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Fraternité N° 3715 du 16/10/2014

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Pour juguler la crise à l’Ecole nationale de magistrature : Chrysal Aguidioli Kénoukon recommande des assises de vérit
Publié le vendredi 17 octobre 2014   |  Fraternité




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Ça grogne à l’Ecole nationale de la magistrature (Enam). Au cœur de cette brouille, le traitement différentielle du personnel. Révolté par cette discrimination, Chrysal Aguidioli Kénoukon, à la tête de deux filières dites spéciales depuis 2012 et qui n’a jamais été confirmé coordonnateur comme ses pairs expose les problèmes de l’Enam à la presse. A l’en croire, les commérages, le non respect des sentiments des autres, l’intolérance face aux opinions des collaborateurs, l’allergie au droit à la différence… sont autant de maux qui minent l’école de magistrature. L’autre pomme de discorde c’est le recrutement de jeunes assistants devant prendre la relève de certains enseignants. « Le recrutement des jeunes assistants fait partie de la doléance de certains collègues et coordonnateurs qui, voyant la menace planée sur certaines filières, avaient suggéré aux dirigeants d’alors de commencer par recruter de façon progressive les meilleurs de nos étudiants du cycle II et de les accompagner dans leur études pour certaines disciplines spécifiques… Mais le recrutement qui vient d’être fait concerne beaucoup plus l’accompagnement des jeunes en droit d’une manière générale plutôt que de les accompagner à faire leur thèse dans les disciplines spécifiques dans lesquelles l’Enam n’a aucun enseignant permanent », a-t-il expliqué. Pour corriger les disparités sociales, Chrysal Aguidioli Kénoukon exige, la restitution de ses frais de coordination au même taux que les autres coordonnateurs spéciaux, le paiement des frais d’évaluation des mémoires conforment à ce qui est retenu. « La situation que nous vivons est une crise exceptionnelle qui peut nous conduire aux déboires desquels l’Enam est sortie il y a quelques années », prévient-il. A l’en croire, pour sortir de cette crise, il faut une assise de vérité. « Ceci pourrait se faire autour d’une table de dialogue social, représentant tous les acteurs de l’Enam, service par service, filière par filière pour exprimer ce qui ne va pas et faire leurs propositions pour une sortie de crise », a-t-il conclu.

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