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Fraternité N° 3716 du 17/10/2014

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Microcrédit et emploi des jeunes à Cotonou : Le tandem Yayi-Vignigbé pour une population épanouie
Publié le lundi 27 octobre 2014   |  Fraternité


Chabi
© Autre presse par DR
Chabi Yayi (à droite) et Christophe Vignigbé pour l’épanouissement des populations de Zogbo


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Dans une liesse populaire, les populations de Zogbo et de Zogbohouè ont accueilli la délégation conduite par Chabi Yayi. L’objectif de cette descente sur le terrain n’est plus à démontrer : Chabi Yayi et sa suite, ayant à cœur l’épanouissement des populations de ce quartier de Cotonou, sont venus attirer leur attention sur l’essentiel. Selon Chabi Yayi, l’essentiel pour les populations, c’est les microcrédits et l’emploi des jeunes. « Je suis venu pour vous apporter un message d’espoir : il s’agit des microcrédits et de l’emploi des jeunes. Quand les femmes bénéficient des microcrédits, elles exercent une activité qui leur permet de soutenir la famille. Quant aux jeunes, lorsqu’ils font quelque chose, ils sont épanouis et la nation se portent bien », a-t-il précisé. Ce message d’espoir pour Zogbo a permis à Géraldine Faladé porte parole des femmes d’attirer l’attention des invités. « Certaines femmes ont bénéficié des microcrédits et les témoignages sont éloquents. Quant à nous les femmes entrepreneurs de Zogbohouè, nous attendons de bénéficier de ces microcrédits pour la promotion de nos activités. Nous attendons aussi d’être formé pour mieux gérer les crédits qui nous seront attribués », a-t-elle ajouté. Il est revenu à Christophe Vignibé, Directeur général du Fonds national pour la promotion de l’entreprise et de l’emploi des jeunes (Fnpeej) de rassurer les femmes de Zogbo en leur faisant une promesse. « D’ici le moi prochain, les groupements de femmes remplissant les critères bénéficieront des microcrédits pour leur autonomisation. Les femmes de Zogbo ne sont donc pas oubliées, leur tour arrive. Le Fnpeej, c’est pour les jeunes afin de réaliser leurs projets. Ils bénéficient entre un et cinq millions de francs Cfa. Pour avoir ce crédit, ils peuvent se rendre dans les Business promotion center (Bpc) pour se faire aider dans l’élaboration de leur plan d’affaire. Une fois ce montage terminé, ils peuvent se diriger vers les structures du Fnpeej pour avoir les crédits », a-t-il expliqué. Pour Chabi Yayi et Christophe Vignigbé, les populations de Zogbo doivent se concentrer sur l’essentiel et ne pas se laisser distraire. Pour eux, le développement doit être la préoccupation actuelle des populations. Elles ne doivent donc pas se laisser distraire par les vendeurs d’illusions qui n’ont qu’un seul objectif : créer de l’intoxication au sein des populations. « Nous traversons un moment tumultueux. Soyez donc vigilants. Ne vous laisser pas distraire par les politiciens », a conclu Chabi Yayi.


