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La Presse du Jour N° 2212 du 12/9/2014

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Rentrée politique de l’Alliance ABT : Le plan Marshall de Bio Tchané pour booster l’agriculture au Bénin (Injecter 45 milliards de F Cfa par an)
Publié le mardi 16 septembre 2014   |  La Presse du Jour


La
© Autre presse par DR
La 3ème Conférence publique de l’Alliance ABT


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Elle a eu lieu, cette rentrée politique très attendue de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT). C’est le centre Guy Riobé de Parakou qui a eu le bonheur de l’abriter. Comme par le passé, elle a pris la forme d’une conférence publique placée sous le thème : «Agriculture béninoise, réalités et perspectives ». En tout cas, aucun regret pour les militants et les sympathisants qui ont fait le déplacement de ce vendredi 12 septembre 2014. Ils ont eu le privilège de prendre connaissance du plan Marshall que propose Abdoulaye Bio Tchané pour le Bénin dans le domaine de l’agriculture.
La conférence publique a été animée par M. Jean Détongnon, ancien Directeur Général de l’Institut National des Recherches Agronomiques du Bénin (Inrab). Les ténors de l’Alliance ABT étaient là, mobilisés derrière leur leader Abdoulaye Bio Tchané. Les militants et militantes de l’Alliance n’ont aucunement hésité. La salle conférence du Centre Guy Riobé choisie pour abriter l’événement n’a d’ailleurs pas pu les contenir. Le jeu en valait la chandelle puisqu’une conférence sur une thématique aussi pointue que celle de l’agriculture n’est pas chose courante, surtout avec un conférencier averti.
Pas de langue de bois. « Le Bénin, notre pays ne tire pas suffisamment profit de ses atouts climatiques et agro-pédologiques ». C’est la vérité crue crachée par M. Jean Détongnon, qui n’a pas manqué de faire l’état des lieux du secteur agricole au Bénin. Pour M. Détongon, il urge pour le Bénin d’aller à un zonage de son agriculture. En termes clairs, une spécialisation agricole par zone de culture s’impose. Le conférencier a aussi mis un accent particulier sur la question des performances de l’agriculture béninoise et leur capacité à fournir aux agriculteurs les besoins pour un épanouissement total, notamment pour celui de la jeunesse.
Intervenant dans le débat, l’honorable Assan Seybou a suggéré une revue des politiques menées dans le secteur de l’agriculture. Pour lui, ces politiques doivent être tournées vers le bien-être des paysans de manière à renforcer leur leadership. Le constat selon lui dans le contexte actuel des choses est que les intermédiaires agricoles sont plus riches que les producteurs eux-mêmes. Et pour illustrer ses propos, il a cité le cas du secteur cotonnier où les distributeurs d’intrants, les égreneurs… font fortune sur le dos des pauvres paysans.
Moderniser l’agriculture béninoise : un impératif
Pour le Président de l’Alliance ABT, l’urgence aujourd’hui est la modernisation de l’agriculture béninoise. Cela, a-t-il dit, doit dépasser l’étape des discours et aller à une implication courageuse, franche et responsable des opérateurs économiques privés. Dans le secteur du coton par exemple, le retour des opérateurs économiques privés est un impératif, pense le Président Abdoulaye Bio Tchané. Pour lui, il faudra moderniser l’agriculture béninoise à tout prix puisque cela induira l’accroissement de la production, la réduction de la pénibilité du travail avec pour corolaire l’augmentation des revenus des producteurs de manière substantielle. « Ladite modernisation doit inclure la mécanisation, l’accroissement des rendements, l’amélioration des semences, l’irrigation, la formation des paysans et des agents d’encadrement entre autres, » a-t-il indiqué dans son intervention.
Prenant l’exemple du palmier à huile, il a souligné que des chercheurs béninois ont mis au point des sélections semencières capables d’atteindre 45kg par régime de palme, alors que la moyenne nationale peine à atteindre 20kg. Ce qui, selon lui, signifie que le Bénin peut produire en quantité et en qualité suffisante pour améliorer le revenu des agriculteurs.
45 milliards de F Cfa par an
Profitant de l’occasion, le Président Abdoulaye Bio Tchané a lancé l’idée de la mise en place effective d’un fonds national de l’agriculture dont l’objectif est la modernisation du secteur, la formation des producteurs et des encadreurs et la construction des infrastructures rurales. Dans le contexte actuel, il faudra au minimum 45 milliards de FCFA par an, pour ainsi rester conforme à l’engagement des Chefs d’Etat africains pris à Maputo il y a plus d’une décennie, pense Abdoulaye Bio Tchané.


Affissou Anonrin

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