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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Combat contre l’idée d’un troisième mandat: Ces femmes qui inquiètent Boni YAYI
Publié le lundi 6 octobre 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Premier
© aCotonou.com par DR
Premier Forum sur le Développement Rural en Afrique
Jeudi 02 Mai 2013, Cotonou. Le Président Béninois Boni Yayi lance le Forum sur le Développement Rural en Afrique


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Le Réseau des Femmes Leaders du Bénin est en activité depuis quelques mois. Timidement mais sûrement, il roule en crescendo et a désormais de quoi inquiéter Boni YAYI dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016.
Elles sont là. Elles, ce sont les Femmes Leaders du Bénin. Elles ne semblent pas avoir peur des répressions ni des attaques. Mais elles semblent plutôt sorties du joug de l’actuel régime. Face à l’effet soporifique de la fameuse formule du Chef de l’Etat, « Les femmes, je vous aime ; vous êtes belles », elles semblent avoir décelé les moyens de s’affranchir et de renaître. Désormais, les choses ne seront plus les mêmes. Elles, à l’image de l’Honorable Amissétou AFFO DJOBO, de l’Honorable AHOLOU KEKE et de l’ancienne ministre Mathys ADIDJATOU avec d’autres consœurs, ont décidé de réorienter le peuple, mais surtout, leurs filles, leurs sœurs, leurs mères et mémés, qui certainement comme elles, ont cru en la personne du candidat Boni YAYI en 2006 et en 2011. Elles ont tous participé d’une manière ou d’une autre aux actions du régime depuis 2006. Mais elles sont désormais décidées à rectifier le tir, en sonnant le temps de la repentance, et en déclenchant les ardeurs de la vérité, du combat politique, pour qu’en 2016, leur repentance puisse porter de fruits. Boni YAYI a donc de quoi s’inquiéter. Pour diverses raisons, certains pourraient chercher à les blâmer pour avoir perçu trop tard ce que beaucoup ont perçu assez tôt. Mais le ‘’pécheur’’ qui se repent mérite-t-il toujours l’extrême châtiment (si c’était le sort à lui réserver) ? Lorsque le combat du ‘’pécheur’’ est celui de la sauvegarde de la démocratie, démocratie chère à tout un chacun, a-t-on vraiment des raisons valables de s’ériger contre lui ?
S’il n’est pas possible de connaître avec précision l’importance du rôle joué par les femmes dans ces victoires de 2006 et de 2011, il est à noter tout de même, qu’elles ont été pour beaucoup. Alors quand des femmes, pas des moindres, qui ont cru en l’homme qu’elles désavouent aujourd’hui publiquement, se lèvent pour réunir d’autres femmes qui ont cru ou qu’elles ont conduites à croire comme elles, pour les amener à se désillusionner, il y a de quoi inquiéter l’actuel occupant de la Marina. Ce dernier peine à rassurer sur son effectif départ du pouvoir en 2016 et ses proches collaborateurs ont sorti récemment un slogan « Après nous, c’est nous », qui a davantage plongé dans la circonspection. Entendu le « nous » dans le sens d’un système, celui de Boni YAYI, qui même après 2016, va demeurer, avec ou sans Boni YAYI.


B.D.

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