Actualisation du Document de politique de développement de la microfinance (Dpdm): Le gouvernement encourage la modernisation du secteur #aCotonou

Économie

Actualisation du Document de politique de développement de la microfinance (Dpdm): Le gouvernement encourage la modernisation du secteur

Publié le mercredi 29 mai 2013 | L`événement Précis

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Sommet de l`UA: les chefs d`Etat et de gouvernement du continent planchent sur des questions d`actualité comme la crise malienne
Samedi 14 Juillet 2012. Addis-Abeba (Ethiopie). Le Président de la République de Cote d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara à la réunion des chefs d`Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité. Photo : Yayi Boni

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Activités gouvernementales 2013

Le gouvernement de Boni Yayi vient de concrétiser l’une des plus importantes recommandations formulées par l’ensemble des acteurs du secteur béninois de la micro finance. Il s’agit du lancement de l’atelier d’actualisation du Document de politique de développement de la micro finance (Dpdm). Elaboré au cours de la 2ème édition de la Semaine Nationale de la Micro finance de décembre 2012, le lancement des travaux a eu lieu le mardi 28 mai, à la salle Majestic de Cotonou. Pour Sofiatou Onifadé Baba-Moussa, ministre chargée de la microfinance, de l’emploi des jeunes et des femmes, « les présentes assises ont été prévues pour servir de creuset de réflexion sur les nouveaux défis du secteur, au regard des perspectives de son développement, afin que de nouvelles orientations soient trouvées ». L’événement a également connu la présence de plusieurs acteurs du secteur que sont, notamment, le Fonds national de la micro finance (Fnm) dirigé par Komi Koutché, le Consortium Alafia, des institutions de micro finance …. Dans son intervention, Pascal Wélé, Directeur de la promotion de la micro finance a rappelé le contexte de l’initialisation de cet atelier. En saluant l’implication de la ministre en charge de la micro finance, comme expression de l’attention particulière que le gouvernement porte à ce secteur, il a rassuré le gouvernement de ce que les fruits tiendront la promesse des fleurs.

Onifadé Baba-Moussa présente les avancées des cinq premières années

A l’ouverture de l’atelier, la ministre Sofiatou Onifadé Baba-Moussa a fait le point des avancées significatives enregistrées dans ce cadre en 5 ans d’exécution. Il s’agit, entre autres, de l’augmentation remarquable du nombre d’institutions formalisées, qui est passé de 201 en 2006 à 223 en 2011, soit un taux de croissance de 11 %, selon les statistiques de la CSSFD. La croissance du nombre de clients servis dans le secteur, le nombre de bénéficiaires étant passé de 719.068 en 2006 à 1.682 896 en fin 2012 (soit un taux de croissance de 119,6 %) est remarquable. C’est avec grand soulagement que l’autorité a, au nom du Chef de l’Etat, informé de l’existence d’un cadre réglementaire et d’un dispositif institutionnel dédié à la surveillance du secteur, de même que la création d’un ministère chargé de promouvoir le développement du secteur. En outre, l’opérationnalisation du Comité National de la micro finance, cadre de décision de haut niveau auquel participent toutes les catégories d’acteurs du secteur a été au cours des 5 ans une réalité sans oublier la mobilisation de ressources locales significatives, à travers le Fonds National de la Micro finance (FNM), pour la professionnalisation des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et l’inclusion financière. Il faut préciser que la concrétisation de toutes ces actions a bénéficié de l’accompagnement soutenu des Partenaires Techniques et Financiers, notamment le FENU, le Millenium Challenge Account et l’Agence Canadienne de Développement International. Toutefois, des défis restent à relever pour un développement sain et harmonieux du secteur. Les plus importants ont rapport à l’assainissement du secteur, la maîtrise des impayés, l’amélioration de la qualité de la gouvernance et la promotion de l’expertise pour la viabilité. « Le développement du secteur de la micro finance repose sur une vision concertée des différents acteurs ». C’est à cela que la ministre a invité les différents acteurs impliqués.

Emmanuel GBETO

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