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La Presse du Jour N° 2240 du 17/10/2014

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Etape d’Ifangni, Avrankou,Adjarra,Dangbo Azowilssè , Adjohoun et Bonou : Ousmane Batoko prône le bon accueil des justiciables
Publié le jeudi 23 octobre 2014   |  La Presse du Jour


Ousmane
© Autre presse par DR
Ousmane Batoko, le premier vice-président du CSM


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Les commissariats et gendarmeries d’Avrankou, Adjarra, Dangbo Azowlissè, Adjohoun et Bonou ont reçu hier mercredi 22 octobre 2014, la visite du Président de la Cour Suprême Ousmane Batoko. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tournée de travail organisée par la Cour suprême dans les juridictions et les centres de détention des départements de l’Ouémé et du Plateau entamée depuis le lundi dernier. C’était une occasion pour M. Batoko de prôner le bon accueil des justiciables dans les commissariats et gendarmeries des localités visitées.
Les Brigades territoriales de gendarmerie et les commissariats ne doivent pas être des lieux de torture. Les justiciables qui viennent vers ces unités de sécurité ne doivent pas se plaindre de l’accueil souvent déplorable. Le respect des libertés et des droits de l’Homme commence par l’accueil des justiciables. Voilà la quintessence du message fort du Président de la Cour Suprême Ousmane Batoko à l’endroit des agents de sécurité publique des commissariats et brigades territoriales des localités visitées. Les policiers et gendarmes en service dans les localités visitées semblent bien comprendre le message du président Batoko qui a été assez clair. A toutes les étapes de ce périple, il a laissé entendre que le justiciable a droit à un minimum de respect. Il a voulu faire comprendre l’importance que constitue le respect des droits des individus. Puisque chaque citoyen a des droits que lui reconnaît la Constitution. Et ces acquis doivent être respectés quelque soit la position du citoyen. La justice selon lui est au pacte de la démocratie. Il urge que les policiers et les gendarmes évitent « des comportements déviants et des abus dans l’exercice de leur métier ». De ses exhortations aux agents de sécurité rencontrés, l’on pouvait entendre « faudrait pas que le citoyen normal ait la peur de venir au commissariat ou à la brigade pour exercer son droit » A la Brigade territoriale d’Ifangni, le président Batoko et sa forte délégation ont fait savoir au Lieutenant da Silva Paolo et ses éléments l’importance que revêt l’accueil des justiciables dans un Etat de droit. Que ce soit à Avrankou, à Adjarra, à Dangbo, à Azowlissè, à Bonou et à Adjohoun, le message du président Batoko n’a pas changé. Il faut humaniser l’accueil des justiciables et de tous les usagers dans les commissariats de police et des brigades territoriales. Aussi, il ne faudrait pas que le problème de moyen serve de prétexte aux agents de sécurité publique pour violer la loi et ne pas respecter les droits des justiciables. Pour le numéro un de la Cour suprême, dans un système d’Etat de droit, ce qui prime c’est le respect de droit. Et comme c’est du respect des droits de l’Homme qu’il s’agit, les Officiers de police judicaire, policiers et gendarmes en service dans cette zone ont suivi successivement dans la salle de conférence de la mairie d’Adjarra et la salle de conférence de la mairie d’Adjohoun les dispositions qu’ils doivent prendre pour le respect des mesures de garde à vue. Et ceci à travers des communications nourries données par l’Avocat général au parquet général près la Cour suprême, Onésime Madodé sur le thème « Le régime juridique de la garde à vue en République du Bénin ». Cette initiative a donné l’occasion aux Opj d’avoir quelques éclaircissements sur certains points d’ombre à leur niveau. Et désormais, ils sont plus outillés.

Dégager les engin vétustes des brigades

A l’escale de Bonou, l’encombrement des engins vétustes a attiré l’attention du président Ousmane Batoko. Faisant d’une pierre double coup, il a instruit le procureur de la République près du tribunal de première instance de Porto-Novo et les commandants des brigades pour qu’avant la fin de cette année, ces engins qui s’entassent dans les commissariats et les gendarmeries fassent l’objet de toutes les procédures qu’il faut pour être dégagés. Ainsi, a-t-il dit, des ventes aux enchères seront programmées de concert avec les agents du trésor. Pour lui, ces engins sont source d’insécurité dans ces unités de sécurité. Et plus on les laisse, ils deviennent inutilisables. Raison pour laquelle, ils doivent être dégagés avant le 31 décembre 2014.

Victorin Fassinou

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