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Clarification du professeur Amos Elègbè, Conseiller spécial aux affaires politiques du chef de l’Etat sur l’organisation des élections: « La Lépi sera corrigée et on ira aux élections »
Publié le lundi 29 septembre 2014   |  L`événement Précis




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Le Conseiller spécial aux affaires politiques du chef de l’Etat, Amos Elègbè était hier sur l’émission Zone franche de Canal 3 – Bénin. Il s’est prononcé sur l’actualité politique, notamment, sur l’organisation des élections et en a profité pour rétablir la vérité sur la dernière sortie de Me Adrien Houngbédji et la récente déclaration du président de la République à Boko. C’était une occasion pour l’ancien ministre de faire des révélations sur les raisons précises et irréfutables du K.0. de 2011 qui était une victoire à la régulière.

« Personne n’a intérêt à ce que ce scénario cauchemardesque dont parle le président Houngbédji nous arrive. Ni lui, ni le Gouvernement. Le président de la République n’en a pas besoin. Il n’a pas non plus besoin d’un 3ème mandat. Il a les capacités d’être utile ailleurs. Je suis sûr que le président Houngbédji n’en fait qu’une hypothèse ». Ce sont là les assurances qu’Amos Elègbè, le Conseiller spécial du président de la République a données hier sur l’émission Zone franche de Canal 3. C’était en réponse à l’allusion de l’existence d’un scénario cauchemardesque pour bloquer les élections aux fins de permettre au président Boni Yayi de se maintenir au pouvoir, faite la semaine dernière par le président du Parti du renouveau démocratique (PRD), Me Adrien Houngbédji.

« La Lépi sera corrigée et on ira vite aux élections »
C’est l’autre assurance qu’a donnée Amos Elègbè au cours de cette émission hebdomadaire. Pour lui, en effet, « La Lépi sera corrigée et on ira vite aux élections ». Et pour cela, il s’en remet au génie béninois qui, selon lui, est bien capable de surmonter d’importants obstacles. En parlant des élections, il avoue : « Même si nous avons la Lépi en décembre, nous pouvons organiser les élections communales et locales avant 2015. Le génie béninois est capable de rattraper le temps perdu », a-t-il fait savoir avant de lever une fois encore tout équivoque sur le départ de Yayi en 2016. « Yayi Boni partira le 06 avril 2016 si Dieu le veut. Et « si Dieu le veut » dont je parle veut dire tout simplement que nul n’est maître de sa vie, c’est-à-dire que si Dieu nous prête vie jusqu’en 2016, Yayi partira », a-t-il fait savoir.

Les déclarations du chef de l’Etat à Boko, comme une façon d’animer la vie politique
Pour le Conseiller spécial chargé des affaires politiques, Amos Elègbè, les propos tenus par Boni Yayi à Boko sur le coût élevé des élections dans un pays aux ressources économiques limitées comme le Bénin, ont été tout simplement dramatisés. De l’avis du ministre Amos Elègbè, Boni Yayi, en tenant ces propos a juste déféré au respect des principes qui lui sont chers comme la bonne gouvernance, l’obligation de résultats, l’obligation de compte-rendu et la reddition de comptes qui sont des engagements qu’il a pris vis-à-vis du peuple. « Il voulait tout simplement dire aux populations qu’au moment où elles manquent d’eau potable, des infrastructures routières adéquates et consorts, on injecte des milliards de francs CFA pour organiser les élections. Qu’il faut que toutes les structures impliquées dans ce processus se réunissent afin qu’on repense autrement la chose », a-t-il indiqué avant d’ajouter que l’intervention du chef de l’Etat participe de son droit d’animer la vie politique comme le lui reconnait la constitution. « Le président de la République n’a jamais dit dans ses déclarations qu’il n’organisera pas les élections », a fait savoir Amos Elègbè avant de trancher que les attaques contre les propos du premier magistrat relèvent d’une dramatisation de la situation par ses détracteurs. « On cherchait le chef de l’Etat et on l’a eu à travers ses déclarations. Mieux, ces déclarations démontrent une fois encore, sa détermination à dire la vérité à son peuple sans langue de bois. « Le chef de l’Etat est resté attaché à ces valeurs et c’est pourquoi sa déclaration à Boko ne me gêne pas. Boni Yayi n’aime pas la langue de bois ; il ne cache rien à son peuple. Effectivement de 2006 à 2011, les élections ont coûté près de 100 milliards : 23 milliards, pour réaliser la LEPI, mis à la disposition du PAREL (PNUD) ; les élections de 2006, 2007 et 2008 (les communales et les législatives) ; 2011 (Présidentielle et législatives). Il ne faut pas exclure 2006 car c’est le Gouvernement du président Boni Yayi qui a exécuté le budget 2006 », a-t-il expliqué.

