Etablissement de plaques pour motos: La phase répressive commence lundi prochain - (Il y a visiblement nécessité de proroger le délai) #aCotonou

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Etablissement de plaques pour motos: La phase répressive commence lundi prochain - (Il y a visiblement nécessité de proroger le délai)

Publié le samedi 13 septembre 2014 | Le Confrère de la Matinée

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Port obligatoire du casque au Bénin
Vendredi 08 Août 2014, Cotonou : la plupart des motocyclistes se conforment au caractère obligatoire du port du casque. Les piétons utilisant les services de taxi-motos sont aussi nombreux à s`être procurés un casque. Par contre, nombreux sont aussi les clients qui refusent de porter le casque prévu pour eux par les taxi-motos.

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En application d’un arrêté interministériel vieux de décennies, il est institué au Bénin l’immatriculation obligatoire de tous les véhicules à deux, trois et quatre roues. Si au niveau des voitures l’immatriculation est systématique, au niveau des motocycles par contre, c’est maintenant que la chose a pris corps et la phase de contrôle et de répression démarre, sauf changement, ce lundi.

En principe, toutes les motos sans plaque n’ont plus que ce week-end pour circuler. Les modalités d’établissement étant revues par le gouvernement, un délai fut imparti qui permet aux utilisateurs de motos de se conformer à la mesure. Ce délai arrivant à échéance, il sera procédé dès ce lundi 15 septembre 2014, à un contrôle rigoureux et systématique par les forces de l’ordre sur tous les axes routiers, tout au moins à Cotonou, la ville vitrine du Bénin.
Pour la police en effet, cette mesure participe de la réduction de l’insécurité en recrudescence ces derniers temps dans notre pays. Quoi de plus normal. D’ailleurs, il en avait été ainsi pour le port du casque. C’est même heureux de constater que cela rentre dans les habitudes des Béninois malgré quelques poches de résistance ailleurs dans d’autres localités du pays.

Mais apparemment, il n’en sera pas de même pour ce qui concerne la pose des plaques pour motos, car des difficultés existent dans la délivrance et la fixation de ces identifiants. S’il a été plus facile pour chaque citoyen de s’acheter à tous les coins de rue de casques, il n’est pas facile de se faire établir la plaque. Bien de témoignages montrent qu’il faut des mois pour que les structures en charge parviennent à délivrer et satisfaire les attentes. Des langues avaient même dénoncé des tracasseries. Ce qui n’est pas à exclure. Outre cela, on déplore la lenteur dans l’opération. La grande quantité de demandes ne saurait être satisfaite en un temps record.

Du côté de l’Administration, aucun dispositif de déconcentration n’avait été pris pour désengorger les services habilités à le faire. Il est même dit que les dossiers doivent être traités loin de leur lieu de dépôt. Ce qui démontre visiblement que l’administration n’était pas prête pour. Ou qu’elle n’en avait même pas les moyens. Un cadre en service avait pu déclarer que pour arriver à combler les attentes, il faudrait établir près de 25.000 plaques par jour ; ce qui n’est pas possible avec les moyens humains dont dispose l’Etat actuellement. Selon des sources officielles, quelques deux milliers de plaques seulement seraient déjà imprimées depuis que cette opération a démarré et plus de 35.000 en attente; ce qui veut dire logiquement que c’est le travail d’environ une journée et demi qui est accompli depuis lors. Or il en faut plus pour pouvoir satisfaire les demandes.
De même, aucune mesure d’accompagnement n’avait été prise à cet effet.
Au regard de cette difficulté voire incapacité, indépendante des motocyclistes et de l’Administration, il va falloir prolonger le délai afin de permettre que le plus grand nombre puisse s’y conformer même si l’on voit derrière l’opération un souci monétaire. Le « dragon » peut, pour l’instant, retenir son feu.

Félix MAHOUGNON

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