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Bénin : plus de la moitié de la population vivra en ville en 2017
Publié le mardi 30 septembre 2014   |  Xinhua


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme; Blaise Ahanhanzo


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Plus de la moitié de la population béninoise vivra en ville, a affirmé lundi à Cotonou, le délégué à l’aménagement du territoire, Sévérin Nsia, à l’ouverture de la première session de l’Assemblée générale du Conseil national du secteur urbain.

M. Nsia a affirmé que l’urbanisme gagne de façon irréversible les différentes contrées du Bénin à un rythme soutenu.

"L’évolution de la population béninoise ne laisse pas l’espace indifférent et les dynamiques démographiques engendrent de facto, des transformations dans l’espace", a-t-il souligné.
En citant une récente étude menée par la direction de l’ aménagement du territoire, cet aménagiste du territoire a affirmé que les grandes agglomérations du Bénin sont marquées par de profondes dynamiques.

"Les constats faits découlent de l’analyse des différentes données (images aériennes, cartes, photos, statistiques) collectées, traitées ainsi que de ce qui ressort des différents échanges organisées autour de l’analyse de ces données, et qui ont regroupé les différents acteurs du développement urbain au Bénin", a-t-il expliqué.

Ainsi, a-t-il poursuivi, des trois axes retenus pour l’analyse, il ressort qu’au plan démographique, la population béninoise s’est multipliée par 5 durant ces 50 dernières années et le taux d’ urbanisation a triplé dans la même période.

"Cette tendance est surtout observée autour des trois principales agglomérations du pays, de telle sorte que Cotonou et ses communes voisines, Porto-Novo et Parakou concentrent à elles seules 20% de la population sur 1,15% du territoire national", a-t- il indiqué.

En ce qui concerne le plan spatial, a-t-il fait observer, les dynamiques s’expriment par des mutations horizontales et verticales.

"Les mutations horizontales se traduisent par un développement extensif de la ville, allant du centre vers la périphérie", a-t-il souligné, précisant qu’au cours des dix dernières années, Cotonou a connu une extension urbaine de l’ordre de 2,5%, alors que ses villes voisines, Seme-Podji et Godomey se sont accrus sur le plan spatial, respectivement de l’ordre de 37% et de 63%.

Quant aux mutations verticales, a-t-il ajouté, elles s’ expriment par une évolution en hauteur du centre-ville notamment.

"Ces mutations spatiales se cristallisent autour de deux enjeux majeurs, notamment la question de transport qui se pose aujourd’ hui avec comme réalité, des parcours de plus en plus longs et la question de l’habitat avec comme nécessité à satisfaire, une demande toujours plus forte de logements décents, et le besoin d’ encadrement de l’offre", a-t-il expliqué.

Enfin s’agissant du plan institutionnel, a-t-il estimé, la décentralisation constitue une donnée importante de la gestion urbaine aujourd’hui.

"Il ressort des analyses menées, la nécessité pour les communes de jouer pleinement et véritablement leur rôle d’aménageur et de développer l’ingénierie urbaine", a-t-il préconisé.
"Ces différents constats constituent désormais une base fiable pour orienter l’action publique en vue d’un meilleur développement des villes béninoises et de leur hinterland", a-t-il fait observer.

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