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Question orale avec debat sur les absences et retard du Gouvernement à l’assemblée: Le ministre Bako sauve le gouvernement, les députés acceptent les excuses
Publié le vendredi 31 mai 2013   |  L`événement Précis


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© Autre presse par DR
Le Ministre des Affaires étrangères Nassirou Bako-Arifari


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Début mai, les parlementaires ont presque unanimement dénoncé le « mépris » affiché par le gouvernement à leur égard, notamment lorsqu’il est question de répondre aux internationales de la représentation nationale. Sommé de s’expliquer sur la réponse qu’elle a fournie suite à cette colère des députés, le gouvernement était hier à la barre au Palais des Gouverneurs. Vaille que vaille les ministres en charge des relations avec les institutions et des affaires étrangères, ont essayé d’expliquer la position gouvernementale tout en présentant des excuses à la représentation nationale. Retour sur la question orale, et la réponse de l’exécutif.

Les explications du ministre des Affaires étrangères, Nassirou Bako- Arifari devant les députés ce jeudi lors de la question orale avec débat au gouvernement
Je voudrais intervenir en deux phases. Dans un premier temps, ce sera une petite observation de forme par rapport à la question orale avec débat. Je voudrais rassurer les uns et les autres et particulièrement l’auguste assemblée qu’à aucun moment, il n’a été de l’intention du gouvernement, d’accuser le président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité de notre République, de mensonge. Dans le communiqué qui a été rendu public, un communiqué qui était destiné à présenter des excuses publiques du gouvernement à la représentation nationale, il a été fait mention que des diligences ont été entreprises. Nous n’avons pas dit toutes les diligences et à aucun moment, nous n’avons écrit que le président de l’Assemblée nationale n’a pas pu devoir partager l’information avec ses collègues. C’est donc tirer la conséquence que nous l’aurions traité de menteur. Je voudrais vraiment rassurer la représentation nationale que cela n’est nulle part de notre intention et cela n’a pas figuré dans les textes que nous avons écrits. Mais, toujours sur la forme, il y a eu certainement l’expression diligence, on aurait dû ajouter diligence individuelle ; s’il ne s’agissait pas d’une correspondance en bonne et due forme de la part du gouvernement parce qu’il n’était pas de l’intention du gouvernement de s’absenter. Le gouvernement tenait à être présent malgré les contingences auxquelles les événements l’ont soumis. Et cela, vous l’avez compris. Au cours de vos délibérations avant la conclusion, le gouvernement a pu vous rejoindre mais l’Assemblée nationale en plénière est souveraine et nous ne pouvons que nous soumettre à sa décision. Nous reconnaissons et nous l’avons dit publiquement que le retard ne peut pas être justifié ; nous ne pouvons pas nous mettre dans une posture de confrontation avec la représentation nationale sur les questions de ce genre parce que nous avons beaucoup de choses à faire. Et c’est pour cela que je dis qu’il faut « par tous les moyens éviter les mots menace, plaintes, justification, reformulation, tentative de vaincre dans la dispute, supplication ». Oui, évitez les mots parce que si nous cherchons à entrer aujourd’hui dans la rhétorique de la ‘’rejustification’’, dans la rhétorique de l’explication ; il y aura abus de langage, expression peut être de trop. C’est pour cela, comme on le dit aux grands maux, les grands remèdes, aux grandes fautes, les excuses les plus obséquieuses. Et le gouvernement tient ici à vous les présenter avec la solennité qu’il faut. M. le président, aucun argument ne peut remettre en cause la matérialité du fait de l’absence, je dirai du fait du retard du gouvernement. Et nous l’avons reconnu. L’incident du 02 mai 2013 vient du retard et nous l’avons assumé malgré les contingences et nous voulons à nouveau vous réitérer les excuses du gouvernement. M. le président, l’exécutif et le législatif, bien que distincts de par leur pouvoir et leurs prérogatives constituent des partenaires ; des partenaires dans la quête permanente du bonheur du peuple, le seul que nous servons tous. Dans ce combat commun, pour trouver de solutions aux besoins du peuple, il est impossible et il arrive et c’est d’ailleurs un bon signe du fonctionnement de nos institutions qu’il y ait des divergences, des contradictions, des malentendus. Et tout ceci, je dirai cette confrontation harmonieuse, permet à la représentation nationale de jouer son rôle de contrôle de l’action gouvernementale et celui de rappeler le gouvernement à l’ordre par rapport à certains comportements. C’est pourquoi je voudrais que nous évitions d’entrer dans les détails ; le diable semble-t-il est dans les détails. M. le président, je voudrais rassurer, à la suite de mes collègues de la volonté permanente du gouvernement d’œuvrer à l’amélioration continue des relations entre votre institution et le gouvernement pour qu’ensemble nous puissions conjuguer nos efforts pour parvenir au développement si cher que nous recherchons tous pour le bonheur et le bien être du peuple de la République du Bénin.

Je vous remercie.

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