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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Grève pour non-paiement d’indemnités: A quand la clarification ?
Publié le mercredi 15 octobre 2014   |  Le Confrère de la Matinée




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Trop de revendications conduisent aux mouvements de débrayage. Mais celles liées aux indemnités paraissent ahurissantes pour leur nombre impressionnant.

Les revendications de travailleurs en cas de crise sociale visent toutes l’amélioration des conditions de travail et surtout de vie de ces agents publics. Et très souvent, ce sont les salaires qui occupent la plus large part des attentes à satisfaire.
Outre la revalorisation des traitements mensuels dans leurs indices respectifs, il y a dans cet arsenal salarial, la difficile question des indemnités et autres primes dont la proportion dépasse dans une certaine mesure, l’entendement.
Tenez, ce qui fâche les administratifs du secteur de la santé actuellement, c’est cette question importante dont il est quasiment impossible pour le gouvernement de se débarrasser. Il s’agit évidemment, des indemnités et autres primes qui viennent se greffer allègrement aux émoluments des agents publics.

Diversité et énormité des primes et indemnités
Ce qui frappe dans le cas d’espèce, et ce, selon nos sources, c’est le nombre impressionnant de ces sources de revenus. Dans certains départements ministériels dont nous taisons les noms, elles sont, ces primes et indemnités, au nombre de sept (07). Dans d’autres par contre, elles avoisinent trois (03). Cette disparité dans le traitement des agents par le même employeur est source d’autres difficultés et des travailleurs s’estiment lésés par rapport à d’autres.
Par ailleurs, c’est le montant appliqué à certains corps qui pose problème. Le Bénin étant friand de diplômes et non du rendement et la nature de l’activité, il est loisible de voir des cadres de l’administration moins occupés qui s’adjugent de faramineuses sommes au titre de ces primes et indemnités. Il en est qui gagnent dix fois voire plus ce que peut gagner un petit agent de niveau inférieur mais plus utilisé.
Des agents nous ont confié qu’ils gagnent cinq, six fois et plus que leurs salaires en matière d’indemnités et de primes. C’est alors qu’il est facile de rencontrer un agent dont le salaire mensuel tourne autour 60.000FCFA mais dont les primes et indemnités avoisineraient 700.000FCFA ou plus. C’est pourquoi cela préoccupe si tant. En dehors des O.M. (ordres de mission) qu’on multiplie à volonté, les travailleurs du secteur public se retrouvent dans une véritable sinécure. Et l’Etat met du temps pour réveiller la conscience générale à cette réalité saisissante et déconcertante.
Il faut donc clarifier la situation des indemnités et primes, soit en les harmonisant, soit en les liant à des fonctions dont la qualité nécessite cela. La prime doit primer un bon résultat au lieu d’être un acquis automatiquement dû et exigible à temps et à contre temps.


Félix MAHOUGNON

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