Déclaration de Christophe VIGNIGBE, Dg/FNPEEJ
Selon l’Institut National de Statistique et de l’Analyse Economique (INSAE), le chômage a connu une évolution ascendante depuis 2007 passant ainsi de 0,7% à 2,6% en 2011. Il frappe beaucoup plus les jeunes, les femmes que les hommes et constitue une réalité aussi bien urbaine que rurale. Il est inégalement réparti sur le territoire national. Et c’est pour inverser cette tendance que la question de la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes est devenue une préoccupation majeure pour le Gouvernement du Président Thomas Boni YAYI. Au regard de l’importance du rôle que doivent jouer les jeunes et les femmes dans l’appareil productif de notre pays, le Gouvernement a donc inscrit pour compter de la gestion 2014, la question de la promotion de l’emploi des jeunes au cœur des préoccupations nationales. Les stratégies développées pour renforcer la promotion de l’emploi des jeunes visent à faciliter l’accès à l’emploi par l’accroissement de l’offre et de l’employabilité ; améliorer le fonctionnement du marché de l’emploi ; renforcer les capacités humaines et institutionnelles pour la promotion de l’emploi et réguler la migration professionnelle. L’atteinte de ces objectifs se fera à travers la mise en œuvre de certaines mesures directes et indirectes dont les plus importantes concernent le renforcement du Programme d’Appui à l’Emploi Salarié (PAES) créé en 2007 pour favoriser la pré-insertion et l’insertion des jeunes et des femmes dans l’Administration Publique, les entreprises et structures privées ; la formation d’entrepreneurs par l’intermédiaire du Programme d’Appui à l’Emploi Indépendant (PAEI) qui permet d’améliorer la qualité de la formation dans le but de lutter contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes âgés de 18 à 50 ans et l’apprentissage et les programmes de formation professionnelle à travers le Renforcement de Capacités des Demandeurs d’Emplois (RCDE). Sans oublier le renforcement de l’octroi de bourses de recyclage aux artisans et la facilitation de leur installation ; le renforcement de la mise en œuvre de l’approche Haute Intensité de Main-d’Œuvre puis la promotion du volontariat pour le développement du Bénin.
La mise en œuvre des mesures ci-dessus citées devrait permettre de créer 244 500 emplois directs et plus de 500 000 emplois indirects sur la période 2014-2016. Au total, plus de 58 milliards de F Cfa sont inscrits au budget 2014 pour redonner espoir aux jeunes. La création des Business Promotion Center et des Centres Songhaï sur l’ensemble du territoire national va aussi se poursuivre pour encourager et soutenir les jeunes entrepreneurs.
Le point sur la mesure de recrutement dans l’administration publique au titre de l’année 2014 se présente comme suit :
- au titre des stagiaires recrutés par l’ANPE dans divers secteurs de l’Administration, deux mille cinq cent (2 500) jeunes ont été recrutés sur les deux mille huit cent (2 800) prévus, les trois cent (300) postes restants seront pourvus d’ici la fin du mois de novembre afin de porter à quatre mille cinq cent cinquante (4 550) l’effectif total des stagiaires de l’ANPE pour cette année étant entendu que mille sept cent cinquante (1750) stagiaires ont été recrutés dans la première vague ;
- au titre des volontaires d’expertise professionnelle, l’effectif est de deux mille sept cent (2700) répartis dans les secteurs de l’enseignement primaire, secondaire, santé, mairies et préfectures, secteur privé et société civile, les autres secteurs de l’Administration publique, le service des volontaires de l’UAC. En outre cinq cent quarante (540) jeunes supplémentaires ont été recrutés et seront appelés à suppléer au désistement éventuel des candidats titulaires ;
- au titre de la Police, sur mille (1 000) recrutements prévus mille deux (1 200) seront en définitif recrutés d’ici fin novembre ;
- au titre de la Défense Nationale, mille trois cent (1300) Gendarmes sont en cours de recrutement, la délibération étant attendue pour fin novembre. Mille trois cent (1300) militaires sont recrutés et en attente de formation à l’école militaire de Bimbèrèkè. Cent vingt-quatre (124) anciens appelés au service d’intérêt national (spécialité santé) sont en ce qui concerne les officiers en formation à l’école des officiers de Toffo, les sous-officiers sont en attente de formation à Ouidah. En ce mois d’octobre, le recrutement sur titre de dix-sept (17) médecins, géomètres et architectes interviendra avec la proclamation des résultats à fin novembre. Soit au total deux mille neuf cent soixante-dix-sept (2 977) recrutements au profit du Ministère de la Défense y compris son personnel civil ;
- au titre des recrutements de la première vague des Agents Contractuels de l’Etat, quatre mille deux cent trente-quatre (4234) ont été répartis dans les secteurs de la santé et les trois ordres de l’enseignement. Il sera procédé pour fin novembre au recrutement de la deuxième vague des Agents Contractuels de l’Etat pour un effectif de mille quatre-vingt-dix (1090) à répartir dans douze Ministères.


