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La colère des populations de Womey contre Boni Yayi
Publié le jeudi 18 septembre 2014   |  24 heures au Bénin




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La patience des populations de Womey a atteint sa côte d’alerte. Elles n’en peuvent plus de rester sous un arbre dont les fruits ne tiennent pas la promesse des fleurs.

Un marché de dupe ? C’est l’interrogation qui agite les lèvres des populations de Womey dont la joie a été estompée suite à l’intervention du secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des travaux publics (Syntra-Tp). Sur Golf télévision dimanche dernier en effet, Jacques Ayadji n’est pas allé du dos de la cuillère pour fustiger l’attitide du gouvernement qui consiste à lancer le chantier de construction du pont de Womey en se basant uniquement sur l’accord de principe de l’Union eureopéenne par rapport au financement du projet. Pour les populations de Womey, le président Boni Yayi leur a jeté de la poudre aux yeux. Une situation qui suscite colère et amertume à Womey.
Des propos des administrés de Patrice Hounsou-Guèdè, on note un mécontentement quasi-général. Ils disent ne pas être à l’ère de la démagogie où l’on peut venir les duper juste pour se venger d’un adversaire politique ou se revigorer le moral.



La confiance n’est plus


Peut-on encore faire confiance au président de la république ? S’interrogent aujourd’hui, à bon droit, les populations de la commune d’Abomey-Calavi. Quoi qu’il en soit, les habitants de cette ville sont décidés à en découdre avec la mauvaise foi de certains personnages politiques qu’ils qualifient de marchands d’illusion. Ils leur donnent rendez-vous lors des prochaines joutes électorales où ils promettent leur retourner la monnaie de leur pièce. Ils prennent le ferme engagement de leur compliquer les choses en décembre 2014 si le premier magistrat du pays tenait sa parole en convoquant le corps électoral.

C’est dire donc que le boulevard de la mairie sera parsemé d’embûches pour les candidats de la majorité présidentielle. Ils ne bénéficiaient déjà pas d’une bonne côte popularité. La polémique autour du financement du Comité d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) en est la raison principale. Quand on sait que lors des élections passées, la liste cauris a ravi la vedette à toutes les autres listes, on se demande si le miracle peut se reproduire. Surtout en ce moment où on enregistre des grincements de dents non seulement au sein des populations qui l’ont porté au pouvoir par un K. O immaculé, mais surtout de sa propre famille politique où il est soupçonné d’envisager le très convoité fauteuil présidentiel après 2016.



Odi I. AÏTCHEDJI

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