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Le Bénin à l’assaut du changement climatique
Publié le mardi 16 septembre 2014   |  le point afrique




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Alors que commence la saison des pluies, le pays a installé un système d'alerte pour prévenir des crues dévastatrices et coûteuses.

C'est au Sud du Bénin que vit une majeure partie des habitants, là où sont concentrées les grandes villes du pays, dont Cotonou, la capitale économique et Porto Novo, la capitale administrative. C'est aussi là que se déploie une vaste plaine côtière dont le relief est constellé d'une multitude de lacs, de marécages et de lagunes, dans lesquels se jettent, parmi d'autres, les fleuves Niger et Ouémé. Emprunter une pirogue est le plus sûr moyen de découvrir les villages qui bordent les cours d'eau. Un environnement fertile, apprivoisé depuis toujours par les habitants qui vivent de la pêche et de l'agriculture. Sauf que depuis quelques années, ce milieu naturel se fait de plus en plus menaçant. Victime du changement climatique, le Bénin, à l'instar d'autres pays de l'Afrique de l'Ouest, se voit désormais confronté à des intempéries dévastatrices causées par de fortes pluies et aggravées par les crues de plus en plus fréquentes. Tout le monde garde en tête les terribles inondations qui avaient, durant la saison des pluies de 2010, fait 46 morts et 680 000 sinistrés.

Un début de saison des pluies sous haute pression


En ce début de petite saison des pluies qui s'étend de septembre à octobre, les traces laissées au cours de précédentes inondations sont toujours visibles. Comme à Aguégués, petit village sur pilotis situé dans la basse vallée de l'Ouémé où les crues peuvent faire monter l'eau à plus d'un mètre et demi de son niveau habituel. Conséquence : les maisons sont envahies. L'école, la salle communale et les chambres des habitations ont été touchées à plusieurs reprises. A Adjohoun, les habitants sont sur le qui-vive. "Parfois, sans que l'on s'y attende, l'eau sort de son lit et cela devient très dangereux. Des enfants et même des adultes ont été surpris et se sont noyés. Sans compter les dégâts matériels", témoigne Siane Koudjo, une jeune habitante. "La difficulté pour ces villages lacustres est de pouvoir évacuer à temps lorsque l'eau monte dans les habitations", indique Martial Dossou, hydrochimiste de la Direction générale de l'eau.
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