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Marie-Elise Gbèdo décoche des partenariats à Bruxelles
Publié le mardi 4 juin 2013   |  Ministère


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Justice, Me Marie-Elise GBEDO


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En marge des travaux de la 97ème session du Conseil des Ministres ACP, à Bruxelles, la Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, a obtenu l’engagement de la Belgian Investment Company for Developing Countries (Bio), de Vox Africa et de l’Equipe du Projet Starters, pour l’aider dans sa mission.

Développement le secteur privé en général et les Petites et Moyennes Entreprises en particulier. C’est pour permettre la réalisation de cette priorité majeure, qui lui est chère, que la Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, Maître Marie-Elise Gbèdo a travaillé à obtenir l’appui de la Belgian Investment Company for Developing Countries (Bio). Il s’agit là d’une institution financière de développement créée dans le cadre de la coopération belge au développement pour soutenir la croissance du secteur privé dans les Pays en développement.

BIO est en effet un partenaire de premier choix pour sortir les femmes et les jeunes de la précarité et réduire progressivement la prépondérance de l’informel. Pour y parvenir, dira la Ministre, le Bénin dispose de deux (02) Agences : l’Agence Nationale pour la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (Anpme) et l’Agence Béninoise pour la Promotion des Echanges Commerciaux (ABepec) dont les bases de données contiennent suffisamment d’indications sur le secteur des Petites et Moyennes Entreprises (Pme) et Petites Moyennes Industries (Pmi). Elle n’a pas manqué de saisir l’occasion pour inviter BIO à prendre part à la table ronde pour le financement du secteur privé prévue pour se tenir à Paris, en novembre 2013. En donnant son accord de principe pour y prendre part, BIO a indiqué qu’elle effectuera une visite de terrain au cours de la période août-septembre 2013 et donner l’information aux acteurs du secteur.

Accompagner les débutants

Marie-Elise Gbèdo, tout en exprimant sa gratitude aux responsables de BIO, a insisté sur le cas particulier des « Starters », c'est-à-dire les promoteurs de Pme ou Pmi qui sont au début de leur expérience et qui de ce fait manquent de moyens. Elle pense notamment aux jeunes diplômés sans emploi, aux conducteurs de taxi moto pour leur reconversion ainsi qu’aux femmes en vue de leur insertion dans les filières porteuses identifiées par le Gouvernement à savoir l’anacarde, le Karité, l’ananas, le maïs et le manioc.

Luuk ZONNEVELD, Directeur de BIO, souhaite quant à lui que la ministre aide son institution, à travers ses Agences, à dénicher au Bénin des partenaires crédibles porteurs de projets bancables.

BIO octroie un financement à long terme à des Entreprises, au secteur financier ainsi que dans le cadre des projets d’infrastructures privés. En outre, BIO accorde des subsides pour la réalisation d’études de faisabilité et la mise en place de programmes d’assistance technique. Le financement BIO est octroyé, le cas échéant, avec d’autres institutions de financement à concurrence d’un montant minimum de 3 millions d’euros pour une durée pouvant aller à 15 ans avec un différé de trois (03) ans.

Faire connaître les porteurs de projet.

Avec Vox Africa, une chaine de télévision qui a une très grande audience en Afrique et dans le monde, il a été question de mettre en lumière dans des émissions de 52 minutes pendant six(06) semaines sur Vox Africa, TV5 et les chaines nationales, des porteurs de projets sélectionnés à partir de critères définis par l’Equipe de Starters. Ces candidats pourront se faire connaître également par le biais de l’internet et susciter l’adhésion de souscripteurs de fonds y compris de la diaspora. Il importe, diront les interlocuteurs de la Ministre, qu’on puisse distinguer le bon grain de l’ivraie en raison de la forte prévalence de cybercriminels dans nos pays.

Il ne peut en être autrement quand on sait que pour le Gouvernement béninois, l’ère de l’Etat entrepreneur et seul pourvoyeur d’emplois est révolue. Ce changement de cap oblige à tracer le cadre et à accompagner tous ceux qui veulent s’auto employer, les jeunes et les femmes notamment. Pour ce faire, le Bénin emboite ainsi les pas de certains pays comme le Burundi et le Sénégal dans lesquels, le Projet Starters est déjà une réalité.

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