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La Presse du Jour N° 2214 du 11/9/2014

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Diversification des cultures au Bénin : Azizou El Hadj Issa travaille à réaliser le rêve agricole de Yayi
Publié le vendredi 12 septembre 2014   |  La Presse du Jour


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© Autre presse par DR
El Hadj Issa Azizou, Ministre de l`Agriculture, de l`Elevage et de la Pêche


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Après les départements du Borgou et de l’Alibori, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche était aussi en tournée dans l’Atacora et la Donga. Azizou El Hadj Issa est allé à la rencontre des masses paysannes pour constater, diagnostiquer et solutionner les difficultés auxquelles font face ces derniers pour la compétitivité des filières agricoles.
Ce fut sans répit. Après l’étape des départements du Borgou et de l’Alibori, le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ainsi que sa délégation étaient en tournée dans les différentes communes de l’Atacora et de la Donga. Aux pas de charge dans différentes communes et localités, Azizou El Hadj Issa est allé rencontrer des divers acteurs engagés dans la chaîne de la production agricole. Banikoara. Considérée comme le grenier cotonnier de la partie septentrionale, elle fut la première étape de la délégation ministérielle dans le périple de la journée d’hier. Dans sa dynamique de modernisation et de compétitivité d’une agriculture répondant aux préceptes et exigences des changements climatiques, le ministre était dans un champ de culture biologique du coton. C’est une expérimentation de l’Association des femmes vaillantes et actives de l’Alibori. Conscientes des effets néfastes des changements climatiques, 520 femmes s’unissent pour cultiver 245 hectares de coton. Une initiative visitée par Azizou El Hadj Issa dans la matinée de ce mardi. «Nous avions voulu que vous veniez sur les parcelles bio parce que nous sommes des laissées pour compte», a déclaré Elise Tama, représentante des femmes qui a soumis au ministre et sa délégation les différentes difficultés auxquelles elles font face. Pas de crédit agricole. Non prise en compte dans le système conventionnel de vulgarisation. Des malaises auxquels le directeur général de la Sonapra, Idrissou Bako ainsi que celui de l’Office national de soutien aux initiatives agricoles ont proposés des pistes de solutions sur interpellation du ministre. De quoi avoir gargarisé ces productrices. Tout comme ces producteurs rencontrés par Azizou El Hadj Issa dans différents champs de coton parcourus dans la commune de Banikoara. Tant les difficultés sont presque les mêmes. Retard dans la mise en place du crédit agricole, insuffisance des intrants, absence de tracteurs ou charrettes pour les champs les plus étendues, imprudence dans le traitement des insecticides et des herbicides. Des problèmes aussi diversifiés et réels comme dans le champ de 6 hectares du producteur Gbédodou Samémayé dans un arrondissement de l’Alibori, mais aussi dans le champ Soulé Aba à proximité. Même problème dans le champ à perte de vue d’un autre producteur dans l’arrondissement de Soupérékou à la sortie de Banikoara.
Des problèmes, des solutions
A ces multiples difficultés, le ministre a instruit non seulement le Directeur Général du Carder mais aussi le Responsable du Développement rural pour des solutions urgentes et efficaces avant de conclure par une rencontre avec les Agents contractuels locaux qui se sont engagés pour réussir la récolte de 68 000 tonnes de coton envisagée dans cette commune. «Il va falloir prendre les taureaux par les cornes pour que ce que nous avions enduré la campagne précédente ne se reproduise», dixit le ministre lors de sa rencontre avec les différents producteurs de la commune de Kérou confronté pour la plupart à la pression parasitaire. Les multiples champs visités par l’autorité sont exposés à la pression parasitaire. Une vulnérabilité due à l’imprudence dont a fait montre les producteurs dans le suivi de l’itinéraire technique. Malgré une pluviométrie de 797,86 millimètres à la date du 09 septembre dernier et un accroissement de 11% d’emblavure par rapport à l’année précédente. Au responsable du développement rural et aux collaborateurs directs dont les directeurs de la Sonapra et du Carder, instructions ont été données pour que dans les 24 heures qui suivent, les producteurs qui se retrouvent dans une telle situation soient satisfaits. «Tous les produits dont ils ont besoin doivent être mis à leur disposition et le suivi nécessaire doit suivre surtout dans le cadre du dosage des produits et des intrants», a conseillé le ministre avant de se rendre dans le Centre culturel peulh érigé dans la commune de Ouassa Péhunco. Ce centre est construit avec toutes les normes techniques modernes requises pour la fabrication du fromage. Une initiative privée pour la promotion du cheptel béninois que le ministre entend accompagner dans sa dynamique de diversification des cultures. Et dans la droite ligne de la vision du Chef de l’Etat de promouvoir l’entrepre-neuriat, le ministre a visité plusieurs initiatives privées dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. C’est le cas à Natitingou où Azizou El Hadj Issa et ses collaborateurs ont visité un site d’expérimentation intégré du maraîchage, de l’élevage. Tout comme à Savalou où une ferme avicole privée avec 4 505 pondeuses avec une capacité de 84 plateaux par jour a été visitée. Là aussi a été renouveler la disponibilité du gouvernement à accompagner l’entrepreneuriat mais aussi la diversification des cultures.
Remise de motos aux Acl
A Natitingou, le ministre s’est entretenu pendant plus de deux heures avec tous les agents. Ceux impliqués dans l’accompagnement des producteurs dans le cadre de la réussite de la campagne agricole en cours notamment les Agents contractuels locaux, entre temps devenus, Agents Contractuels de l’Etat. Ce fut le cas dans toutes les communes sillonnées par le ministre et sa délégation. En aval de la rencontre avec le Chef de l’Etat le 22 août dernier, Azizou El Hadj Issa a partagé avec ces agents les nouvelles directives de travail sur le terrain, les nouvelles orientations techniques auprès des producteurs et aussi la nouvelle vision pour le secteur agricole. Pour qu’à terme, l’objectif de 125 milles hectares soit réellement atteint dans l’Atacora. «Il y a 3 principes clés sur lesquels nous devons travailler à savoir la rigueur, la sincérité et le travail bien fait», a réitéré le ministre avant de procéder à la remise officielle de motos à ces agents. 30 motos à Natitingou pour les agents répartis dans l’Atacora. Mais bien avant, la délégation a marqué des arrêts à Bantè et à Savalou où les producteurs ont été rencontrés pour faire cas des éventuelles difficultés auxquelles ils seraient confrontés. A Bantè, désormais reconnue pour sa forte propension pour la culture d’anacarde, le représentant de l’Union communale des producteurs d’anacarde, Basile Mikpon a plaidé pour des encadrements techniques et de la dotation de machines pour que l’objectif des 50 000 tonnes de noix d’anacardes soit atteint. Alors qu’à Savalou, la satisfaction était à son comble. Les 467 producteurs sont engagés dans la culture du coton et des autres filières telles que le haricot, le maïs et l’arachide. D’ailleurs pour une prévision d’emblavure de 10 000 hectares de coton, la commune de Savalou est à 17 000 hectares soit plus 46% d’accroissement. Des rendements opérants sont alors attendus. Et ceci en raison d’un encadrement technique réussi. Comme quoi, cette descente du ministre Azizou El Hadj Issa dans les champs de coton, sur les sites d’élevage, dans les centres piscicoles rythmée par des rencontres avec les différents acteurs agricoles aura permis d’espérer de meilleurs rendements au terme de cette campagne et de relancer le secteur agricole.
Cell-com/ Maep

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