fbf) Anjorin Moucharaf, qui estime que la vraie liste doit venir de lui. Une nouvelle polémique qui ranime les vieilles rancœurs entre les deux hommes.

Les Ecureuils (Equipe nationale) du Bénin pourront-ils se concentrer assez tôt sur les prochaines rencontres dans un contexte marqué par des différends entre le président de la Fédération Béninoise de Football (Fbf) et le sélectionneur national ? C’est la question que suscite l’ambiance qui prévaut actuellement dans ce sous-secteur du sport béninois. En effet, la liste des joueurs retenus pour les deux prochains matchs internationaux (09 et 16 juin 2013) du Bénin entrant dans le cadre des éliminatoires du mondial 2014, omet certains joueurs-clés de l’équipe pour diverses raisons. C’est le cas de Mouri Ogoubiyi, Michael Poté et de Razack Omotoyossi. Leur absence sur la liste de Manuel Amoros suscite de vives réactions du président de la Fbf, Anjorin Moucharaf, qui devrait donner son avis pour la publication de toute liste des joueurs de l’équipe nationale.

Amoros se défend

Le sélectionneur, Manuel Amoros, en exposant sa liste des 21 joueurs, a nourri un sentiment de regret quant aux problèmes de santé et de disponibilité dus aux exigences des clubs de certains joueurs de l’équipe nationale... Il a, par ailleurs, justifié ses choix. Pour le cas de Mouri Ogounbiyi, Amoros a été informé par les dirigeants de son club que Mouri s’était blessé lors du match Niort-Nîmes du vendredi 17 mai. Ce qui a été confirmé par le joueur lui-même qui est indisponible pour deux mois. " Si les autorités du Bénin veulent faire constater la blessure de Mouri par le médecin de la Fédération, il n’y aucun problème " a déclaré le sélectionneur. Quant à Mickaël Poté, blessé au genou, ce n’est qu’à la mi-juin qu’il va reprendre contact avec le ballon. Réda Johnson lui, a contracté une blessure à la cheville et normalement, il doit se faire opérer et ne peut pas être disponible pour la sélection nationale. Selon le sélectionneur, la situation de Bello Babatoundé est également préoccupante. Il souffre d’un problème musculaire et hélas, forfait pour nos deux matchs. " Je regrette son absence, tant son apport technique dans l’équipe est important. Malheureusement, la blessure fait partie de la vie d’un footballeur " a-t-il déclaré. Razak Omotoyossi, à la date de publication de la liste, ne disposait pas de club et l’ordre lui a été intimé de le faire. " J’ai favorisé son visa express pour qu’il aille en Suède à Syrianka Fc où il a signé il y a deux mois. Son club a déjà fait 9 matchs de championnat et Razak n’a pas joué une seule minute, il n’a pas été une seule fois dans la liste des 18 joueurs. Cela fait donc 11 mois que Razak n’a plus joué un seul match de championnat. Nous jouons des matchs de qualification à la Coupe du monde, des matchs de très haut niveau, contre deux sélections prestigieuses et Razak ne peut pas physiquement tenir. De plus, sur ces 11 mois, Razak est resté 9 mois sans club donc sans entrainements structurés " se désole Amoros. Aujourd’hui, des pressions sont exercées sur l’entraîneur afin qu’il se ravise à convoquer ces piliers de l’équipe nationale absents pour le match du 09 juin au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo.

Guerre de longue date

Le sélectionneur de toute équipe nationale est responsable de ses choix selon les dispositions statutaires. A la date de ce jour, ce n’est pas le cas (au Bénin) puisque la fédération de football dirigée par Anjorin Moucharaf, conteste presque toujours les choix de l’entraineur. On pensait que la " guerre " entre les deux hommes née depuis l’échec des Ecureuils à Cotonou face à l’Ethiopie (1-1) le 17 juin 2012, comptant pour le dernier match qualificatif pour la Can 2013 était rangée au placard. La publication de cette dernière liste des Ecureuils a donné raison aux observateurs qui continuaient de croire que l’entraîneur n’a jamais été libre dans ses choix. Doit-on craindre une crise de confiance au sein de l’encadrement de l’équipe nationale? Si ces conflits ne sont pas résolus dès maintenant, le résultat de l’équipe qui évoluera dans l’antre du stade Charles de Gaulle de Porto-en seront forcément conséquents. L’intervention du ministre de la jeunesse, des sports et loisirs, Didier Aplogan est une fois encore sollicitée.

Gathum Gbaguidi

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