En faisant le point, on peut constater comme total des recrutements :
• dans la fonction Publique : neuf mille deux cent quarante-huit (9248) ;
• au titre des stagiaires de l’ANPE quatre mille cinq cent cinquante (4 550) ;
• au titre des volontaires d’expertise professionnelle, trois mille deux cent (3 200).
Soit un recrutement global au titre de l’année 2014 de dix-sept mille quinze (17015) dont trois cent dix-sept (317) restants à recruter pour fin novembre 2014.
Le même processus est attendu pour 2015. Les emplois à générer par l’auto emploi au cours de l’année 2014 sont estimés à deux cent quatre-vingt-quatre mille (284 000).
Le Fonds National de Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes (FNPEEJ) vient aussi de relancer ses activités avec le redémarrage des opérations de crédits au profit des jeunes promoteurs vertueux qui désirent investir dans l’agrobusiness, l’artisanat et le tourisme. Désormais, les financements se seront accordés par le biais des Systèmes Financiers Décentralisés, partenaires du Fnpeej, sur l’ensemble du territoire national. Les crédits varient de 5 à 20 millions de F Cfa remboursables. Le processus de relance des crédits est entré dans sa phase active et nous invitons tous les jeunes des 77 communes et municipalités du Bénin à se rapprocher de nos portes d’entrée que sont l’Anpe et l’Anpme pour en savoir davantage afin d’en bénéficier.
C’est dire donc qu’en matière de lutte contre le chômage des jeunes, à travers la promotion de l’entrepreneuriat et l’auto emploi, le Président de la République et l’ensemble des membres de son Gouvernement tiennent le bon bout. Et en votre nom, nous profitons de cette occasion pour remercier, féliciter et encourager le Chef de l’Etat pour tout ce qu’il fait pour la jeunesse béninoise.

Déclaration de Chabi YAYI sur la microfinance, l’emploi et les élections
Depuis 2006, la vision du Gouvernement est de faire de la micro-finance, un outil incontournable de développement à la base et de lutte contre la pauvreté. Il s’agit pour le Chef de l’Etat, le Dr Thomas Boni Yayi, de rendre productifs et créateurs de richesses les Béninois qui aspirent au bien-être social à travers le micro-crédit et autres services d’accompagnement en leur fournissant un encadrement susceptible de développer en eux une capacité de gestion des activités génératrices de revenus. Pour y parvenir, il a été conçu le programme de micro-crédit aux plus pauvres d’un montant total de 20 milliards au titre de l’année 2008. Plus de 500.000 bénéficiaires étaient visés au départ par le programme dont la mise en œuvre a suscité beaucoup d’engouement au sein de la population surtout la couche féminine en proie à une extrême oisiveté. Mais aujourd’hui, plus de 2 millions de Béninois (ses) sont impactés par le programme.

La mise à disposition de la micro-finance aux couches les plus défavorisées constitue une innovation du Gouvernement du Dr Thomas Boni YAYI. En effet, les microcrédits sont des prêts sur mesure accordés aux populations soit pour débuter une activité génératrice de revenus, soit pour accompagner une activité déjà en cours. Ils se donnent pour objectif d’inclure dans ce marché financier les populations qui n’ont pas accès aux banques classiques, parce qu’elles sont trop pauvres, trop éloignées des banques. Cette version moderne est née au début des années 80, dans le contexte de libéralisation économique. Par cette dynamique, le Gouvernement du Dr Thomas Boni YAYI entend accroître la création de la richesse nationale en intégrant dans le circuit productif, le potentiel de micro entrepreneurs parmi les plus pauvres et qui sont privés d’accès aux produits et services financiers du fait des risques que revêt le financement de la couche à laquelle ils appartiennent. Il s’agit à travers le programme de donner aux plus pauvres les moyens de s’inscrire dans la dynamique d’autonomisation progressive afin d’accéder aux conditions requises pour une vie digne et décente, de mettre en place des mécanismes de financement de l’économie nationale en tenant compte des spécificités de celle-ci et surtout de la réalité des acteurs qui l’animent.

