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Election au Bénin : l’ombre d’Ebola hante les meetings politiques
Publié le samedi 18 octobre 2014   |  24 heures au Bénin


Lutte
© AFP par dr
Lutte contre le virus Ebola
septembre 2014


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Prévues pour se tenir depuis l’an dernier, les élections communales et locales n’ont pu avoir lieu. Les raisons sont multiples. Mais leur organisation est imminente et les peuples béninois s’en réjouissent. Mais au fur et à mesure que ces élections s’approchent, se précise l’angoisse de la gestion des campagnes dans un climat où la menace de propagation du virus Ebola est réelle.

Dans les pays touchés par la fièvre hémorragique à virus ébola, les rassemblements sont interdits pour limiter la propagation de l’épidémie. Il en est ainsi, par exemple des pays comme la Guinée, le Libéria, la Sierra Léone, etc. Le Bénin n’en est pas encore là. Et pour cause, il n’y a pas encore officiellement été identifié un cas. Cependant, la menace est là et il faut le reconnaitre. Le doute sur le système de surveillance actuellement mis en place est manifeste. Et cela n’est que caractéristique du système sanitaire du Bénin ; un système défaillant, obsolète et inefficiente avec un déficit en infrastructures.
En réalité, nous sommes dans un contexte de mobilité extrême des populations du monde, en général et celles de l’Afrique de l’ouest, en particulier. Il est fréquent de retrouver un guinéen au Togo un jour et au Cameroun le lendemain comme il l’est à un Sierra léonais de faire un aller retour Sierra Léone-Bénin-Sierra Léone en l’espace de 3 jours. Dans ce contexte là, nul ne doit mésestimer le risque qu’est ébola. Dès lors, le virus peut se retrouver à l’intérieur de nos frontières en un rien de temps, s’il ne l’est pas encore. Du coup, les occasions de rassemblement devraient être fortement limitées.

Mais les élections arrivent et il sera difficile d’interdire aux candidats d’organiser les meetings. L’Etat devra t-il, quand même le faire ? Cette hypothèse semble improbable. Comment pourra t-il alors gérer la situation ? Ces élections ne sont-elles pas des portes toutes ouvertes au pire ? Cette problématique est bien d’actualité.

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