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Appel à la présentation d’un « candidat de taille » en 2016: François Abiola lance un grand défi à l’opposition
Publié le lundi 22 septembre 2014   |  L`événement Précis


Hommage
© aCotonou.com par TOP
Hommage à Nelson Mandela
Jeudi 12 Décembre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L’Ambassade d’Afrique du Sud au Bénin organise une séance de prières en mémoire de l’ancien Président Sud-Africain Nelson Mandela Photo : M. François Abiola, Ministre de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


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« Qu’ils préparent leur candidat et leur projet de société pour aller vers la population dire que nous autres n’avons rien fait et qu’ils peuvent mieux. Chacun doit aller vers son candidat. Quant à nous, nous l’avons déjà dit à Dangbo, on l’a réaffirmé à Zè et le faisons également ici. Merci à mon frère Aké qui l’a dit tout à l’heure.

Après nous, c’est nous. Nous, nous aurons naturellement notre candidat. Nous allons faire face à leur candidat et vous allez nous départager. C’est ça qui leur fait peur ».

C’est en ces termes que se prononçait ce samedi 20 septembre 2014 au CEG 1 Bohicon, le ministre d’Etat, le professeur François Abiola.

La sortie s’est déroulée sous la houlette de la coordination communale des FCBE Bohicon dirigée par Bernadin Aligbonon.

En réalité, l’objectif était de soutenir le chef de l’Etat, le Docteur Boni Yayi pour les nombreuses actions de développement, notamment, le démarrage des travaux de la route Akassato-Bohicon et la création de l’Université polytechnique d’Abomey.

Etaient présents, six (06) ministres, à savoir, le ministre d’Etat, le ministre de l’Intérieur, Simplice Codjo, le ministre des Travaux publics et des Transports, Aké Natondé, le ministre de la Justice, Valentin Djènontin, le ministre des Finances, Komi Koutché et le ministre chargé des relations avec les institutions, Gustave Sonon. En plus, il y avait deux (02) députés, en l’occurrence, les honorables Célestin Goutolou de la 24e et Yacoubou Malèhossou de la 23e circonscription.

A eux, se sont ajoutés, le CT/PR, Martial Sounton et le Coordonnateur national des FCBE, Eugène Azatassou. Plusieurs interventions ont marqué la rencontre avec les populations de cette région dont les porte-paroles ont rassuré le chef de l’Etat de leur détermination à poursuivre la lutte même après son départ.

Pour Bernardin Aligbonon, « la lutte sera rude et très dure dans les prochains jours en faveur de la mouvance présidentielle ». S’adressant en langue aux populations, le ministre Aké Natondé a précisé en quoi rien ne changera le destin de la mouvance présidentielle. « Après nous, c’est nous », a-t-il déclaré.

Au nom de toute la famille FCBE, le ministre d’Etat a porté des éléments de clarifications sur certains sujets de l’heure.

Le financement de la Lépi et l’Etat de la démocratie béninoise

Sur la question de la Lépi, il a assuré de la volonté du gouvernement à poursuivre avec les prochaines étapes mais dans la transparence. « On oublie que nous avons décidé d’organiser les élections avec un outil qui est la Lépi.

Est-ce que c’est Yayi Boni qui établit encore la Lépi ? Ensuite, on déclare qu’il ne veut pas donner les moyens financiers.

Or, nous l’avons dit, lorsqu’on te donne de l’argent, tu dois justifier pour prétendre en avoir encore pour les autres activités », a tranché le Professeur François Abiola qui n’a pas daigné laisser passer l’intervention d’un cadre de Bopa qui, selon lui, estime que la démocratie béninoise a reculé ».

En réponse à son ancien collègue de l’Assemblée nationale, le ministre d’Etat pense que c’est une fausse attaque.

« Ce n’est pas bien, ces genres de propos », conseille-t-il. Il appelle le citoyen en question à regarder Yayi Boni dans les yeux, de même que les historiens de ce pays dans les yeux pour répéter que la démocratie béninoise est malade.

« Mais, lui, il était resté sur un plateau de télévision ce jour-là et est rentré tranquillement, alors que la démocratie a reculé, selon lui », a précisé le ministre d’Etat pour rassurer les populations de l’immensité de l’œuvre qu’abat Yayi Boni pour la sauvegarde de la démocratie au Bénin.

Déclaration du ministre d’Etat, professeur François Abiola à Bohicon ce samedi 20 septembre 2014

« Moi, je suis fier avec mes collègues ici présents, d’être à côté d’un homme. Lorsque vous êtes avec un homme, il vous observe et vous-même vous l’observez. En tout cas, moi, j’ai bien observé le président Boni Yayi. Et je suis sûr que lui-même il m’a observé et m’observe. C’est un grand homme. C’est un homme de grande vision pour notre pays et pour le développement intégré.

Dès que je dis ça, on réplique en disant qu’il n’y a pas un mètre de pavée à Sakété chez lui et il parle de développement. Ça dépend de ce que nous mettons dans le développement. Je veux qu’un seul Béninois sur les dix millions que nous sommes me dise qu’il n’a pas profité de quelque chose que Boni Yayi a fait. Je veux savoir ça. Est-ce qu’il y a un Béninois qui n’a pas d’enfants ou un cousin à l’école ? Est-ce qu’il y a un Béninois qui n’a pas d’étudiant dans nos universités ?

Pour parler de l’université polytechnique construite ici à Abomey, je suis fier de rappeler que c’est avant-hier seulement que nous avons remis trois véhicules pour son fonctionnement. Cette université est appelée à grandir. C’est un homme qui a eu cette vision.

