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La Nation N° 6091 du 14/10/2014

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Transformation des produits agricoles : A quand le démarrage effectif des activités des usines ?
Publié le mardi 14 octobre 2014   |  La Nation


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© Autre presse par DR
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Mises en place depuis près de deux ans, les usines de transformation des produits agricoles tardent à démarrer leurs activités. Et le seul problème aujourd'hui à la base du blocage du démarrage des activités desdites usines est le mode de gestion qu’il faut. A en croire le directeur de l’Agence de développement de la mécanisation agricole (ADEMA), Gérard Pierre Olodo, c'est à ce niveau que le processus de mise en marche de ces usines est bloqué.


Pourquoi les usines de transformation de produits agricoles tardent-elles à fonctionner ? Quelles sont les réalités auxquelles elles sont confrontées? Quels sont les ajustements techniques qui manquent pour la mise en service de ces usines ? Plus de deux ans après l’installation de ces usines, beaucoup s’attendaient à les voir fonctionner immédiatement. Mais jusqu’à aujourd’hui, rien. Et c’est pour prendre connaissance de ce qui bloque le démarrage des activités de ces usines que le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Azizou Issa y a fait une descente jeudi dernier.
Logique de transformer sur place
En mettant en place les usines de transformation des produits agricoles il y a environ deux ans, le gouvernement était dans la logique de transformer sur place certains produits agricoles qui pourrissent après leur production. C’est le cas des tomates dans la commune de Kpomassè, l’ananas dans la commune d’Allada, l’orange dans la commune de Za-kpota et la mangue dans le département de l’Atacora. Six au total à être construites, ces usines de transformation sont considérées comme des éléphants blancs. La descente du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche lui a permis de constater, d'examiner et d'apprécier les derniers réglages techniques nécessaires pour le démarrage effectif des usines. «Après la descente du chef de l'Etat dans les usines, nous sommes venus ici comme son œil technique pour inspecter et mieux appréhender ce qui reste à faire», explique Azizou Issa à la première étape, celle de l'usine de transformation d'ananas en jus de la commune d'Allada. Cette visite a été effectuée sous la conduite du directeur de l'Agence de développement de la mécanisation agricole (ADEMA), Gérard Pierre Olodo. Ici, la délégation ministérielle avec à sa tête le ministre Azizou Issa a parcouru tous les compartiments de l'usine aux fins de comprendre son fonctionnement. Mais aussi et surtout d'appréhender les réalités techniques et les contingences administratives auxquelles elle est confrontée et qui enrhumeraient son fonctionnement. «En quoi le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche peut-elle être utile pour l'effectivité du fonctionnement de l'usine ?», s’est interrogé le ministre au terme de la visite. En raison de la priorité de l'initiative privée dans les politiques de développement et surtout agricole, Azizou Issa est allé prendre connaissance des difficultés de cette unité. Ceci pour savoir dans quelle mesure le gouvernement, comme à son habitude, peut les accompagner pour le développement des filières agricoles.
Quid de l’usine de transformation de tomate
Quant à l'usine de transformation de tomate en purée de la commune de Kpomassè, la démarche n’a pas changé. Après la visite de toutes les subdivisions de l'usine, le ministre a reçu des explications sur le fonctionnement avant d'échanger avec les acteurs agricoles présents. Il ressort des échanges, en effet, que chacune des usines est dotée d'une capacité de transformation de 3000 tonnes de matières premières (ananas ou tomates). En réalité, ces usines ne souffrent d'aucune défaillance technique. «Toutes les usines sont fonctionnelles. Elles peuvent commencer par travailler. Nous les avons construites, réceptionnées, testées... », a rassuré le directeur de l’ADEMA. Pour Gérard Pierre Olodo, le seul problème aujourd'hui est le mode de gestion de ces usines. Faut-il que ce soit l'Etat qui gère? Ou faut-il que l'Etat le confie à un privé ou carrément envisager une co-gestion ?, s'interroge-t-il. A l'en croire, c'est à ce niveau que le processus de fonctionnement de ces usines est bloqué. Et le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche entend remonter les inquiétudes au niveau du Conseil des ministres pour que les goulots d'étranglement soient levés. Pour que toutes les usines soient fonctionnelles dans les plus brefs délais. Aussi bien celle de transformation de noix de palme en amandes comestibles de Parakou que celle de transformation de mangue en jus de Natitingou et d'orange en jus de Za-Kpota.
Le cas de l’usine d’assemblage et de montage de Ouidah
Etendue sur trois hectares, l’usine d’assemblage et de montage des machines agricoles de la commune de Ouidah a pour vocation la mise à disposition de 2000 tracteurs par an aux producteurs. Au niveau de cette usine, c’est l'entreprise indienne Angélique International Limited qui assure la réalisation des travaux. Ici, le ministre en charge de l’Agriculture a eu des explications selon lesquelles dès le 30 décembre prochain, les cents premiers tracteurs vont être produits. «Nous sommes heureux que la vision du chef de l'Etat se concrétise. Et l'investissement en cours ici permettra dans les années à venir de booster les rendements dans toutes les spéculations agricoles», se réjouit le ministre Azizou Issa.

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