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5ème édition du Camp de la jeunesse IYF 2014 : Les rideaux sont tombés sur une note de satisfaction
Publié le mardi 16 septembre 2014   |  Educ'Action


Des
© Autre presse par DR
Des participants au Camp de la Jeunesse


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L’ONG International Young Fellowship (IYF) a organisé, au Palais des Congrès de Cotonou, le camp de la jeunesse 2014. Une initiative orientée vers le renforcement des capacités de la jeunesse en développement personnel, leadership, entrepreneuriat, et changement de mentalité. Ce camp dont la cérémonie d’ouverture a réuni près de 950 participants a connu son épilogue la semaine écoulée avec une satisfaction générale. Sérigraphie, fabrication de produits cosmétiques, alimentaires et d’hygiène, leadership, techniques d’Art oratoire, orientation professionnelle, et danses sont les différentes académies qui ont marqué l’édition 2014 du camp IYF. Avec le soutien des autorités polico-administratives du Bénin et le message de foi délivré par le Révérend Heo In Soo, les jeunes du Bénin sont repartis transformés avec pour mission d’impacter leurs communautés. Au sortir de ce camp, Justin Codjo, Vice-Président de l’ONG IYF s’est confié à Educ’Action, votre journal.

Educ’Action : C’est quoi le International Young Fellowship (IYF) ?

Justin Codjo : International Young Fellowship est une organisation qui est née dans les années 2000 entre la Corée du Sud et les Etats-Unis d’Amérique. C’est une ONG chrétienne mais qui ne fonctionne pas avec les chrétiens uniquement. Elle fonctionne d’une manière laïque et permet à IYF 2014toutes les confessions religieuses de se présenter et de bénéficier des avantages de l’ONG. L’ONG a été créée pour pouvoir permettre aux jeunes de sortir de leur précarité, les détourner des vices du monde. Surtout avec l’avancée de la technologie, les jeunes sont devenus paresseux et ne veulent plus rien faire. Mais cela ne peut pas construire un lendemain meilleur. l’ONG a donc vu le jour pour pouvoir amener les jeunes à prendre conscience de leur vie. Comme l’ONG est d’origine sud coréenne, on voit aujourd’hui que les sud coréens n’ont aucune ressource naturelle dans leur pays. Mais ces sud coréens qui étaient à la même image que le Bénin sont devenus aujourd’hui 9ème économie mondiale. Donc vous savez que c’est un pays où la technologie avance à grand pas. Et l’ONG étant une initiative venant de ce pays veut amener la jeunesse africaine à vraiment changer de mentalité à travers le cœur de Dieu que nous enseignons parce qu’aujourd’hui, beaucoup de personnes ont la Bible dans la main, mais ils ne savent pas réellement ce que Dieu a réservé à l’humanité.

Quels sont les objectifs poursuivis par l’ONG IYF en organisant les camps de jeunesse ?

A travers nos activités culturelles, les camps nationaux, les camps mondiaux, nous voudrions créer un brassage entre les jeunes d’Afrique et d’ailleurs. L’ONG s’est étendue jusqu’aux autorités nationales en les faisant participer au forum des ministres de la jeunesse en Corée du Sud. Au cours des camps mondiaux nous avons neuf formations appelées académies que nous faisons aux jeunes étudiants et aux jeunes de toutes sortes. Par exemple, nous invitons des formateurs qui viennent leur enseigner l’entrepreneuriat, comment créer son entreprise à partir de 0F. Nous leur apprenons comment fabriquer le savon liquide, comment fabriquer le vinaigre, comment fabriquer l’eau de javel. Toute chose qui permet aux jeunes aujourd’hui de savoir qu’ils peuvent désormais mener des activités afin de pouvoir commencer par gagner leur vie. Nous apprenons aux jeunes aussi comment se nourrir pour être en bonne santé. C’est ça l’académie santé. Comment manger équilibré et sain. Nous avons aussi le volet de l’art oratoire. Il s’agit ici d’apprendre aux jeunes comment prendre la parole en public. Parce que c’est ce qui manque cruellement à nos autorités aujourd’hui. Nous apprenons aussi aux jeunes comment rédiger un CV efficace, comment réussir un entretien d’embauche. L’ONG a aussi déplacé Vue de quelques participants à latelierde la Corée du Sud et des Etats-Unis d’Amérique des médecins pour soigner gratuitement la communauté béninoise. En 2013, quand nous avons reçu le président de l’ONG au Bénin, il nous a promis construire une usine de médicament au Bénin, d’installer une chaine de télévision digitale et de créer un complexe universitaire pour permettre aux jeunes de recevoir la formation et de travailler dans ce complexe. Un autre volet de nos activités permet également aux jeunes de pouvoir voyager dans d’autres pays en vue d’acquérir de nouvelles connaissances et de vivre la culture d’autres pays. Nous apprenons également aux jeunes, le sacrifice, celui de savoir servir les autres et non de se servir soi-même. Car c’est en se sacrifiant pour les autres que nous participons au développement de la nation.

Quelle était la particularité du camp IYF 2014 ?
Le camp de cette année a eu lieu avec le soutien du gouvernement qui l’a adopté en conseil des ministres par l’introduction d’une communication du ministère de la jeunesse. On devrait recevoir la Chorale Gracias cette année, mais à cause du virus d’Ebola, elle n’a pas effectué le déplacement. Mais avec l’aide de Sèssimé, de Don Métok et d’autres artistes nous avons passé d’agréables moments de joie et de brassage. Nous avons eu aussi la participation de plusieurs autorités béninoises qui sont venues donner des communications à l’endroit de la jeunesse. Nous avons eu la Visite de Samuel Batcho, le DG du Port qui est membre d’honneur, le recteur de l’UAC, Brice Sinsin a participé au symposium des recteurs. Les coréens sont venus de toute l’Afrique de l’ouest. Les formateurs nous ont donné beaucoup de secrets de créativité. Par exemple ils disent que c’est le milieu dans lequel tu es qui doit t’amener a identifié les besoins pour créer ton propre entreprise. Voilà le camp 2014 a été une réussite et les gens sont rentrés après cinq jours de formation avec leurs attestations.

Un appel aux autorités ?

Nous passons par ici pour demander aux autorités de vraiment s’intéresser aux activités de l’ONG IYF qui ne ménage aucun effort pour pouvoir amener la jeunesse à changer, à devenir patriote, à avoir l’amour du prochain et l’humilité, à servir l’autre d’abord au lieu de chercher à se servir. Cette mentalité des gens qui consiste à se remplir les poches lorsqu’on est placé à un poste de responsabilité doit changer sinon c’est dommage.

Réalisation : Ulrich Vital Ahotondji & Edouard Katchikpè

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