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Adjinakou N° 2516 du 3/9/2014

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Présidentielle de 2016 : la trouille des présidentiables
Publié le jeudi 18 septembre 2014   |  Adjinakou


Maitre
© Autre presse par DR
Maitre Joseph Djogbénou


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A la date d’aujourd’hui, il est difficile de dire qui seront effectivement les candidats à la présidentielle de 2016. A part le Général Robert Gbian qui s’est déjà lancé dans la course, Abdoulaye Bio Tchané qui sera sans doute partant, et pourquoi pas Me Joseph Djogbénou, les autres noms cités çà et là peinent pour l’instant à l’assumer.

Des présidentiables de 2016 se font désirer. Et on ne sait pourquoi. Pour le général Robert Gbian, le Professeur Joseph Djogbénou et le président Abdoulaye Bio Tchané, c’est déjà une certitude. Et les autres ? Il est cité çà et là les noms du président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, de l’ex Premier ministre Pascal Irénée Koupaki, du Général Fernand Amoussou, du ministre Victor Topanou…Mais qu’en est-il exactement à leur niveau ? Sont-ils partants ou pas ? Dans les coulisses, on soutient que la bataille ne se fera pas sans eux. Alors, on se demande pourquoi ils gardent le mystère autour de leur candidature. Peut-être qu’ils ont des raisons certaines. Prenons le cas du président Mathurin Coffi Nago qui, s’il faut s’en tenir aux informations, sera candidat à la présidentielle de 2016. Même si lui-même n’en dit rien pour l’instant. Mais il a suffit qu’il fasse ce qui est désormais appelé «La déclaration de Bopa » pour qu’on lui prête toutes les intentions et qu’une armée soit lancée à sa trousse. On voit en lui un potentiel successeur de l’actuel locataire de la Marina. Du coup, on a lâché les loups contre lui. Président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité de l’Etat, membre actif de la majorité présidentielle, on comprend la peine qu’il peut avoir à se lancer, dès maintenant, dans la bataille de 2016. Surtout que jusque-là, personne n’arrive à deviner les vraies intentions du Chef de l’Etat. Va-t-il partir ou rester ? La question reste toujours posée. Dans ce cas, on comprend qu’il ne faut pas fâcher le président. Au risque alors de l’avoir contre soit. On y voit la délicate position du président Nago. Pour Pascal Irénée Koupaki aussi, les choses ne sont pas simples. C’est vrai qu’il a pris sa liberté depuis son départ du gouvernement après de loyaux services rendus à la Nation aux côtés du président Yayi. L’ex premier ministre, apparemment, n’a aucun différend avec Yayi. Mais pour l’opinion, le «Premier ministre» est comptable des actions de Yayi, ne serait-ce que pour les sept premières années de la gestion « commune » du pays. Comment cette opinion prendrait d’éventuelles critiques de Koupaki à l’égard des actions de Yayi ? Pourtant, l’homme a servi mais garde ses valeurs qui lui sont propres. La gestion du pays, il pourrait la voir autrement que ce qui se fait actuellement. Le Général Fernand Amoussou a commencé par jeter les jalons. Ses ambitions se concrétisent. Ses récentes sorties politiques à Abomey, Bohicon et Cotonou ne sont sans doute pas innocentes. Seulement que l’homme n’a pas encore levé le doute sur sa candidature. Des indiscrétions disent qu’il est possible qu’il soit porté par une Alliance. Sauf qu’il faut attendre que les violons de tous les membres de cette Alliance soient accordés. Ce qui, pour le moment, est loin d’être fait.

Les autres prennent de l’avance

Face au calcul de ces présidentiables, d’autres ont le courage de se jeter dans la danse, peu importe le risque. Le cas de Robert Gbian est là. L’homme, visiblement, est en train de prendre de l’avance sur ses concurrents. Il a commencé par préparer 2016. Abdoulaye Bio Tchané, candidat malheureux de la présidentielle de 2011, a fait sa rentrée politique il y a quelques jours. Selon nos sources, la dynamique est désormais lancée pour de bon. Vu la situation du pays, certains Béninois imaginent déjà des cas extrêmes. Celui d’une candidature de Patrice Talon. Sauf qu’il lui faut rompre son exil. Pourra-t-il le faire ? Osera-t-il ? En a-t-il le courage ? Ce qui est sûr, à moins de deux ans de la présidentielle, on constate que très peu de présidentiables ont encore le courage de se déclarer tel, au risque d’affronter Yayi. Le risque est qu’ils pourraient perdre du terrain. Pour de bon.

Grégoire Amangbégnon

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