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Micro-crédits pour la campagne cotonnière 2013-2014: De Banikoara à Tchaourou, les producteurs de coton saluent l’initiative du Chef de l’Etat
Publié le lundi 10 juin 2013   |  L`événement Précis


Micro-crédits
© Autre presse par DR
Micro-crédits pour la campagne cotonnière 2013-2014: De Banikoara à Tchaourou, les producteurs de coton saluent l’initiative du Chef de l’Etat


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Tout est mis en place pour une campagne cotonnière 2013-2014 réussie. Jouant sa partition dans la mise en place du Crédit spécial d’appui aux cotonculteurs pour la gestion de la soudure (CSAC-GS), la ministre en charge de la micro finance est allée rassurer les producteurs de coton au sujet de l’accompagnement décidé par le gouvernement. Que ce soit à Djougou, à Kèrou, à Banikoara comme à Kandi, Mme Sofiatou Onifadé Baba Moussa a porté le message d’assurance et d’espoir du Chef de l’Etat et de tout son gouvernement à l’endroit des producteurs de coton. Pour l’autorité, la filière coton fait l’objet d’une attention soutenue du gouvernement du Dr Boni Yayi qui lui-même accorde à cette filière une importance capitale. C’est d’ailleurs ce qui justifie la mise en place de plusieurs appuis dont le Crédit spécial d’appui aux cotonculteurs pour la gestion de la soudure. Pour elle, cette intervention qui est à sa deuxième édition tient beaucoup à cœur au Chef de l’Etat. « C’est conscient du succès remporté par la première édition de cette intervention que le gouvernement a décidé de la renforcer en portant à 3,4 milliards de F Cfa la cagnotte au cours de cette campagne contre 2,4 milliards pour la campagne écoulée, soit une augmentation d’un milliard de F Cfa », a révélé la ministre de la micro finance. « Dans la première répartition qui est faite pour le lancement, un montant total de plus de 718 millions revient au département de l’Atacora. De ce montant, la part imputable à la commune de Kèrou est de 246.370.960 F Cfa contre 206 millions de F Cfa au titre de la campagne 2012-2013 », a-t-elle poursuivi avant d’indiquer qu’il importe de noter que ces répartitions sont susceptibles de réajustement au fur et à mesure de l’évolution de la campagne. Madame Sofiatou Onifadé Baba Moussa a invité les producteurs à suivre les conseils de l’encadrement et à prendre soin de leurs champs. Elle a aussi invité chaque acteur impliqué dans la gestion de ce crédit à jouer pleinement sa partition. Pour elle, le Chef de l’Etat est décidé à relever le défi de la croissance inclusive du Bénin, et cela passe par l’accroissement de la production cotonnière aussi. Selon elle, c’est d’ailleurs à ce prix que le pays pourra se doter des écoles, des centres de santé et autres infrastructures sociocommunautaires sans avoir à tendre la main.

De vibrants témoignages
De Djougou à Kandi en passant par Kèrou et Banikoara, les témoignages sont émouvants et apportent la preuve du rôle combien important joué par le CSAC/GS dans l’atteinte des résultats enregistrés par la campagne cotonnière 2012-2013. « Nous remercions beaucoup le Chef de l’Etat pour avoir initié ce crédit sans lequel, on ne pouvait pas atteindre les objectifs de production qu’on s’est fixés. Grâce à ce crédit, Djougou a donc pu faire 11.000 tonnes de coton l’année dernière.

Nous souhaitons que pour cette campagne, le montant de ce crédit passe du simple au double », a dit le responsable des producteurs de Djougou qui a, par ailleurs, exhorté ses collègues au respect de leurs engagements afin que Djougou qui a remboursé à 100 % les crédits pris lors de la campagne écoulée, garde toujours ce flambeau. Comme à Parakou et Tchaourou, c’était la grande liesse chez les populations. A Banikoara, Kassimou Labo Goumbi, Responsable du développement rural, a salué l’avènement de ce crédit qui a permis au cours de la campagne 2012-2013 d’emblaver 62.817 ha. « Les 100 % des 327 millions de F Cfa qui ont été mis en place ont été remboursés par les producteurs », a aussi confirmé M. Goumbi. Pour la campagne 2013-2014, il a rassuré les uns et les autres que l’engagement de l’encadrement ne fera pas défaut afin de parvenir à des résultats probants, surtout que des corrections appropriées ont été apportées. Moussa Inoussa qui, au cours de la campagne 2012-2013 a reçu un crédit de 300.000 F Cfa, a apporté le témoignage selon lequel il ne pouvait rien faire sans ce crédit qui lui a permis d’engager très tôt des manœuvres pour le labour et la récolte sans difficulté.

A la Maison des jeunes de Kèrou, les producteurs se sont fortement mobilisés pour accueillir la délégation ministérielle. Mme Dafia Abiba Wassangari, maire de la localité a salué les efforts que ne cesse de consentir le gouvernement pour booster la production cotonnière. Elle sera suivie du Responsable de développement rural de Kèrou pour qui, la première expérience du Crédit spécial d’appui aux cotonculteurs pour la gestion de la soudure a été un grand succès, surtout dans le bassin cotonnier de Kèrou où 22.000 tonnes de coton ont été produites. Il a plaidé pour que la cagnotte qui sera allouée à Kèrou pour la campagne 2013-2014 soit revue à la hausse compte tenu des besoins exprimés par les producteurs. Tout comme à Djougou, les responsables des producteurs de Kèrou, de Banikoara et de Kandi ont attiré l’attention de leurs collègues sur la nécessité de garder le cap bon-payeur qu’ils assurent depuis la première édition du CSAC-GS. Il faut rappeler qu’à Kèrou, les 206 millions de F Cfa de crédits aux cotonculteurs au titre de la campagne 2012-2013 ont été remboursés à 100 %.

Sofiatou Onifadé Baba-Moussa sensibilise les femmes
Durant cette tournée, le ministre Sofiatou Onifadé Baba-Moussa a dit toute sa joie de se retrouver avec les femmes dans le monde de la micro finance déjà connu de loin, pour son engagement aux cotés des populations démunies. Elle a félicité les acteurs pour ce qui est fait jusque-là tout en les invitant à faire davantage. En somme, il sera question pour la ministre en charge de la micro finance, de poursuivre ce qui se faisait avec un renforcement des acquis et une partition perceptible pour corriger les éventuelles faiblesses ; travailler à la mobilisation de nouvelles ressources afin de répondre à plus de besoins. La sensibilisation était au cœur des échanges avec les femmes et autres acteurs du domaine de la micro finance. A ce propos, le ministre a exhorté les bénéficiaires à prendre leur destin en main et à ne céder à aucune forme de manipulation. Aux autres acteurs du secteur, notamment les SFD (Structures financières décentralisées), elle a recommandé encore plus de professionnalisme tout en réaffirmant sa disponibilité à l’écoute des uns et des autres.

Emmanuel GBETO

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