Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Fraternité N° 3702 du 29/9/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Projet de budget de l’Assemblée nationale, gestion 2015 : Les députés votent à l’unanimité 12.854.327.307 Fcfa
Publié le mardi 30 septembre 2014   |  Fraternité


L`
© Autre presse par DR
L` Assemblée Nationale


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les députés ont adopté hier le projet de budget de l’Assemblée nationale, gestion 2015. C’était par un vote de 71 voix pour, 00 contre et 00 abstention. D’un montant de 12.854.327.307 Fcfa, ce projet de budget de l’Assemblée nationale a connu un accroissement de 28,03% comparativement au budget de l’institution en cours d’exécution qui est de 10.040.359.534 Fcfa. A en croire le 1er Questeur de l’Assemblée nationale, Djibril Mama Débourou assisté du 2ème Questeur Valentin Aditi Houdé, cet accroissement de 28,3% est « dû essentiellement aux dépenses exceptionnelles qu’exige la fin de la législature, notamment le sevrage des députés non réélus, du personnel contractuel sortant, des membres de la Conférence des Présidents, le renouvellement du matériel roulant des membres de la Conférence des Présidents et des Responsables administratifs, l’acquisition des attributs et du matériel informatique aux députés de la 7ème législature ». Toujours selon le député Djibril Mama Débourou, en dehors des dépenses de fin de législature qui s’élèvent à 2 974 855 193 Fcfa, le projet de budget de l’Assemblée nationale, gestion 2015, serait de 9 879 472 114 Fcfa ; ce qui serait en deçà du montant indiqué par la lettre de cadrage qui est de 10 458 452 000 Fcfa. Le projet de budget de l’Assemblée nationale, gestion 2015, se présente en dépenses réparties, en dépenses non réparties et équipement socio-administratif. Une fois le projet de budget voté, il sera transmis au gouvernement qui va l’intégrer au projet de budget général de l’Etat, gestion 2015, attendu au Parlement pour étude et adoption.

Les dépenses réparties
Les dépenses réparties sont passées de 7 400 309 534 Fcfa en 2014 à 8 981 193 974 Fcfa en 2015, soit une augmentation de 1 580 884 440 Fcfa correspondant à un taux d’accroissement de 21,36%. Ces dépenses comprennent les dépenses de personnel et les achats de biens et services. Les dépenses de personnel s’élèvent à 6 788 518 634 Fcfa en 2015 contre 5 304 430 194 Fcfa en 2014, soit une augmentation de 1 484 088 440 Fcfa correspondant à un taux d’accroissement de 27,98%. Selon le 1er Questeur Djibril Mama Débourou, l’augmentation se justifie par la prise en compte du sevrage des Députés sortants et du personnel contractuel de la Conférence des Présidents sortant, du taux de frais de session des députés qui est passé de 20 000 Fcfa à 25 000 Fcfa, de la prime de fin de législature du personnel du Secrétariat Général Administratif, de la prime vestimentaire et du taux de frais de session du personnel parlementaire qui ont été renforcés de 50%. Les achats de biens et services s’élèvent à 2 192 675 340 Fcfa en 2015 contre 2 095 879 340 Fcfa en 2014, soit une augmentation de 96 796 000 Fcfa correspondant à un taux d’accroissement de 4,62%. Cela se justifie par la prise en compte du sevrage en dotation en carburant des membres de la Conférence des Présidents sortants et du personnel contractuel sortant, de l’acquisition des attributs et des étrennes des députés de la 7ème législature.

Les dépenses non réparties
Les dépenses non réparties s’élèvent à 2 477 633 333 Fcfa en 2015 contre 2 251 800 000 Fcfa en 2014, soit une augmentation de 225 833 333 F CFA correspondant à un taux de croissance de 10,03%. Ces dépenses comprennent les achats de biens et services et les autres transferts courants. Les achats de biens et services s’élèvent à un crédit de 2 282 633 333 Fcfa en 2015 contre 1 994 300 000 Fcfa en 2014, soit une augmentation de 288 333 333 Fcfa correspondant à un taux de 14,46%. Selon le 1er Questeur de l’Assemblée nationale, l’accroissement est dû au renforcement des lignes budgétaires à savoir les frais de transport à l’extérieur, l’Indemnité de mission à l’extérieur des députés, l’assurance (Maladie + prévoyance décès groupe) pour les députés sortants et l’assurance (Maladie + prévoyance décès groupe) pour le personnel contractuel sortant. Les autres transferts courants s’élèvent à 195 000 000 Fcfa en 2015 contre 257 500 000 Fcfa en 2014, soit une diminution de 62 500 000 F CFA correspondant à un taux de régression de -24,27% qui se justifie par la suppression du crédit de remboursement de la contrepartie à l’Acbf, de la contribution de l’Assemblée Nationale à la Cellule d’Analyse des politiques de développement de l’Assemblée nationale (Capan), et du crédit destiné au fonctionnement de la cantine.

L’équipement socio-administratif
Le crédit inscrit au titre de l’équipement socio-administratif s’élève à 1 395 500 000 Fcfa en 2015 contre 388 250 000 Fcfa en 2014, soit une augmentation de 1 007 250 000 Fcfa correspondant à un taux de 259,43%.

Il comprend deux rubriques à savoir les acquisitions de biens et les "autres acquisitions de biens. Les acquisitions de biens comportent les matériels roulants et mobiliers de bureau estimés à 1.205.000.000 Fcfa en 2015 contre 165.000.000 Fcfa en 2014, soit une augmentation de 1.040.000.000 Fcfa correspondant à un taux de croissance de 630,30% qui s’explique par le renouvellement des véhicules du Président de l’Assemblée Nationale, des autres membres de la Conférence des Présidents, de certains responsables du Cabinet et du Secrétariat Général administratif, l’ameublement du nouveau bâtiment en cours de construction au Secrétariat Général Administratif. Quant aux autres acquisitions de biens, elles concernent le matériel de bureau à savoir les appareils fax, des postes téléviseurs, des climatiseurs, le matériel informatique et autres. Ces autres acquisitions coûteront 190 500 000 Fcfa en 2015 contre 223 250 000 Fcfa en 2014, soit une diminution de 32 750 000 Fcfa correspondant à un taux de régression de -14,67% qui résulterait de la suppression de divers crédits inscrits au titre de l’exercice 2014 et dont le renouvellement n’est plus nécessaire en 2015.

 Commentaires