Pour un secteur privé africain solide:La thérapie de la Ticad V #aCotonou

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Pour un secteur privé africain solide:La thérapie de la Ticad V

Publié le lundi 3 juin 2013 | Le Matinal

© AFP par Itsuo Inouye
Ouverture au Japon de la 5e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique
Samedi 1 juin 2013. La cinquième Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD V) a ouvert sa porte à Yokohama, au Japon.

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5e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD)

La cinquième conférence de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad V) a permis aux participants d’examiner un certain nombre de préoccupations au nombre desquelles, on peut citer le développement du secteur privé du continent noir. Un panel dirigé par le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim sur le sujet a montré l’obligation pour l’Afrique de développer prioritairement les infrastructures.
Les pays africains ont affiché une forte croissance et plusieurs d’entre eux figurent parmi les économies du monde qui progressent le plus vite

Il y a certes de quoi être impressionné par la vue d’ensemble de cet essor économique, mais le fait est qu’il ne s’est pas traduit dans la plupart des pays par un surcroit d’opportunité en termes d’emploi productif. Or les créations d’emplois, selon bien d’analyses sont principalement le fait du secteur privé. C’est d’ailleurs pourquoi l’essor de ce secteur est capital dans l’optique de générer plus d’opportunités d’emploi productif. L’Afrique traine toujours les pas dans ce domaine et cela explique sa quasi-absence du commerce international. Sa part de présence dans cet environnement hautement concurrentiel est en effet de trois pour cent. Un constat qui a amené les organisateurs de la Ticad V à réfléchir au cours de la conférence sur le sous-thème ; « Secteur privé, commerce et investissement ; éléments moteurs du développement ». Hier, dimanche 02 juin 2013, les membres du panel ayant débattu de cette préoccupation ont convenu de ce que les gouvernements africains et leurs partenaires au développement ont un rôle capital à jouer pour pallier le manque d’infrastructures sur le continent noir. Selon eux, il faut construire les infrastructures (le développement du transport, les routes et la garantie de l’électricité) pour encourager la mise en place et le plein fonctionnement des industries et aménager les espaces transfrontaliers pour favoriser les échanges. Sous la coordination du patron de la Banque mondiale, les panelistes faits de chefs d’État et de représentants d’organismes internationaux ont souligné qu’il faut également former des compétences de haut niveau. Le représentant du Kenya tout comme le président ougandais Yoweri Museveni a souligné la nécessité d’équilibrer le développement économique en Afrique. « Il faut identifier des secteurs porteurs et accorder une importance particulière aux petites et aux moyennes entreprises », a martelé le représentant du Kenya. « L’Afrique est en marge du commerce mondial. Pour intégrer davantage le commerce international, l’Afrique doit pouvoir employer les technologies agricoles et se montrer proactive. Les pays africains doivent également mettre fin à la corruption, aux contrats miniers opaques et choisir la voie de la bonne gouvernance. C’est de la responsabilité des dirigeants africains », a fait observer pour sa part le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon. Le Japon a au cours des débats promis renforcer ses relations avec les entreprises africaines et décidé d’octroyer des aides estimées á près de 2 de milliards de dollar au secteur privé africain. Par ailleurs, pour « accompagner la formation des ressources humaines », il a décidé de doubler le nombre d’employés africains travaillant dans les entreprises nippones sur place avant la prochaine Ticad. Rappelons qu’outre ce sous-thème, la Ticad V qui avait comme thème central « Main dans la main avec une Afrique plus dynamique-Transformation pour une croissance de qualité », a pu débattre également d’autres sujets. Il s’agit de : « Une société inclusive et résiliente » et « La paix et la stabilité ».

A. S depuis Yokohama (Japon)

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