En prélude aux prochaines élections professionnelles : Le comité électoral national installé #aCotonou

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En prélude aux prochaines élections professionnelles : Le comité électoral national installé

Publié le vendredi 10 octobre 2014 | La Nation

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Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Conféderation Générale des Travailleurs du Benin (CGTB)

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Avec l’installation officielle des membres du comité électoral national des élections professionnelles intervenue hier jeudi 9 octobre, plus rien ne doit entraver le processus pour l’organisation prochaine desdites élections. Lesquelles en sont à leur troisième édition et consacrent la désignation des confédérations et centrales syndicales les plus représentatives.

Par Josué F. MEHOUENOU

« C’est inédit ce que nous vivons ici aujourd’hui. Aux deux premières éditions, nous n’avons pas observé cette installation officielle. Cela prouve que vous êtes dans la dynamique du réveil et je souhaite que cela se poursuive». Cette intervention du secrétaire général de la Confédération générale des Syndicats des Travailleurs du Bénin (CGTB), Pascal Todjinou, traduit la satisfaction des responsables des organisations syndicales de voir enfin se tenir la troisième édition des élections professionnelles. «Il faut donc y aller vite et bien et que lesdites élections révèlent le vrai visage du monde syndical», ont exprimé d’autres responsables syndicaux, toujours pour illustrer l’importance de ce scrutin. Car, pour eux, «il vaut mieux tard que jamais». Ces doléances, le comité mis en place et installé hier par le ministre du Travail, de la Fonction publique, de la Réforme administrative et institutionnelle, Aboubacar Yaya, les a intégrées. Il travaillera sans doute à combler les attentes des organisations syndicales et à satisfaire les préoccupations de l’employeur qui lui aussi, rêve d’avoir des interlocuteurs valables, crédibles et représentatifs, pour échanger avec lui. L’autre souhait formulé par les représentants de la classe ouvrière, notamment le secrétaire général de la Confédération des Syndicats des Travailleurs du Bénin (CSTB), Paul Essè Iko, c’est de voir le respect de l’expression des votes des travailleurs. Il importe, a-t-il plaidé, que le gouvernement travaille à ce que les organisations les plus représentatives soient celles qui parlent au nom des travailleurs. Avant d’en arriver là, le comité électoral national et ses six comités départementaux devront travailler pour l’organisation d’un scrutin libre et transparent. Toute chose qui passe par une série d’activités et un processus clairement défini. L’arrêté ministériel portant création, attributions, organisation et fonctionnement dudit comité et de ses démembrements est on ne peut plus clair à cet effet, et le directeur général du Travail, Ernest Djagoun, s’est appliqué à l’expliquer. Le comité installé hier est composé de huit représentants de l’administration émanant des ministères en charge de la Justice, de l’Enseignement secondaire, de la Santé, des Enseignements maternel et primaire, de l’Agriculture, du Travail,… Les autres membres proviennent du Conseil national du Patronat auxquels s’ajoutent un représentant de chaque organisation candidate et une personne ressource spécialiste des questions électorales recrutée par appel à candidatures. Ceux-ci, une fois installés dans leurs fonctions, le ministre Aboubacar Yaya leur a rappelé l’importance de leurs missions et les attentes placées en eux. «L’enjeu est de taille, il ne s’agit pas de n’importe quelle élection, mais des élections professionnelles », a fait savoir le ministre. «Nous sommes en retard et il faut qu’on aille vite et très vite», a-t-il insisté. Seulement, ces exigences ne devraient pas, selon lui, faire entorse à l’organisation d’un scrutin transparent et sans contestation.

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