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Le Matinal N° 4456 du 17/10/2014

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Nicaise Fagnon au sujet du point financier de la Lépi :« Je ne vais pas le dire sur une chaîne de radio »
Publié le mardi 21 octobre 2014   |  Le Matinal


Nicaise
© Fraternité par DR
Nicaise Fagnon, initiateur de la commission parlementaire d’enquête sur la gestion du fonds Fadec


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Le Coordonnateur au Budget du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) Nicaise Fagnon s’est abstenu de faire le point financier d’étape et les besoins de l’organe en ressources pour la suite du processus de réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Il trouve que le moment n’est pas approprié et que c’est une information qu’il doit communiquer au gouvernement. (Lire l’intégralité de sa déclaration).


La demande qu’on leur a faite n’est pas une demande de 9 milliards, contrairement à ce que Kassa a dit. Chacun d’eux raconte ce qui lui plait. Ils savent très bien que ce n’est pas cela. Ce n’est pas une demande de 9 milliards. Quand on a fait le premier budget, c’était 13 milliards, 655. Quand ils ont entamé la campagne pour dire que ce n’était pas bien, on a réduit à 9.8milliards et après on a introduit un budget d’environ 4 milliards. Donc, vous êtes d’accord avec moi que ce n’est pas une affaire de 9 milliards. Quand on est venu, il y avait un reliquat de la Cps d’environ 500 millions qu’ils ont mis deux mois pour créditer notre compte. Ensuite, il a fallu attendre après notre arrivée, 6 mois et demi pour qu’on commence par nous donner 500 millions. C’est dire que nous avions reçu 2 milliards entre novembre et décembre 2013. Au total, pour toute l’année 2013, nous avions reçu 2 milliards 600 millions. En janvier 2014, nous avions reçu 1.5 milliards et c’est 5 mois après que nous avions reçu 2 milliards. 5 mois après, c’était le 3 juin. C’est quand on a commencé par faire le bruit que le seul mois de septembre a enregistré 2.5 milliards. Le seul mois de septembre 2014. Mais toute l’année 2013, en 8 mois, on nous a donné que 2.6 milliards. Or, le projet était fait pour être terminé en 8 mois. Donc, quand ils disent que ce n’est pas une affaire d’argent, c’est ne pas reconnaître honnêtement ce qui est. Puisque pour le mois de septembre, tout le monde a vu dans quelles conditions on nous a donné 1.5 milliards. Aujourd’hui, nous nous afférons pour qu’effectivement les délais qu’on a donné, on se plie en 4 pour pouvoir le faire. Cependant, l’argent n’achète pas le temps. Cela veut dire que si on avait reçu les sous depuis 2013, comme on a bien voulu nous donner dans le seul mois de septembre 2014, on ne serait plus là où on est. Je ne veux pas dire que le retard est uniquement lié à l’argent. Quand nous-mêmes, on a appelé les citoyens pour dire voilà, vous avez deux semaines pour donner vos noms, les deux semaines n’ont pas suffi et on a dû doubler. Donc, on a augmenté deux semaines. Cela aussi participe du retard. Les gens ont attendu le dernier moment ; on a du rallonger d’une semaine et encore d’une autre semaine. Lorsqu’on a voulu faire la lecture optique des documents, des imprimés qu’on a collectés sur le terrain, on a prévu un mois et demi mais il a été nécessaire de le faire en 10 mois. Donc, voilà un peu les péripéties. Mais là où on est, on s’apprête à charger les kits. On a déjà apprêté les kits biométriques ; on a déjà identifié ceux qui ont fait l’audit participatif et qui était dans notre base depuis 2011. On a identifié là, un effectif important. On a déjà apprêté la liste pour ceux qui peuvent être appelés pour faire l’enregistrement complémentaire. Cela aussi, c’est un effectif important. Donc, là on est à la phase de chargement de kits. Quand on va charger les kits, il faut qu’on aille sur le terrain pour collecter les données biométriques sur ceux qui sont omis. Mais à cette occasion, on va afficher la liste telle que c’est issu de l’audit participatif pour permettre à ceux qui étaient dans la base, de voir si on a bien écrit leur nom, si on a respecté leur choix par rapport aux centres de vote et à tout le monde de s’identifier et de voir s’il y a encore des omis. Ce qui n’est pas invraisemblable. Donc, on veut déjà faire cela à cette étape-ci. On ne va pas attendre la fin pour le faire. On estime que les corrections matérielles, on va les faire. Ce n’est pas des corrections de profondeur, ce qui permet de rassurer tout le monde. Une fois qu’on aura traité ceux qui sont omis, dont on va prendre la photo, l’empreinte digitale, on va maintenant procéder au dédoublonnage c’est-à-dire établir les individus qui apparaissent dans la base plusieurs fois. C’est tout.

Peut-on avoir une idée du point à mis parcours et de vos besoins en ressources financières ?

Moi, je ne vais pas le dire sur une chaîne de radio parce que c’est une information que je dois communiquer au gouvernement d’ici à quelques heures. Depuis que le ministre nous a réunis, on a fait un travail avec ses services techniques. Donc, vous convenez avec moi que ce ne sera pas responsable de ma part que je me mette à dire, il nous faut ci ou ça, qu’on n’a pas donné le complément. Mais le complément, ce qu’il faut que vous comprenez, nous ne travaillons par que pour faire voter les gens pour les municipales et les législatives. Nous travaillons pour bâtir une base de données qui intègre les jeunes adolescents de 12 ans à moins de 18 ans. Cela veut dire que le coût du travail que nous faisons ne doit pas être vu que par rapport aux élections à venir. En termes d’économie de charge jusqu’en 2021, c’est-à-dire que ce n’est qu’après 2021 qu’on peut engager la même opération (la liste).

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