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Réduction du taux de décès maternel et infantile au Bénin : La planification familiale, une solution incontestable
Publié le mercredi 29 mai 2013   |  La presse du jour




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Une grossesse qui survient en moins de deux ans après la précédente est une grossesse à risque qui conduit parfois les deux êtres vulnérables que sont la mère et l’enfant à la mort. Leur survie passe donc par la planification familiale.
Dans plusieurs ménages des zones urbaines et rurales surtout, il est démontré qu’un (1) enfant sur cinq (5) meurt avant l’âge de 5 ans par manque de moyens financiers pour faire face aux coûts des soins en santé maternelle et infantile. Une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), réalisée en 2008, explique que le risque de décès maternel durant une vie s’élève à un 1 décès sur 43 naissances. C’est donc pour éviter cette situation dramatique et assurer la survie de la mère et de l’enfant que la contraception vient à point nommé. Son usage ou son adoption permet de réduire le taux de décès maternel et infantile en diminuant l’exposition d’une femme à une grossesse, surtout les grossesses non désirées. L’utilisation de méthodes contraceptives permet également aux ménages et à la femme en particulier d’entretenir sa propre santé et celle de ses enfants en leur garantissant une meilleure chance de survie. Chaque grossesse pose des risques pour la santé. Mais ces risques sont plus élevés chez les femmes qui ont moins de 18 ans ou plus de 35 ans, de même que chez celles qui ont des grossesses trop rapprochées ou qui ont eu beaucoup d’enfants. Il importe donc que le gouvernement béninois et le ministère de la Santé publique s’investissent dans la promotion de la planification familiale afin de garantir à tous une bonne santé. Ces autorités doivent en faire une priorité concernant la santé de la reproduction. La maternité est fondamentalement un acte qui consiste à porter au monde une vie : l’enfant. Il est donc inacceptable qu’une mère décède pendant ou au terme de sa grossesse, ou même qu’un bébé soit frappé à sa naissance ou quelques jours après. La réduction du taux de décès maternel et infantile au Bénin passe donc par la planification des grossesses, la prévention des complications grâce aux soins prénataux, la fourniture de services de maternité sûrs, la disponibilité des produits contraceptifs et enfin la présence d’un personnel qualifié pendant l’accouchement.

Juliette Mitonhoun (Coll)

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