Mutations des enseignants du Secondaire : La Cosi-Bénin dénonce un complot pour affaiblir le mouvement syndical #aCotonou

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Mutations des enseignants du Secondaire : La Cosi-Bénin dénonce un complot pour affaiblir le mouvement syndical

Publié le mardi 7 octobre 2014 | matinlibre.com

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Le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin), Noël Chadaré

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La Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) affirme ne pas se reconnaitre dans les récentes mutations des enseignants du Secondaire publiées par le ministère de tutelle. Dans une déclaration rendue publique ce lundi, 06 octobre 2014, elle dénonce une manipulation des résultats des travaux de la Commission nationale de mutation.

« Des travailleurs ont été affectés pour fait de grève », c’est l’injustice que dénonce la Confédération des organisations syndicales indépendantes au lendemain des mutations effectuées dans le secteur éducatif, précisément dans l’Enseignement secondaire. Selon la confédération syndicale, le droit de grève étant constitutionnellement reconnu, il est inadmissible que des travailleurs soient mutés pour fait de grève. Ainsi, elle affirme qu’il s’agit simplement d’un acte de discrimination anti syndical, un règlement de comptes visant à affaiblir le mouvement syndical. Dans sa déclaration, le Sg/ Cosi-Bénin, Noël Chadaré dénonce également une manipulation des résultats des travaux de la Commission nationale de mutation, tout en pointant d’un doigt accusateur le Sécretaire général du ministère de l’Enseignement secondaire comme principal auteur de la machination. Se refusant d’admettre ces mutations, la Cosi-Bénin exige du ministre Alassane Soumanou Djemba, l’annulation pure et simple de ces mutations au risque de replonger la prochaine rentrée des classes dans des mouvements de perturbations. Elle invite, par ailleurs, tous ses militants à ne pas s’y conformer en restant à leur poste pour poursuivre la lutte contre l’injustice. A quelques jours seulement de la reprise des classes, cette déclaration vient semer à nouveau le doute quant à une rentrée apaisée des classes. Vivement que l’injustice soit réparée à temps.

Aziz Badarou

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