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Notre Voix N° 628 du 27/10/2014

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Au chevet des policiers blessés, Simplice Dossou appelle les populations à la collaboration
Publié le mardi 28 octobre 2014   |  Notre Voix


Codjo
© Autre presse par DR
Codjo Simplice Dossou, Ministre de l`Intérieur


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Etienne AVONON


Très tôt dans la journée de ce lundi 27 octobre 2014, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, s’est rendu au chevet des trois policiers blessés lors du braquage du mardi 14 octobre 2014. Il était accompagné du Directeur Général du CNHU, le Professeur Abdoulaye IDRISSOU qui a présenté la situation clinique satisfaisante des trois malades au Ministre. Après avoir remonté le moral aux trois agents des forces de police dont deux ont été donnés pour morts, le Ministre Simplice Dossou CODJO a noté avec satisfaction l’amélioration de leur état de santé. L’Autorité ministérielle rendu public une déclaration de circonstance. « Même un policier mort les armes à la main est déjà trop et insupportable pour nous ». Qu’en serait-il si c’était trois ? Le Ministre a insisté auprès de l’opinion publique nationale et internationale qu’un seul policier est décédé lors que cet acte criminel et ignoble qui ne saurait rester impuni. C’est pourquoi, je tiens à préciser qu’il n’y a aucun doute là-dessus, les forces républicaines de police et de gendarmerie auront le dessus sur les malfrats de tout acabit. « Trop c’est trop et le gouvernement du Président Boni Yayi a déjà pris ses responsabilités », rassure le Ministre CODJO. Des instructions fermes ont été données à la hiérarchie de la police et de la gendarmerie pour que les dispositifs sécuritaires en vigueur soient scrupuleusement mis en œuvre. L’assassinat d’un policer et tout acte criminogène commis sur le territoire national ne sauraient restés impunis.
Pour le Ministre en charge de la sécurité, les deux policiers de Cocotoney et celui de Boukoumbé seront soumis à des sanctions disciplinaires sans préjudice d’autres sanctions. Des instructions ont été données à la hiérarchie afin que de tels comportements ne s’observent plus au sein des institutions de sécurité publique. Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes a promis de nouvelles mesures sécuritaires pour cette fin d’année 2014 afin que les malfrats et les hors la loi soient traqués dans leur dernier retranchement. Il n’a pas manqué de lancer un appel aux populations afin qu’elle éveille leur sens de collaboration avec les forces de l’ordre pour dénoncer les individus suspects et les ghettos de leur localité respective.

Le quid de la collaboration citoyenne à la sécurité publique

Les populations à la base : Il s’agit de l’ensemble des citoyens des villes et campagnes. Les populations constituent une cible privilégiée en matière de sécurité. Elles constituent également un vivier en matière d’informations et de renseignements. Elles sont partout, dans les maisons, les rues, les marchés, etc. Lorsque les populations à la base sont bien organisées, elles constituent une importante mine de renseignements. Organisée en cellules familiales, la population peut jouer un rôle dans l’éducation sécuritaire des enfants. Dans cette catégorie, les propriétaires de maison abritant des locataires constituent des cibles prioritaires. Les populations doivent changer leurs habitudes, promouvoir les gestes de prudence et éviter les comportements à risque.
Les populations constituent les premiers consommateurs de la sécurité. En matière de coproduction, les populations doivent avoir des comportements marqués par les règles de prudence et les dispositions pratiques à prendre.

Conduite générale attendue des populations

Lorsque vous habitez dans un quartier de ville ou dans un village, vous devez faire le repérage qui consiste à connaître :
- la résidence du chef de quartier ou de village et ses contacts téléphoniques ;
- le commissariat de police, la brigade de gendarmerie, le poste des sapeurs-pompiers le plus proche de votre habitation, les numéros de téléphone de contact et ceux des responsables ;
- les informations sécuritaires sur la localité, les zones mal éclairées qui sont réputées dangereuses. En outre, vous devez respecter les règles de prudence ci-après :
- Eviter d’héberger toute personne étrangère sans l’identifier sérieusement, le cas échéant la faire connaître par les élus locaux ;
- Se munir chaque fois de sa pièce d’identité pour circuler ;
- Eviter des sorties sans accompagnement à des heures tardives ;
- Eviter les violences faites aux femmes et aux mineurs (Vidomègon) ;
- Cultiver le réflexe d’assistance à personne en danger ;
- Refuser d’héberger ou d’acheter des objets dont la provenance et le propriétaire ne sont pas clairement établis. Eviter d’acheter de tels objets et informer sans délai les forces de sécurité publique de toute proposition indécente sous peine d’être puni de recel d’objet volé ;
- Lorsqu’un braquage se déroule dans votre quartier de ville ou village de résidence ou lieu de travail, mettez-vous à l’abri et contactez le poste de police ou de gendarmerie le plus proche en leur donnant les précisions nécessaires pour une intervention rapide et efficace (N° du véhicule ayant servi au braquage, couleur, nombre de passagers à bord, direction prises après l’attaque etc….

Le contenu de la collaboration

Tout citoyen doit s’informer sur les nids de malfrats et les maisons suspectes dans votre localité et en informer sans délai les forces de sécurité publique. Les nids de malfrats peuvent être une buvette dans laquelle des individus douteux viennent se réunir pour fumer et parfois y dormir. C’est aussi des maisons abandonnées qui servent de refuges aux malfrats, ou alors c’est un atelier, un garage clos dans lequel les motos et les véhicules volés sont démontés et transformés en pièces détachées. Pour ce qui concerne les motos, la peinture est parfois changée. Dans tous les cas, les lieux où la drogue circule, où des individus apparemment jeunes s’enferment le jour et sortent la nuit ne doivent pas laisser les parents et les voisins dans une indifférence coupable. Ces informations doivent être portées à l’attention des forces de sécurité publique le plus tôt possible. De même, les populations doivent signaler aux forces de l’ordre, la présence de tout véhicule stationné à répétition ou dans la durée et dont l’occupant n’est pas connu dans la zone. Ce véhicule peut être en train de servir à un guet avant un braquage. Il en est de même pour toute personne suspecte ou inconnue qui traîne dans la localité. Enfin, les citoyens doivent sacrifier à la dénonciation légale. Dénoncer à la Police ou à la Gendarmerie tous crimes ou délits commis ou en voie de l’être, pour ne pas avoir à répondre du délit de non dénonciation de crime et délit ou de recel de malfaiteur.



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