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La Presse du Jour N° 2240 du 17/10/2014

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Refus de renouvellement des passeports de Talon et de Boco : Yayi face à la parole donnée à Hollande
Publié le lundi 20 octobre 2014   |  La Presse du Jour


Yayi
© Le Matinal par DR
Yayi Boni , President du Benin


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Depuis que nous avons publié notre papier intitulé : «Refus de renouvellement des passeports de Talon et Boco : Encore une crise inutile pour Yayi (l’image du Bénin à nouveau dehors…)», le dossier de nos compatriotes Patrice Talon et Olivier Boco semble ne pas avoir bougé. A cette étape, c’est clair que c’est la parole donnée par Boni Yayi à François Hollande dans le processus du pardon qui est en jeu.
Quand on observe le contexte actuel, on se demande vraiment si le Bénin a besoin de cela aujourd’hui. Une crise inutile liée au refus de renouvellement des passeports de Patrice Talon et Olivier Boco. Ce qui pose le problème de la crédibilité de la parole donnée par un Chef d’Etat à un autre. Ce qui est gênant, c’est l’image de notre pays qui est en jeu. Le Bénin, qu’on le veuille ou non, est déjà dans les viseurs de la Communauté internationale à cause, entre autres, des élections communales, municipales et locales non organisées à bonne date. Pour partir par la grande porte en 2016, Yayi n’a pas besoin de ça. Il doit instruire les services compétents, donner les instructions fermes pour qu’en moins de 24 heures, les passeports de nos compatriotes soient établis. Puisque Patrice Talon et Olivier Boco ne sont pas déclarés apatrides qu’on le sache ! Juridiquement, aucune charge ne pèse sur eux. Il n’y a donc aucune raison à ne pas accéder à leur requête. En ne le faisant pas, on fait d’eux des réfugiés. Le comble dans cette affaire, c’est le dossier de tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat dont on a désormais tourné la page avec, il faut le reconnaitre, l’idée géniale du Président de la République d’accorder le pardon aux prévenus. Seulement, avec le refus de renouvellement des passeports de nos compatriotes, la Communauté internationale pourrait penser que ce pardon est un coup monté. A moins de 18 mois du terme de son mandat, il revient à Yayi de s’éviter cette issue. Depuis l’historique conférence nationale des forces vives, le Bénin n’a plus de réfugié politique. Mais ce qui se passe actuellement est une mauvaise image pour le pays.


Jean-Marie Sèdolo

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