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Fraternité N° 3716 du 17/10/2014

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Bénin : Le Président de la Cour suprême Tournée à Sèmè-Kraké
Publié le jeudi 23 octobre 2014   |  Fraternité


Ousmane
© aCotonou.com par TOP
Ousmane Batoko, Président de la Cour Suprême du Bénin


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Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko et les membres de la délégation qu’il conduit depuis le lundi dernier dans le cadre d’une tournée dans les juridictions de fond des départements de l’Ouémé et du Plateau ont poursuivi leur périple hier. Le poste spécial de police de la frontière bénino-nigériane à Owodé, le poste spécial de police de la frontière bénino-nigériane à Kraké Plage, la Brigade de gendarmerie de Sèmè-Podji, la Brigade routière de Sèmè-Podji, la Brigade de gendarmerie d’Agbangandan et le Commissariat spécial de police d’Agbangandan sont les lieux visités par les membres de la délégation. Des doléances, les responsables des unités visitées en ont faites. De la modernisation de l’application des textes de lois aux difficultés rencontrées par les Officiers de police judiciaire (Opj) dans l’exercice de leur fonction en passant par le manque de ressources, humaines, financières, et matérielles sans oublier l’hygiène et l’assainissement dans les unités, tout a été évoqué au président de la Cour suprême, Ousmane Batoko et au Garde des sceaux, Valentin Djènontin. Pour le président Ousmane Batoko, si les difficultés évoquées sont une évidence, il n’en demeure pas moins que les Opj doivent exercer leur métier en se conforment aux dispositions légales en vigueur en République du Bénin. D’ailleurs, à chacun des postes de police et à chacune des brigades visités, le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, a rappelé aux responsables de ces unités que la tournée vise à venir constater la manière dont la loi et les droits des justiciables sont respectés. « …Notre souci est de venir nous assurer que ce qui doit être fait pour que la loi soit respectée est fait. C’est en respectant la loi qu’elle vous protège. Vous avez besoin d’être couverts par la loi… », a précisé Ousmane Batoko. Aussi, a-t-il profité de la journée d’hier pour inviter les Officiers de police judiciaire (Opj) dans les différentes unités visitées à une séance d’échange au bureau d’Arrondissement de Sèmè-Podji autour du thème « le régime juridique de la Cour suprême en République du Bénin » ; une communication présentée par l’Avocat général au Parquet général près la Cour suprême, Onésine Gérard Madodé. Ceci, pour faire comprendre aux participants que leur droit de garder à vue tout justiciable ne doit en aucun cas empiéter sur les droits de ceux qu’ils gardent à vue. Il faut noter que le président Ousmane Batoko, n’a pas caché ses impressions du point de vue abnégation au travail des forces de sécurités publique rencontrées.

(Lire ci-dessous les impressions du président Ousmane Batoko après ses échanges avec les Officiers de police judiciaire dans Sèmè-Podji)
Impressions du président Ousmane Batoko après ses échanges avec les Opj
« …Ce qui nous a le plus marqué, c’est le volontarisme dont tous ceux qui nous accueillent ont fait montre. Nous avons vu des hommes véritablement décidés à accomplir leur mission malgré la situation de dénuement dans laquelle ils se trouvent. Nous avons aussi eu à faire à des hommes de droit. Malgré tout, ils savaient pertinemment jusqu’où ils pouvaient aller et jusqu’où ils ne peuvent pas aller pour rester dans les limites du droit et de la loi, étant entendu que les relations qu’ils ont avec les populations sont des relations au quotidien, des relations qui leur permettent d’apporter du soulagement à certaines personnes et malheureusement des relations dans lesquelles ils sont parfois amenés à porter atteinte au droit d’aller et de venir d’autres encore. Personnellement, je peux dire qu’il y a de quoi à être fier de nos forces de sécurité. Je leur ai dit que nous ne sommes pas des politiques et que nous ne sommes pas venus leur faire des promesses, même si leur situation de dénuement les amène à se poser des questions de légitimité. Lorsque c’est le Commandant de brigade qui se débrouille pour présenter un prévenu au Procureur de la République, il y a de quoi à s’interroger… »
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN

Karim O. ANONRIN

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