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Le Matinal N° 4442 du 29/9/2014

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Emmanuel Golou au sujet des déclarations du chef de l’Etat :‘’Que Yayi n’abuse pas de la tolérance des Béninois’’
Publié le mardi 30 septembre 2014   |  Le Matinal


Conférence
© aCotonou.com par DR
Conférence Publique du Président du PSD
Mercredi 12 Juin 2013, Cotonou, Palais des Congrès : Emmanuel Golou effectue sa première sortie politique en tant que Président du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste Photo : M. Emmanuel Golou, Président du Parti Social Démocrate


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C’est avec une grande déception que j’ai lu sur les réseaux sociaux les déclarations du président Boni Yayi au sujet de l’organisation des élections en république du Bénin. Cette déclaration du président Boni Yayi est lourde de conséquences et grave.
Le chef de l’Etat devrait se garder de tenir ce genre de propos surtout que l’état de la démocratie dans notre pays est très inquiétant. J’ai constaté une levé de bouclier des forces vives du pays, ceci est normal parce qu’un chat échaudé à peur de l’eau froide.


Que le chef de l’Etat ne mette pas davantage à mal les acquis de la conférence des Forces vives de la Nation de février 1990. Ce n’est pas une information les élections coûtent mais ne pas les faire parce qu’elles coûtent cher ou les organiser mal a des conséquences plus onéreuses. Nous avons souvenir des péripéties et la marche à pas forcés qui ont jalonné l’élaboration de la liste électorale querellée en 2011, on note que Boni Yayi avait bravé toute opinion tendant à faire entendre raison sur les incohérences dont la liste regorgeait.
Le chef de l’Etat ne doit pas abuser de l’esprit de tolérance des Béninois. Notre pays n’a pas besoin de ces genres de déclarations. La paix semble être fragile, nos populations souffrent déjà assez n’en rajoutons pas avec la peur.

J’invite alors tout le peuple à la vigilance et les institutions constitutionnelles à jouer parfaitement, chacune en ce qui la concerne son rôle pour sauvegarder les acquis démocratiques.
Quant aux forces politiques, la société civile et les confessions religieuses, la vigilance et la veille permanentes doivent être de mise.
Nous n’avons qu’un seul Bénin.

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