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Célébration de la Journée Internationale de la Paix au Bénin : La CNBU marque d’un cachet spécial l’évènement
Publié le jeudi 2 octobre 2014   |  Educ'Action


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© Autre presse par DR
Le Trophée de Paix du CNBU


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L’organisation des Nations Unies a retenu la date du 21 Septembre, chaque année pour célébrer la paix dans le monde et inviter les peuples à la culture de la paix, de la non violence et de la tolérance. Dans cette veine, la Commission Nationale Béninoise pour l’Unesco (CNBU) dirigée par le professeur certifié d’Histoire-Géographie Marcel N’dah Oya, a jugé nécessaire de donner un cachet inoubliable à l’édition 2014 de cette journée, en sensibilisation les populations de Parakou et environs à la recherche continue de la Paix. Dans cette interview accordée à votre journal Educ’Action, le Secrétaire Général de la CNBU est revenu en détails sur les temps forts de cette célébration.

Educ’Action : Vous avez récemment organisé à Parakou, la journée internationale de la paix, quels ont été les moments forts de cette journée ?

Marcel N’dah Oya : D’abord il faut dire que dans les ministères nous avons le PTA, le plan de travail annuel et dans ce PTA, on inscrit toutes les activités de chaque structure. Donc la journée internationale de la paix s’inscrit dans cette logique. C’est une activité parmi tant d’autres et au lieu de l’organiser tout le temps à Cotonou nous avons choisi le faire à Parakou. Avant cela, une mission de prospection a été faite afin de rencontrer les autorités locales dont le préfet, le maire, et le directeur départemental de l’enseignement secondaire et celui du primaire pour les préparatifs de la fête.

La journée a consisté à faire quoi ?

Nous avons fait une caravane et la caravane c’est pour montrer à la population de Parakou qu’une journée pour la paix existe dans le monde. Il y en a qui ne connaissaient même pas cette journée. Donc on s’est dit qu’en faisant cette caravane on pourrait drainer le monde et ainsi l’idée de cette journée va germer dans les esprits pour que la paix devienne une valeur partagée par tous. Nous avons eu des observations qui ont été faites et nous en tiendront compte pour les éditions prochaines. Nous avons quitté le lycée pour ceux qui connaissent Parakou et la caravane a échoué à la préfecture où nous avons lu une motion, la thématique a toujours été autour de la paix et cette motion a été reçue par Mme le préfet des départements du Borgou et de l’Alibori. Apres cette remise de la motion, nous sommes allés à la mairie où nous avons procédé au lancement officiel de la journée. Notre ministre de tutelle était empêché et a envoyé son Secrétaire Général du Ministère qui a procédé au lancement en présence du maire, de son adjoint et de Madame le préfet. Ce fut un honneur d’être assisté par la première autorité du département.

Vous avez, à l’occasion de cette célébration, distingué des personnalités éprises de paix ?

On s’est dit que pour qu’il ait la paix, il faut que des hommes œuvrent dans l’ombre. Ce qui nous a permis, après un sondage, d’identifier deux personnes, un homme et une femme qui œuvrent pour la paix et de façon symbolique on leur a offert le trophée de la paix. Il s’agit du président des sages de Parakou M. Issakou et Alimatou Abdoulaye, membre du Conseil économique et social (CES) du Bénin.

Qui sont ceux qui vous ont soutenus financièrement dans le cadre de cette activité ?

C’est une activité qui était inscrite dans notre PTA de 2014 et les PTA de directions sont souvent financés par les ministères de tutelle. La CNBU n’a pas un budget autonome. Nous avons une ligne au niveau du MEMP et c’est à travers cette ligne que nous avons pu organiser cette activité. Pour les éditions prochaines nous comptons le faire dans d’autres départements autres que le littoral.

Propos recueillis par Ulrich Vital Ahotondji

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