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Fraternité N° 3701 du 26/9/2014

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Financement de la correction de la Lepi et des élections : L’Exécutif, la Cena et le Cos Lepi fixés sur leur rôle
Publié le lundi 29 septembre 2014   |  Fraternité


Financement
© Autre presse par DR
Financement de la correction de la Lepi et des élections : L’Exécutif, la Cena et le Cos Lepi fixés sur leur rôle


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Le ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation (Mefpd) a consacré la matinée du vendredi 26 septembre aux questions relatives à l’organisation des élections. A cet effet, deux rencontres ont marqué la journée : Une 1ère réunion avec les acteurs chargés de la correction de la liste électorale permanente informatisée (Lépi) et de l’organisation des élections et une autre tenue avec les partenaires techniques et financiers afin de les rassurer de la disponibilité du gouvernement à convoquer le corps électoral.

Le ministre des finances a une des rencontres avec les institutions en charge de l’organisation des élections
La rencontre avec les membres de la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) et ceux du Conseil d’Orientation et de Supervision de la Lépi (Cos-Lépi) a permis de situer les responsabilités et de réaffirmer la bonne foi du gouvernement, a expliqué Komi Koutché. "C’est une réunion de compréhension", indique le ministre. Deux informations capitales ressortent de ce conclave. Il convient de retenir qu’à partir du lundi prochain, les services compétents vont se mettre à la tâche pour finaliser le budget de ces deux institutions dont dépend l’organisation des prochaines élections en République du Bénin. Aussi, il a été retenu que des rencontres se tiennent désormais de façon régulière entre les institutions électorales et le gouvernement afin d’éviter les quiproquos. Le ministre a profité de cette occasion pour souligner que l’envoi d’une inspection pour l’audit des ressources de la Lépi n’est pas un moyen pour empêcher le déroulement des scrutins comme le véhiculent des rumeurs. ‘’L’inspection n’est pas suspensive des travaux… le contrôle est gage de transparence…’’, explique le ministre de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation qui a, pour la circonstance, à ses côtés le ministre chargé des relations avec les institutions. Le traitement médiatique de cette question d’actualité a fait aussi l’objet de discussions. ‘’Les membres du Cos-Lépi pensent que le gouvernement, dans sa communication, les jette en pâture. Ce qui n’est pas le cas. (…) C’est tout simplement du devoir du gouvernement d’expliquer au peuple que le problème de financement ne s’est jamais posé…’’, clarifie le ministre Komi Koutché.

Pas d’inquiétudes ni d’incertitudes…
‘’Avec tout ce que je viens de décrire, on ne peut pas dire que le gouvernement n’a pas la volonté d’organiser les élections… (…) Il n’y a aucun manque de volonté de la part du gouvernement d’organiser les élections (…) Le gouvernement était prêt depuis 2013 pour organiser les élections et continue d’être prêt… ’’, déclare Komi Koutché lors de la séance avec les partenaires techniques et financiers. En présence d’un parterre de représentants diplomatiques et consulaires, en l’occurrence des ambassadeurs et autres interlocuteurs d’institutions internationales, le ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement de respecter les valeurs démocratiques. Ainsi, le ministre a démontré à ses hôtes que la question de l’organisation des élections constitue une priorité pour le gouvernement. En rendant compte aux bailleurs de fonds, de sa rencontre avec les membres de la commission électorale nationale autonome (Cena) et les acteurs en charge de la correction de la liste électorale permanente informatisée (Lépi), le ministre a énuméré les actions posées par l’exécutif et qui attestent d’une disponibilité à organiser les élections. Après avoir expliqué qu’une somme de 14 milliards est rendue disponible pour la question électorale dont 10 milliards depuis 2013 jusqu’à l’année budgétaire en cours, ceci en raison des communales et municipales et 4 milliards au titre de l’année 2014, le ministre a laissé entendre qu’une procédure exceptionnelle est accordée par le gouvernement pour les décaissements. En raison des enjeux et défis liés à l’organisation des élections, des crédits sont consignés, réservés et reportés depuis 2013 afin de garantir l’existence des moyens financiers adéquats, a -il précisé. ‘’Déjà pour 2015, nous avons aussi prévu des ressources substantielles pour les élections…’’, informe le ministre tout en reprécisant que ‘’… l’organisation régulière des élections est l’un des ingrédients majeurs pour la qualité d’une démocratie’’. Pour faciliter le fonctionnement de la Cena, des avances sont faites à l’institution en attendant que son budget ne soit adopté. Des actions qui prouvent que l’exécutif accorde du prix aux scrutins, souligne le ministre. Alors, les propos du Chef de l’Etat au sujet du coût élevé des élections devraient être détonateurs d’une prise de conscience générale que de faire l’objet de polémique à caractère politico-politicien. A ce sujet, le ministre Komi Koutché invite les compatriotes à dédramatiser les déclarations du Président de la République et à faire preuve d’optimisme afin de ne pas ternir l’image du pays. ‘’La crédibilité de notre pays dépend de l’image que nous projetons…’’. ‘’Les propos du Chef de l’Etat ne sont orientés contre aucun acteur. Il soulève juste la question pour qu’on revoie le coût des élections…’’, rétablit le ministre.

Informer les Ptf des réformes
Deux points sont inscrits à l’ordre du jour dans le cadre de la rencontre du ministre de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation avec les partenaires techniques et financiers. Le premier étant lié au calendrier électoral, le second point a consisté à informer les bailleurs de fonds des réformes engagées en vue de la modernisation du secteur des finances au Bénin. Selon les propos de l’argentier national, il s’agit de réformes à impact rapide et dont l’esprit se fonde sur la transparence et la bonne gouvernance des ressources publiques. Ces réformes s’articulent autour de la dématérialisation de la chaîne de dépenses publiques pour surmonter les lourdeurs des procédures administratives lors des engagements de fonds et l’automatisation des procédures afin de réduire les soupçons, les risques de corruption et autres capacités de nuisance résultant des contacts personnels. Les diligences seront assignées aux formalités en vue de l’efficacité, peut-on déduire des explications du ministre qui complète ses propos en ces termes : ‘’ … nous comptons sur vous pour la poursuite des réformes’’. ‘’Pour la gestion des finances publiques, nous restons engagés aux côtés du gouvernement en ce qui concerne l’automatisation…’’, déclare le représentant de la banque africaine de développement. ‘’Nous participons aux réformes en ce qui concerne les finances publiques…’’, laisse entendre le représentant de la banque mondiale. Pour le représentant de l’Union européenne, ‘’… les deux questions inscrites à l’ordre du jour ne cesseront de susciter l’intérêt des partenaires techniques et financiers.’’. ‘’Je félicite le gouvernement pour les progrès…’’, lance un diplomate dès sa prise de parole. Par ailleurs, des interventions ont essentiellement porté sur la cause électorale. ‘’Nous restons attentifs au calendrier électoral… pour voir comment le gouvernement va satisfaire aux obligations constitutionnelles…’’, a souligné le diplomate de la Belgique.

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