Après plus de 40 ans d’attente : Porto-Novo gagne enfin sa première Université ( Yayi Boni dans sa démarche de restaurer la ville Capitale) #aCotonou

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Après plus de 40 ans d’attente : Porto-Novo gagne enfin sa première Université ( Yayi Boni dans sa démarche de restaurer la ville Capitale)

Publié le mardi 7 octobre 2014 | matinlibre.com

© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni

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Bientôt une université pour la ville aux trois noms. Porto-Novo la capitale du Bénin, puisque c’est d’elle qu’il s’agit disposera dans quelques mois de sa première Université publique. Ainsi en a décidé le président de la République, Dr Boni Yayi à la suite d’une communication présentée par le Ministre d’Etat, le professeur François Adébayo Abiola lors des séances extraordinaires du conseil des ministres tenues le lundi 29, mardi 30 septembre, le mercredi 1er et jeudi 02 octobre 2014.

Après avoir passé plus de 40ans à courir derrière une université, la toute première de son histoire, le président Boni Yayi et son gouvernement ont décidé de créer à Porto-Novo une université. Une décision prise lors du dernier conseil des Ministres. En attendant le décret de création de cette université et celui des villes de Lokossa, Natitingou également retenues pour abriter des universités, les populations de la cité des aïnonvis peuvent crier victoire et pousser un ouf de soulagement. Un soulagement rendu possible grâce au président Boni Yayi et son gouvernement qui ont répondu favorable à leur cris de cœur. Pour la petite histoire, il faut retenir que c’est depuis les années 1970 que Porto-Novo court derrière une université. L’Université nationale du Bénin devenue aujourd’hui Université d’Abomey Calavi (UAC) a échappé de peu à la ville capitale pour des raisons que nous préférons ne pas exposer ici. Une fois cette université qui devrait être installée dans le 5ème arrondissement de cette ville précisément dans les quartiers Ouando- Akonaboè délocalisée vers Abomey-Calavi ; certains cadres de Porto-Novo se sont réveillés de leur sommeil et ont compris qu’il fallait cesser avec ces querelles inutiles qui conduit à cette délocalisation. C’est ainsi que des démarches ont commencé par être menées pour rattraper ce joyau perdu. Mais rien ne sera obtenu malgré les multiples démarches menées vers les différents régimes qui vont se succéder à la tête du pays. C’est avec le président Boni Yayi que le sujet va refaire surface. Si aujourd’hui, le chef de l’Etat et son gouvernement ont décidé de la création de cette université recherchée depuis 44 ans, l’on pourrait affirmer que c’est dans le souci de faire de Porto-Novo une capitale digne du nom, un pôle de développement. Avec, cette décision, le président Boni Yayi et son Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique viennent de marquer d’un sceau indélébile l’histoire de cette ville.

• Lokossa et Natitingou également retenues pour abriter des Universités

En plus de la ville de Porto-Novo, les villes de Lokossa et Natitingou accueilleront dans les mois à venir des Universités en bonne et due forme portant ainsi à 07 le nombre des universités publiques au Bénin. De deux (02) universités publiques en 2006 au moment où le président Boni Yayi accédait au pouvoir, le Bénin comptera d’ici 2015 sept (07) universités soit cinq (05) universités en moins de dix ans de gestion.

• D’importantes mesures prises pour renforcer les universités existantes

Il faut également signaler qu’au cours de ce conseil extraordinaire des ministres, d’importantes décisions ont été prises pour le renforcement de l’existant et de certains acquis. Ainsi donc, il est décidé de la poursuite de la politique de recrutement de 100 enseignants pour améliorer l’encadrement des étudiants et l’intensification de la formation doctorale ; le renforcement des capacités opérationnelles des nouvelles universités, des centres universitaires et des organes de recherches ; la disponibilité de la connexion à haut débit sur les campus universitaires ; l’organisation d’une réflexion stratégique sur l’ouverture des œuvres universitaires au secteur privé.

Cell.com/ Mesrs

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