Accélération de la correction de la Lépi pour la tenue des élections : Bruno Amoussou fait des propositions #aCotonou

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Accélération de la correction de la Lépi pour la tenue des élections : Bruno Amoussou fait des propositions

Publié le lundi 27 octobre 2014 | La Presse du Jour

© Autre presse par DR
Bruno Amoussou, acteur influent de la scène politique béninoise et africaine

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Le président de l’Union fait la Nation (Un) était l’invité de l’émission «Zone Franche» de Canal 3 le dimanche 26 octobre 2014. Bruno Amoussou, a fait une proposition visant à sortir de l’impasse principalement au sujet de la non-organisation à bonne date des élections communales, municipales et locales pour cause de non disponibilité de la Lépi.
C’est une proposition inédite qu’a faite Bruno Amoussou au Cos-Lépi afin que cet organe avance un peu plus dans le processus de correction de la Liste électorale permanente informatisée. Pour le président de l’Union fait la Nation, ce qui est désormais important, c’est de conduire méthodiquement l’opération pour avoir une liste et aller dans les meilleurs délais aux élections. En effet, a-t-il expliqué, l’Union fait la Nation, dans sa démarche, a rassemblé des forces politiques et sociales et retient que le Cos-Lépi doit se mettre dans la position de s’occuper exclusivement de la liste électorale. La proposition de l’Un annoncée par son président sur l’émission «Zone Franche» d’hier voudrait que le Cos-Lépi concentre ses efforts sur ceux qui sont appelés à participer aux votes, notamment les citoyens ayant 18 ans et plus, en mettant pour le moment de côté ceux qui ont 12 à 17 ans. Avec cette proposition, Bruno Amoussou est persuadé que du temps sera gagné et qu’avant la fin de l’année 2014, la liste électorale sera disponible pour les élections communales, municipales et locales. Mieux, le président Amoussou propose que la même liste soit utilisée pour les élections législatives de 2015. Ces deux élections vont servir en même temps d’audit participatif aux populations. Ce sera une occasion pour que les dysfonctionnements que comporte la liste soient identifiés par les populations et corrigées par le Cos-Lépi. Se basant sur des expertises, Bruno Amoussou a souligné que le reste du travail, notamment le Ravec complémentaire, devrait se tenir dans un bref délai après les législatives. Ceci permettra de disposer d’une Lépi entièrement disponible pour la présidentielle de 2016, a-t-il dit.

La communauté internationale au banc des accusés
Le président de l’Union fait la Nation est conscient que ses propositions ne peuvent être mises en application sans une loi. Sur l’émission, il a annoncé qu’une proposition de loi est en cours mais les démarches actuelles sont de rassembler la majorité des partis politiques ayant des députés à l’Assemblée nationale autour des propositions pour que le texte soit voté. « Si le Cos-Lépi accepte nos propositions, on aura la Lépi avant le 17 décembre prochain», a promis le président Amoussou. L’invité de l’émission n’a pas épargné la communauté internationale et les experts qui, pour lui, ont joué un grand rôle dans la confection de la première Lépi qui pose aujourd’hui problème. Bruno Amoussou a regretté qu’on n’ait pas pris en compte les premiers dysfonctionnements que l’Union fait la Nation a dénoncés lors de la première opération, notamment la cartographie censitaire. En réponse à nos propositions visant à mettre en place une meilleure Lépi, a-t-il souligné, on a eu les marches de soutien à l’organisation des élections de 2011 avec la Lépi, avec le «soutien de la Communauté internationale et les soi-disant experts internationaux». «On a fait une opération à l’envers. On a fini de faire la Lépi avant de déterminer le découpage territorial. La loi sur la liste des bureaux de vote a été votée après. Il y a eu excès de confiance au niveau des experts et de la communauté internationale si bien que lorsque nous avons dit qu’il y a dérapage, on ne nous a pas écoutés», a regretté Bruno Amoussou. Dans tous les cas, avec les propositions qu’il a faites, le président de l’Union fait la Nation est persuadé qu’on peut sortir du processus de correction de la Lépi qui ne finit pas.

Euloge Badou

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