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Clarifications du gouvernement suite aux propos de Yayi : Komi Koutché rassure, « Les élections auront bel et bien lieu »
Publié le mercredi 24 septembre 2014   |  L`événement Précis


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© Autre presse par DR
Le Ministre de la communication, Komi Koutché


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Le ministre de l’Economie et des Finances, Komi Koutché, dans une déclaration faite hier à la presse a fait d’importantes clarifications sur les propos tenus par le chef de l’Etat au sujet des indisponibilités financières des caisses de l’Etat pour organiser convenablement les prochaines élections. Selon l’argentier national, il n’y a pas péril en la demeure. Les élections auront bien lieu, à le croire. Lire ci-après les grands extraits de ses propos.

Extraits des propos tenus hier par le ministre Komi Koutché au sujet de l’organisation des élections

« …. Je suis convaincu que si les principaux acteurs qui sont chargés d’organiser les élections dans notre pays ont été approchés, en tout cas pour les débats et discussions que nous avons avec eux jusqu’aujourd’hui, le devoir de vérité devrait pouvoir leur permettre de donner les vraies informations. Je considère que les auteurs de ces informations qui se véhiculent ne sont pas allés à la bonne source. En effet, comme tous les Béninois, tous les membres du gouvernement aussi bien que son chef, sommes tous jaloux de la qualité de notre démocratie. Et cette qualité dépend de notre capacité à organiser les élections. Pour les échéances qui s’annoncent, le gouvernement joue parfaitement sa partition en ce qui concerne le volet financier. Je ne m’intéresserai particulièrement qu’à ça. Je dirais tantôt que nous sommes dans un processus d’échanges rapproché avec les différents organes parce qu’à la date d’aujourd’hui pour ce qui concerne le Cos-lépi, particulièrement, nous avons échangé avec le bureau, notamment, avec le président et on s’est entendu sur certaines diligences. C’est important de faire savoir qu’à la date d’aujourd’hui, nous avons déjà décaissé plus de 6 milliards 600 millions de francs Cfa pour les opérations de correction de la Lépi. Et contrairement à ce que l’on tend à faire croire, le Cos-Lépi n’est pas à court de liquidités. Le compte qu’il a ouvert au trésor public est tributaire de près de 745 millions francs Cfa. Cependant, nous nous sommes entendus avec le président du Cos-Lépi et les membres du bureau sur un certain nombre de choses. En tant que ministre de l’Economie et des Finances, je ne dispose pas du moindre chiffre, jusqu’à la date d’aujourd’hui pour les opérations de correction de la Lépi. La plupart des chiffres dont nous disposons sont basés sur des hypothèses. La première réunion que j’ai eue avec les membres du Cos-Lépi nous a permis de retenir qu’ils essaient de travailler à nous faire parvenir un document qui, non seulement, fait le point de ce qui a été déjà fait, mais planifie la suite jusqu’à la fin de l’opération mais dans un dynamisme de priorité. Il faut que nous puissions tout clarifier dans la mise en place des décaissements. Ce document, nous ne l’avons pas encore eu, mais pas plus tard que la semaine dernière, j’échangeais encore avec l’honorable Fagnon qui s’occupe des questions de budget, qui m’a rassuré qu’il était en train d’élaborer ledit document et qu’il voudrait plutôt faire parvenir un document de qualité. Donc, là-dessus, nous sommes parfaitement en phase et on s’entend très bien. On ne peut pas dire que le gouvernement et les membres du Cos-Lépi ne s’entretiennent pas. On s’entretient pour définir ensemble la méthodologie la plus pertinente qui pourra nous mener jusqu’à la fin de cette opération conformément au plan de travail que nous aurons à repérer. Et tout cas, le conseil des ministres a été consacré à la question du financement de la Lépi. Ainsi, après décision du conseil des ministres, il a été prévu qu’on mette à nouveau à la disposition du Cos-Lépi, deux milliards de francs Cfa. Ce qui portera le décaissement total pour le Cos-Lépi à sept milliards Cfa. Dans la même veine, à l’heure où je vous parle, la Cena nous a déjà fait parvenir un budget de fonctionnement d’un milliard de francs Cfa et un budget d’organisation des élections de sept milliards de francs Cfa. Le tout fait huit milliards à peu près. Ce qu’il y a lieu de faire, puisque le Cos-Lépi est en train de travailler et que la Cena vient de faire un budget de près de huit milliards, il faut faire asseoir les deux organes et faire une étude croisée de budget afin de voir s’il n’y a pas de chevauchement. Et cette étude aura lieu vendredi prochain avec les deux organes. C’est sur cette base que nous pouvons analyser l’ensemble des rubriques contenues dans le Cos-Lépi. N’empêche, le conseil des ministres d’aujourd’hui en décidant d’accorder deux milliards supplémentaires au Cos-Lépi, a dit qu’en attendant de permettre à la Cena de s’installer, il faut leur permettre de fonctionner. C’est pour cela que le ministre des Finances que je suis a été instruit de mettre à leur disposition avant la fin de la semaine cinq cent millions de francs Cfa. Donc, nous jouons convenablement notre partition et nous pensons que, dans la limite du délai que va fixer la Cena sur la base consensuelle du plan de financement qu’on aurait retenu, il n’est pas question que le gouvernement puisse faillir à sa partition. Et je pense que c’est ce que le chef de l’Etat a abordé à sa sortie et qui a été interprété dans tous les sens. C’est la question du coût des élections. Se préoccuper du coût des élections ne veut pas du tout dire qu’on ne veut pas faire les élections. Il est simplement dit qu’il faut aller avec une dynamique d’efficacité. En faisant en sorte qu’on puisse croiser au fur et à mesure qu’on avance ce que la Cena projette. Depuis 2006 jusqu’aujourd’hui, les élections nous ont toujours coûté quelque chose qui avoisine les cent milliards. Il faut vous rapporter ce budget à chaque élection et vous vous rendrez compte que c’est commune mesure avec ce qui se passe dans la sous-région, pour un pays qui n’a pas de ressources. Il est quand même important qu’on commence par soulever des réflexions sur le coût des élections. Et je dirai qu’au niveau du Ministère des Finances, les instructions du gouvernement sont très claires. Le chef de l’Etat est en train de tout faire pour que nous puissions faire des élections une priorité. Il ne fallait pas attendre que le Cos-Lépi commence avant de démarrer le processus d’engagement et que dans la phase active, que ce soient seulement les payements qu’on fasse. C’est un dispositif qui a été mis en place et nous devons reconnaitre sa pertinence. Il faut éviter le procès que le gouvernement ne veut pas organiser les élections. Quel intérêt le gouvernement a-t-il à ce que les élections ne soient pas organisées ? Qui vous dit que moi qui suis ici, je n’ai pas envie d’être maire ? Donc, je voudrais vraiment inviter les compatriotes à faire en sorte que les débats qui sont menés soient des débats réels. Les élections auront bel et bien lieu ».



Conseil des ministres : Le gouvernement donne des précisions sur l`organisation des élections
Publié le: 23/9/2014  | 


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