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La Nation N° 6102 du 29/10/2014

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Promotion des petites et moyennes entreprises : Le GVEL Houénoussou prend son destin en mains
Publié le jeudi 30 octobre 2014   |  La Nation


Françoise
© Autre presse par DR
Françoise Assogba, ministre chargée de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes


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En marge de sa tournée dans le Borgou qu’elle a achevée mardi 28 octobre dernier à Tchaourou, le ministre de l’Industrie, du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, Françoise Abraoua Assogba, était aussi à Ouèssè. C’était pour encourager les membres du Groupement villageois d’éleveurs de lapins (GVEL Houénoussou) installés sur le site du projet de la Fondation des Etats-Unis pour le développement de l’Afrique (USADF).


Ce n’est pas seulement aux groupements de femmes des unités de transformation des noix de karité que le ministre en charge de l’Industrie et du Commerce, Françoise Abraoua Assogba, a consacré sa visite de prise de contact des 27 et 28 octobre derniers. Elle était avec les cuniculteurs regroupés au sein du GVEL Houénoussou sur le site du projet ADF 2193-BEN, à Ouèssè. Son ministère est impliqué dans la mise en œuvre de ce projet co-financé par les Etats-Unis et le Bénin. Chacun d’eux contribue à raison de 50% à son financement. Globalement, le coût du projet est estimé à 500 millions de dollars US par an.Mené de main de maître depuis trois ans, c’est sans grandes difficultés, comme le ministre a pu le constater, que ce projet qui concerne l’élevage de lapins, a jusque-là été exécuté. Il y a seulement trois mois que l’ONG chargée de sa mise en place, après avoir fini son travail, s’est retirée en passant le témoin aux 12 membres du groupement. Avant de bénéficier du projet, ces derniers étaient tous des éleveurs individuels de lapins. Le ministre a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils aux membres du groupement. Selon elle, ils constituent des modèles pour d’autres jeunes qui hésitent encore à s’auto-employer. A ce titre, a poursuivi Françoise Abraoua Assogba, ils ont le devoir d’entretenir et de faire grandir leur unité de production. «La survie de votre groupement en dépend», a-t-elle insisté.Un autre souci, c’est de voir le Bénin continuer à libérer sa contrepartie du financement. Ce dont le ministre a rassuré.En fait de site, il s’agit en réalité d’une maternité pour l’entretien des lapines jusqu’à l’accouchement. A l’âge d’un mois, les lapereaux auxquels elles ont donné naissance sont ensuite répartis dans des sous sites pour leur engraissage, avant d’être vendus à partir du troisième mois. Le projet ayant toujours connu un succès partout où, il a été installé, le ministre a tenu à témoigner la gratitude du gouvernement à son directeur exécutif et au coordonnateur de l’USADF.



Par Maurille GNASSOUNOU

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