Aujourd’hui, on ne peut plus compter le nombre de femmes qui ont pu grâce à cet instrument subvenir aux besoins de leurs familles. Depuis le 1er février 2014, ce programme connait une innovation : la micro-assurance vie. Le programme de Micro crédit aux plus pauvres a apporté beaucoup de bienfaits à de nombreux bénéficiaires qui ne tarissent pas d’éloges pour cette belle initiative. Les femmes, aujourd’hui, grâce à la mise à leur disposition de financements, ont pu satisfaire aux besoins de leurs foyers et assurer les petites dépenses en faveur des enfants.

Les évaluations périodiques de ce programme ont mis en exergue des faiblesses relatives à la gestion de risques liés à l’activité de micro finance. Ces risques relèvent de l’invalidité, de la maladie ou du décès des bénéficiaires. Ainsi, sur l’initiative du Président de la République, les différents acteurs du Programme ont réfléchi pour mettre en place le nouveau programme du Micro crédit aux plus pauvres dans sa version améliorée, avec pour spécificité le produit micro-assurance vie. Les crédits sont octroyés suivant deux cycles comme d’habitude. Seulement, les dotations ont été revues à la hausse de 30 000 à 50 000 et de 50 000 à 100 000 F CFA. La micro-assurance vie permet aux femmes bénéficiaires du Mcpp nouvelle formule d’être assistées au moment des épreuves et de sécuriser leurs fonds de commerce afin qu’elles ne puisent pas dans ces fonds pour des cérémonies. A titre d’exemple, pour le décès du conjoint, par exemple, la femme bénéficie de 40.000 francs d’assurance. Quand c’est un enfant, l’assurance lui verse 20.000 francs. Cette assurance-vie est accessible à toutes les femmes, nouvelles comme anciennes bénéficiaires, tant qu’elles ne sont pas encore rentrées dans le portefeuille des Systèmes financiers décentralisés (Sfd).
Chères mamans de Zogbo et environs, le développement de votre localité est une préoccupation majeure pour le chef de l’Etat, le Président Thomas Boni YAYI. Dans les jours à venir, toutes les femmes de Zogbo et environs qui n’ont pas encore bénéficié des microcrédits en bénéficieront. Le Fonds National de Microfinance va vous envoyer ses équipes. Vous serez toutes prises en compte.

Les jeunes aussi ne seront pas oubliés. Le Fnpeej est là pour les accompagner vers l’emploi. Il y a actuellement des initiatives de soutien à l’emploi en cours de mise en œuvre sur l’ensemble du territoire national, des recrutements à la fonction publique se font. Nous invitons les jeunes de Zogbo et environs à se rapprocher des BPC, de l’Anpe et de l’Anpme pour s’imprégner des opportunités d’emploi.
Le Gouvernement pose des actes concrets. Nous sommes dans le concret. Nous n’avons pas le temps de verser dans la haine, la jalousie, l’intoxication, la désinformation et la manipulation. Celui qui travaille n’a pas le temps de mentir au peuple. Populations de Zogbo et environs, nous vous invitons à rester vigilantes et sereines. Ce qui doit vous préoccuper, c’est votre mieux-être, l’amélioration de vos conditions de vie, ce à quoi s’attèle le Président de la République. Je vous invite donc à lui faire totalement confiance, à le soutenir. N’écoutez pas les vuvuzéla, les politiciens menteurs. Le chef de l’Etat a bien la volonté d’organiser les élections. A maintes reprises, il a démontré sa bonne foi. Restons dans une attitude d’espoir et d’espérance.

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