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Le Matinal N° 4119 du 10/6/2013

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Djakpata... ? : Des Bandits Cotonou « B »…
Publié le mardi 11 juin 2013   |  Le Matinal




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Je pense que même la nature est contre Yayi Boni. Le problème, c’est qu’il ne le sait pas encore. Comme le dirait l’homme du nord, lorsque l’âne veut te terrasser, tu ne vois pas ses oreilles. C’est après coup que l’imbécile se dit que j’aurais pu m’agripper à ses oreilles. Trop tard.


Opération Djakpata. Un serpent qui avale des gens. Un Boa ? Hum…très peu au Sud Bénin, sinon inexistant. Un Anaconda ? Ça n’existe pas en Afrique. Une vipère ? Ça n’avale pas un homme. Or, à en croire certaines langues au sud du Bénin, Djakpata est un serpent qui avale des hommes. Ce qui est faux. Donc l’opération en elle-même est fausse au départ. Les développements le confirment.

Au départ, une manipulation. On a sorti des engins qui ne sont pas destinés au Bénin. Au fait, ce sont des engins que le Bénin loue à l’ONU. Mais depuis 2006, le mensonge est considéré par le gouvernement comme une communication par excellence. Alors, on s’y adonne. On nous montre des mini chars, des 4X4 de patrouille, des canons, …etc. Walou, on ne les a plus du tout revus. Comme d’habitude, c’est pour mentir.
Un jour des soldats de Djakpata débarquent à Jonquet. Ils entassent nos « dépanneuses » dans un coin. Ceux qui n’ont jamais connu le divorce, ne connaissent pas l’utilité de ces bonnes sœurs de Jonquet. Et ceux qui ont profité de leurs intimités n’osent jamais le dire au grand jour. Question de pudeur. Mais pour nous tous, elles sont utiles.
Donc, opération « Djakpata » à Jonquet. Des soldats débarquent. Quand je dis soldats, entendez, militaires, gendarmes policiers et autres. Bref, tous ceux qui étaient coagulés dans les différents camps et qu’on a déversés dans nos rues. Suis un analphabète en fait. Donc ce beau monde débarque en fait à Jonquet. Pines au point, Akm en main.
Les coagulés s’occupaient des plus belles des belles de nuit, et les affamés s’occupaient des recettes de soirées de ces mêmes belles de nuits. C’est « Djakpata ». Pour certains d’entre eux, « Djakpata » le serpent signifie la longueur de leur pine. Pour des soldats cantonnés depuis des mois, même la plus sévère des cours d’Assises leur accordera des circonstances atténuantes.
De toute façon, il y a déjà des femmes « Djakpata », des grossesses « Djakpata »… et des enfants qu’on appellera « Djakpata ». Parce que nos militaires sont de chauds lapins. Et l’opération « Djakpata » devrait s’appeler « Djakpata les cuisses ». Ou « Djakpata les fesses » selon le bon vouloir de Michel Tchanou.

Alors au moment où nos chauds lapins se défoulaient, les autres, faisaient les poches des belles de nuit. Au final, les soldats gagnent. Non seulement qu’ils ont pris des recettes des belles de nuit, mais aussi, ils se sont vidés. Le problème, c’est que l’Etat major devra faire des tests de dépistage du VIH 1 et 2. Car, aucun d’eux n’avait de préservatifs. De ce fait, ils deviennent des dangers publics à surveiller de très près. Car, il n’y a rien de plus dangereux qu’un militaire séropositif. Surtout s’il est armé.
Bref, à force de s’amuser à Cotonou, ils ont affronté un vrai danger à Kpédékpo. Mes condoléances à la famille du défunt. Mais j’ai du mal à croire que des bandits se sont attaqués à un bus de soldats. Le bilan ? Un lieutenant-colonel tué et des armes emportées. Mes conclusions sont simples : on n’est plus en sécurité et l’opération « Djakpata les cuisses » est un échec.

1- A Cotonou, il est impossible de traverser les ponts à une certaine heure. Où est l’opération « Djakpata » ? Les soldats sont à Jonquet.
2- A Akpakpa, des citoyens sont attaqués quotidiennement. Où est « Djakpata » ? A Jonquet.
3- Le comble, des soldats sont attaqués. Un lieutenant colonel est tué comme un chien. Un autre officier grièvement blessé. Des bandits emportent des armes sophistiquées.
Ces bandits n’ont eu ni morts ni blessés. Pourtant ils se sont attaqués à un bus rempli de soldats. Non seulement ils n’ont eu aucune résistance, mais aussi, ils ont tué et emporté des armes. La honte pour tout l’Etat Major des Armées. Ailleurs, on leur aurait dit : démission. Non, ils auraient démissionné de leur chef. Mais que voulez-vous ?
Dans un pays où les grades se gagnent à la génuflexion plutôt qu’au mérite, il y a de quoi que des bandits fassent des carnages au sein des soldats. Je ne m’en réjouis pas, loin de là.
Mais si des soldats sont incapables de se défendre face aux bandits… Si des soldats se font tuer dans des confrontations face aux bandits… Si des bandits en arrivent à arracher des armes sophistiquées aux soldats dans un pays…
Que deviendrons-nous ? Nous les civils ?
Ou les Dieux sont contre Yayi Boni, ou alors, des soldats complotent contre lui. Dans l’un ou l’autre des cas, la situation est grave.

Charles Toko

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