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La Nation N° 6085 du 6/10/2014

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Célébration de l’aïd el-Kébir : Sous le signe de la paix, de la tolérance ... à Akpakpa Sobetex
Publié le mardi 7 octobre 2014   |  La Nation


Tabaski
© Autre presse par DR
Tabaski 2013 au Bénin : paix, partage et unité nationale : l’essentiel des sermons


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Les fidèles musulmans ont commémoré, samedi 4 octobre dernier, sous la direction de l’imam central de la mosquée de Joncquet, Ousmane Ibrahim, la fête de l’Aïd el-Kébir. C’était à la place Idi d’Akpakpa Sobetex à Cotonou, en présence du ministre d’Etat, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, François A. Abiola, représentant le gouvernement.



Par Didier Pascal DOGUE


«Nous avons prié pour plus de cohésion, de solidarité et d’union pour aller au développement que nous appelons de tous nos vœux », a confié, samedi 4 octobre dernier, à la fin de la prière, le ministre d’Etat, François A. Abiola. Une prière marquée par la ponctualité dont s’est réjoui le ministre d’Etat. Ponctualité à travers laquelle il souhaiterait voir souvent s'illustrer tout le peuple béninois. En de pareils moments de repentance, de prière et de communion, François A. Abiola a fait part du message spécial du chef de l’Etat qui appelle à la cohésion nationale, à la solidarité entre tous les Béninois et au pardon réciproque. S’inscrivant dans le même registre, Ibrahim Ousmane, l’imam central de la mosquée de Jonquet, officiant la prière, a déclaré avoir imploré Dieu pour qu’il accorde la paix et la bénédiction au pays, car pour lui, la fête de l’Aïd El Kébir est liée à la paix. Il a poursuivi que Dieu a accordé la paix contre le feu à Abraham. Dieu a accordé la paix à Ismaël contre le couteau tranchant. «Nous avons prié contre les fléaux et risques sur la Nation afin qu’il y ait la paix», a confié Ibrahim Ousmane qui en a donc profité pour exhorter les fidèles qui ont les moyens à sacrifier un mouton comme cela a été fait à la fin de la prière et comme il a été prescrit dans le Saint Coran. A défaut, il pense qu’il n’y a pas de problème, dès lors que c’est une question de moyens et que cela est encore possible jusqu’à mardi prochain.
La plus grande fête musulmane
Pour Zul Kifl Salami, fidèle musulman présent sur les lieux, l’Aïd El Kébir est la plus grande fête musulmane et constitue l’expression de la soumission profonde des fidèles à Allah. «C’est la commémoration du geste historique d’Abraham qui s’est soumis à Dieu. Allah lui a fait descendre un bélier ; nous témoignons ce geste à travers El Kébir», a expliqué l’ancien ministre. Ainsi, poursuit-il, la deuxième expression de cette soumission réside dans la solidarité inter communautaire. Zul Kifl Salami relève que l’Islam prie pour la paix. Cela se traduit même dans les salutations quotidiennes du musulman. «L’Islam est une religion de paix, de fraternité et de tolérance. Je souhaite que cette paix rayonne sur notre pays et au-delà et qu’il lui permette d’être conduit vers des horizons plus hauts», a-t-il souhaité. Les bêtes à immoler en offrande à Allah, selon les spécialistes, ne doivent être ni boiteuses, encore moins affectées par une quelconque maladie ; et l’on doit également tenir compte de leur âge : soit au moins un an révolu pour le mouton, deux ans pour le bœuf, cinq ans pour le chameau. Et la tradition voudrait que la viande soit partagée en trois parties : une partie en aumône aux voisins, une destinée à la consommation en famille et entre amis et une autre à conserver.Le rituel du sacrifice constitue pour les fidèles, l’occasion d’implorer Allah pour la rémission des péchés, d’effacer les rancœurs envers ses voisins, de se féliciter mutuellement et d’échanger des vœux de tout genre.

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