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Le Matinal N° 4116 du 6/6/2013

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7 juin 2013 Ahouanvoébla au sujet de la situation à la FBF : « Il y a fuite en avant d’un groupe »
Publié le vendredi 7 juin 2013   |  Le Matinal




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Le congrès ordinaire organisé par le Comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) s’est terminé à queue de poisson. Les délégués n’ont pas pu accorder leur violon et le président Anjorin Moucharafou, pour raison de sécurité, s’est retiré. Quelle est votre appréciation de la situation ?


En fait, il n’y a pas eu d’incident. Il y a eu fuite en avant quand un groupe conduit par le président Anjorin Moucharafou et certains congressistes a constaté que tout était perdu, que tout était cuit. Vous savez que nous sommes arrivés pour faire un congrès d’étude et d’adoption du code électoral qui devrait déboucher immédiatement sur l’élection des membres des commissions électorales permanentes et de recours. Lorsque nous avons fini le premier point de l’ordre du jour, qui est l’étude et l’adoption du code électoral, les amendements qui ont été portés par les congressistes d’un camp ont été entièrement pris en charge dans le code électoral.

Justement, où se trouve alors la pomme de discorde ?

L’un des amendements a rapport aux dispositions transitoires de mise en place et attributions de la commission électorale qu’on a dénommée commission électorale ad hoc et commission ad hoc de recours parce que précisément, dans les dispositions de ce code, il y a deux éléments fondamentaux qu’il faut reconnaître. Le premier élément, c’est que la commission électorale permanente et la commission électorale de recours sont mises en place six mois au moins avant le congrès électif du Comité exécutif de la Fédération béninoise de football pour un mandat de quatre ans. Or, par rapport à cette disposition, la remarque, c’est que nous sommes à moins de trois mois du renouvellement du bureau de la Fbf. Cela pose alors un problème puisqu’on dit six mois alors que nous sommes à moins de trois mois de cette échéance. Il y a donc une disposition transitoire qui permet de mettre en place une commission électorale ad hoc et une commission électorale ad hoc de recours. La deuxième remarque, c’est que dans la disposition régulière du code électoral, on dit que les propositions des membres des commissions sont faites par le Comité exécutif de la Fbf. Les dispositions transitoires prévoient dans le cas d’espèce, la désignation des membres des commissions ad hoc par les congressistes. Lorsqu’on a fini d’adopter le premier point, et qu’il a été question d’aller au vote par rapport aux membres des commissions ad hoc, le président Anjorin Moucharafou et dix autres membres du Comité exécutif ont estimé que cela ne valait plus la peine parce qu’ils savent que tout ce qu’ils présenteront serait rejeté. Ils ont compris que c’est le vœu de la majorité des délégués qui passera.

Quelle est la suite à donner à cette situation ?

On aurait pu continuer, mais c’est parce que nous connaissons les textes. Les dispositions statutaires de la Fbf ne me permettaient pas de poursuivre. Il n’est pas bon de forcer les choses dans ce cas d’espèce. Nous avons alors fait constater le départ précipité du président et des quelques membres qui l’ont suivi par un huissier de justice. En dehors des membres minoritaires, nous qui sommes restés à savoir moi Augustin Ahouanvoébla, le président Valère Glèlè, Idelvert Gnikpo et Thiam du Mogas 90 avons décidé de libérer les congressistes majoritaires en attendant l’appel du président Anjorin Moucharafou. Nous sommes donc en attente. S’il veut même, il peut venir en août ; nous serons prêts à reprendre.

Propos recueillis par Michel Essékpagnon (Coll)

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