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Lutte contre la corruption: YAYI croirait-il toujours à ce combat ?
Publié le lundi 15 septembre 2014   |  24 heures au Bénin


Les
© Présidence de CI par dr
Les pays membres de l’UEMOA vantent les mérites de la sous-région
Mardi 9 septembre 2014. Dubaï, Emirats Arabes Unis. Aux côtés de ses pairs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le président Boni Yayi, a pris part à la session inaugurale de la Conférence internationale des investisseurs.


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La lutte corruption est essentielle dans l’atteinte des objectifs de développement. Boni YAYI, dans ses discours, ne cesse d’affirmer sa volonté d’aller dans le sens de la lutte contre ce mal qui annihile les efforts de développement. Mais avec la flopée de scandales non éclaircis à l’actif de l’Exécutif, on est parfois bien surpris d’entendre le chef de l’Etat continuer à déclarer qu’il est déterminé à enrayer le mal.

Vendredi dernier, lors de la cérémonie de pose de première pierre dans le cadre du projet d’assainissement de la voie Womey-Cocotomey et de la construction du pont de Womey, le chef de l’Etat Boni YAYI, dans son discours de lancement, a fait quelques ouvertures vers d’autres sujets ne rentrant pas forcément dans le cadre de la cérémonie qu’il présidait.

Parmi les sujets abordés, la question de la bonne gouvernance, avec en toile de mire, la lutte contre la corruption. On savait que c’était l’un de ses thèmes favoris dans ses discours. D’ailleurs, quelques mois après son arrivée au pouvoir en 2006, il a organisé une géante marche, dénommée « marche verte contre la corruption ». Une première dans l’histoire du Bénin, et certainement aussi, une première dans l’histoire des Etats. Quoi de mieux pour susciter l’estime de tout un peuple, qui avait vraiment soif de ce combat. 10 kilomètres de marche –sauf erreur de notre part- effectuée par un chef d’Etat pour vaincre un fléau, c’était grand. Mais l’engouement suscité s’est très tôt dissipé dans la vague de scandales dont le régime s’est accablé. Des collaborateurs, des ministres du gouvernement et parfois même le chef du gouvernement lui-même, pouvaient voir leur honnêteté subir de sérieuses doutes. Avec le recul, beaucoup s’étaient demandés si ce n’était pas la marche contre la corruption qui avait amplifié la corruption sous le régime ou si c’était plutôt la couleur verte spécifiquement précisée qui en était la source. Depuis, beaucoup d’autres interrogations se sont ajoutées. Puisqu’après les affaires ICC, CEN-SAD, machines agricoles et consorts ; la mise en place de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) ; le vote de la loi anti-corruption et toutes autres formes d’actions menées, la ‘’corruption’’ est restée imperturbable.

C’est donc toujours avec surprise que l’on entend le chef de l’Etat, dans certains de ses discours, insisté avec tant de forces exprimées dans la forme, sur la nécessité de lutter contre le mal. Certains esprits semblent mêmes blasés. Et l’envie peut banalement survenir de se demander si le chef de l’Etat y croit toujours ou vraiment ? Etant entendu que son gouvernement traine des scandales non éclaircis. Et que les personnes sérieusement soupçonnées dans certaines de ces affaires sont souvent promues. A l’évidence, la volonté du chef de l’Etat de lutter contre la corruption, paraît n’être qu’une volonté de principe. Un verbe revient souvent. Devoir. Ainsi on peut entendre « Nous devons lutter contre la corruption ». Le mieux désormais, c’est de commencer par citer les cas pratique de lutte contre la corruption. C’est avec certitude, ce qui convainc le mieux le peuple.

B.D

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