Les clarifications d’Amos Elègbè sur son absence à la Haac et sa vie politique
Le conseiller spécial aux affaires politiques du chef de l’Etat a fait également deux clarifications au cours de cette émission. La première : il nie catégoriquement qu’il n’a jamais été candidat à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication comme l’avait ventilé la presse nationale. « Je n’étais pas candidat à la HAAC et c’est dans la presse que j’ai découvert ma candidature. C’est possible que des groupes politiques m’aient proposé », a-t-il clarifié avant de clarifier en second lieu qu’il n’a jamais été membre du Parti de la révolution populaire du Bénin (PRPB) comme certains ont toujours tenté de le faire croire à l’opinion publique.

Les raisons précises et irréfutables du K.0. de 2011
En réponse aux questions des journalistes sur la polémique qui a cours au sujet de la réélection du président Boni Yayi, le Conseiller spécial du chef de l’Etat n’a pas raté l’occasion de mettre les choses au clair et de mettre définitivement fin à cette polémique. Selon les révélations faites sur le plateau de l’émission par le dinosaure politique assis à la droite du chef de l’Etat, la victoire au premier tour des élections en 2011 était inévitable et indiscutable pour plusieurs raisons, a justifié Amos Elègbè. D’abord, les conditions étaient réunies pour le K.O de 2011. Ensuite, le candidat Boni Yayi était le seul à disposer d’un projet de société. Enfin, le président Boni Yayi avait une organisation politique très forte qui couvrait l’ensemble du territoire national avec 97 partis politiques, 509 mouvements et associations et 100 cellules de campagnes (Centres de concertation de la Majorité présidentielle réunissant les FCBE et alliés politiques) régulièrement installées et fonctionnelles pendant que l’Union fait la Nation n’avait que 12 structures provisoires implantées entre Cotonou et Bohicon. En clair, révèle le professeur Elègbè, les rapports de forces étaient en faveur du candidat Boni Yayi qui avait 35 députés au parlement, 46 maires actifs sur le terrain sur 77, 850 conseillers municipaux et communaux et 13.800 conseillers locaux sur 26.000.

Les explications sur l’hyperactivité du chef de l’Etat
A la question de savoir les raisons de la présence permanente de Boni Yayi sur le terrain alors qu’il est à moins de dix-huit mois de la fin de son mandat, le collaborateur direct du président de la République ne cache pas ses analyses. Selon Amos Elègbè, étant réélu pour un mandat de cinq ans, Boni Yayi ne peut pas, à deux ans de la fin, croiser les bras au motif qu’il est en fin de mandat. Cela, pour plusieurs raisons, a énuméré le Conseiller spécial, visiblement très inspiré sur la question. D’abord, justifie-t-il, parce que Yayi Boni n’est pas un roi pour s’asseoir dans son palais et attendre les comptes rendus. Ensuite parce qu’il est à la fois président de la République et chef du Gouvernement. Enfin, depuis qu’il présidait la BOAD, le chef de l’Etat, en tant que planificateur de haut niveau, s’est fait distinguer comme homme de terrain à qui on ne peut pas refuser d’aller lancer des travaux sur le terrain et lui interdire d’aller suivre les mêmes chantiers afin d’accélérer leur réalisation. Les descentes du chef de l’Etat sur le terrain sont légales et participent du principe d’obligation de résultat qui lui est cher, observe l’invité de l’émission de Canal avant de conclure que la présence fréquente de Boni Yayi sur le terrain traduit son attachement à la vertu du travail, au respect qu’il doit à son peuple et au respect de l’obligation de résultat.

Donatien GBAGUIDI

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