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Cotonou : Les arrêts bus deviennent la propriété des professionnelles du sexe
Publié le jeudi 25 septembre 2014   |  24 heures au Bénin


Un
© Autre presse par DR
Un arrêt de bus


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Erigés dans le cadre du projet de création d’un réseau de transport en commun, les aubettes visibles le long des grandes artères de la capitale économique du Bénin, sont puremment et simplement transformées en lieux de charme des travailleuses de sexe.

Construites le long des principales artères dans le cadre du projet de création d’un réseau de transport en commun en vue de faire de la ville de Cotonou une ville moderne, moins polluée, avec une circulation plus aérée et plus fluide, fortement dominée par des bus de transport en commun, les banquettes installées sur les points d’arrêt des bus ne servent plus uniquement à arbiter les passagers. Ils sont également transformés en lieux de rencontre et de dortoirs pour d’autres.

Un tour dans la ville de Cotonou à une heure indue et le constat est patent. Les aubettes visibles le long de certaines grandes artères de la ville de Cotonou ne servent plus non seulement d’abri aux passagers en attente des transports en commun. Elles sont aussi occupées par des professionnelles de sexe. Cette réalité est perceptible lorsque l’on circule la nuit sur les artères qui abritent ces aubettes visibles. Facilement, on aperçoit des travailleuses de sexe, par petit groupe organisé qui occupent ces aubettes. Attendant impatiemment de potentiels clients, en quête d’une compagne pour satisfaire leur libido. Aux heures tardives, il y en a qui assouvissent sur place ce désir alors que d’autres par contre, partent avec le produit vers une destination inconnue.

Outre les professionnelles de sexe, l’on observe également d’autres occupants providentiels (Sans domicile fixe) ronflant paisiblement comme s’ils étaient couchés dans une chambre d’auberge confortable. Narguant ainsi, les moustiques que ne leur accordent aucune farveur en ces temps de pluie diluvienne.

A dire vrai, ces phaseurs, ne sont pas des psychopates, mais des personnes normales. Et il est probable qu’en lieu et place des professionnelles de sexe et des Sans domicile fixe que ces sites deviennent des lieux de regroupement des voyous.


Odi I. AÏTCHEDJI

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