Quand nous avons parlé d’université d’agriculture de Kétou, est-ce qu’il y a un Béninois qui dira que son enfant n’ira pas là ? Nous avons déjà démontré que la plus grande université d’Afrique du Sud n’a pas commencé comme nous. Donc qu’on ne dise plus qu’on fait l’éloge de Yayi Boni parlant du développement alors qu’il n’a pas un mètre de pavée chez lui.

Arrêtons cela. Moi, je sais que des kilomètres de pavées iront un jour à Sakété. J’en suis sûr et certain. Peut-être que ça va commencer avec Yayi Boni, c’est mon souhait. Mais si ça ne commence pas avec lui présentement, cela viendra, un jour. Donc Yayi Boni, c’est le développement intégré du territoire national de notre pays. Ensuite, c’est un homme de paix. Nous qui sommes avec lui, on sait et on le dit. Lorsqu’on attaque le ministre Aké Natondé, le président lui dit de pardonner et de laisser tomber.

S’il y a un ministre ici qui ne l’a pas entendu, qu’il me démente. Ensuite, il est un homme d’amour et de grande tolérance. Et je ne veux pas en donner des exemples. Et quand vous êtes avec cet homme et lisez ce que nous lisons, nous disons « oh bon Dieu, je n’ai pas dit comme les autres, je suis trop petit pour le dire, comme quelqu’un l’a écrit ». Quand vous lisez des choses du genre, je dis que c’est méchant. Pour moi, c’est parce qu’ils ne savent pas. On va jusqu’à vouloir détruire son propre pays.

Lorsque vous êtes avec cet homme et que vous avez la chance de le regarder au moins une fois par semaine, vous sentez qu’il est courageux et endurant, quand les gens disent qu’il va partir. Mais, que voulez vous qu’il fasse ? Qu’il aille se coucher pour ne rien dire à deux ans de la fin de son mandat? Avec cela, pour quelle insulte ? C’est parce que, pour eux, Yayi Boni veut un troisième mandat. Nous l’avons dit à Dangbo, à Zè, et nous sommes ici maintenant à Bohicon. Il faut comprendre que nous, nous n’allons plus dans le sens du débat sur le 3ème mandat. Le débat du 3ème mandat est fini. Yayi Boni n’est ni demandeur, ni preneur.

Souffrez qu’il ferme ce débat pour poursuivre ses actions de développement. Une fois le débat sur le 3ème mandat fini, on dit qu’il ne veut pas organiser les élections. Mais, on oublie que nous avons décidé d’organiser les élections avec un outil qui est la Lépi.

Est-ce que c’est Yayi Boni qui établit encore la Lépi ? Ensuite, on déclare qu’il ne veut pas donner les moyens financiers. Or, nous l’avons dit, lorsqu’on te donne de l’argent, tu dois justifier pour prétendre en avoir encore pour les autres activités. Comme si cela ne suffisait pas, on dit qu’il est en train de faire reculer le pays. J’ai écouté un éminent citoyen de ce pays qui a géré avec Yayi Boni. C’est pour cela qu’il faut remercier encore le ministre Martial Sounton. Ce citoyen a osé faire la comparaison en disant que de 2006 à 2014, nous avons reculé complètement sur le plan de la démocratie. Ce n’est pas bien, ces genres de propos. Tous ceux qui reconnaissent ce professeur doivent aller lui dire que moi, je l’ai dit à Bohicon.

Qu’il regarde Yayi Boni dans les yeux, de même que les historiens de ce pays dans les yeux et répéter cela. Mais, lui, il était resté sur un plateau de télévision ce jour-là et est rentré tranquillement, alors que la démocratie a reculé, selon lui. Donc, monsieur le ministre Sounton, félicitations pour votre comportement. Nous avons dit que le Cos-Lépi doit justifier ce qu’il a reçu avant d’en avoir autre, ceci de façon raisonnable. Le chef de l’Etat a instruit son gouvernement à se tenir prêt pour que les élections locales puissent se faire au plus tard en décembre 2014.

Regardez la mobilisation. Je ne veux pas poser la question à Bernadin Aligbonon pour savoir s’il a peur des élections. C’est pourquoi, nous avons dit que chaque camp prépare son candidat et laisse Yayi Boni tranquille. Qu’ils préparent leur candidat et leur projet de société pour aller vers la population dire que nous autres n’avons rien fait et qu’ils peuvent mieux faire. Chacun doit aller vers son candidat. Quant à nous, nous l’avons déjà dit à Dangbo, on l’a réaffirmé à Zè et le faisons également ici.

Merci à mon frère Aké qui l’a dit tout à l’heure. Après nous, c’est nous. Nous, nous aurons naturellement notre candidat.

Nous allons faire face à leur candidat et vous allez nous départager. C’est ça qui leur fait peur. Ils disent que Yayi Boni est en train de travailler pour son camp. Mais, ils oublient qu’ils travaillent pour le peuple béninois. Et si son camp veut perdurer et faire perdurer ses actions

Mais il sera content un jour de voir que les œuvres se poursuivent. Merci pour la population de Bohicon, merci pour la mobilisation.

Nous allons gagner les communales ici à Bohicon. Nous allons gagnez bientôt les élections législatives et présidentielles. Nous n’avons pas peur du candidat qu’il aura à nous présenter. Après nous, c’est nous ».

Emmanuel GBETO

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