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Adjinakou N° 2516 du 3/9/2014

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Difficulté de financement des élections au Bénin : démocratie en panne cherche dépannage
Publié le jeudi 25 septembre 2014   |  Adjinakou


Les
© Présidence de CI par dr
Les pays membres de l’UEMOA vantent les mérites de la sous-région
Mardi 9 septembre 2014. Dubaï, Emirats Arabes Unis. Aux côtés de ses pairs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le président Boni Yayi, a pris part à la session inaugurale de la Conférence internationale des investisseurs.


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Le Benin manquerait de moyens financiers pour assurer l’organisation après plus d’un an de retard dans l’organisation régulière de scrutins démocratiques. C’est la raison brandie par le Président de la République Boni Yayi pour justifier le report sine die des élections communales, municipales et locales et l’incertitude qui plane sur les Législatives prévues pour avril 2015. Alors, va-t-on progressivement vers une violation de la constitution du 11 décembre 1990 avec pour prétexte, le manque de moyens financiers ?


Enfin, le président de la République Boni Yayi a dit la vérité à son peuple. C’était à l’occasion de la mise en service d’un réseau électrique à Boko dans la commune de N’Dali qu’il a déclaré " Nous sommes encore en difficulté pour organiser nos élections. Les élections coûtent excessivement chères. Tenez, depuis 2006 que moi je suis venu aux affaires, nous avons dépensé plus de 100 milliards pour organiser les élections. Lorsque l’Occident a fait avec le parlement cette histoire de Lépi avec 45 milliards, ceci nous a permis, vous le savez bien, d’organiser les présidentielles. Et on m’a dit après la Lépi, vos élections ne couteront plus chères. … Il nous faut encore 22 milliards. Dans une situation où la trésorerie de la puissance publique ne se porte pas bien. On me dit que Cos-Lépi a déjà encaissé entre 6 et 5 milliards. La Cena demande aujourd’hui 8 milliards et quelques. Ceci demande d’autres ajustements au moment où nous sommes appelés à relever d’autres défis ". Cette déclaration du premier magistrat fait suite à la guéguerre entre les membres du Cos-lépi et le ministre des finances, Komi Koutché qui exige comprendre comment les fonds mis à la disposition de cet organe sont gérés avant de décaisser d’autres fonds.

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