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Grogne au Bénin : Ce dont le Chef de l’Etat a le plus peur
Publié le lundi 3 novembre 2014   |  24 heures au Bénin


UEMOA
© aCotonou.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Ph : Yayi Boni


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Le Chef de l’Etat a passé une semaine bien chaude. Depuis que la marche du 29 Octobre a été annoncée. Boni Yayi a perdu son self-control. Apeuré de voir une marche pacifique se transformer en une tribune de dénonciation du déni actuel de démocratie qu’on observe dans le pays et du procès de la gouvernance Yayi.

Dès que les organisateurs de la marche ont annoncé les couleurs, une peur bleue s’est emparée du locataire de la Marina. En moins d’une semaine, trois conseils des ministres ont été organisées pour essayer de trouver des solutions au gel des élections. Au cours d’une descente à Sèmè Kpodji, le Chef de l’Etat a déclaré qu’il n’a rien fait pour qu’on marche contre lui et demande, par la même occasion, que le ministre chargé des institutions avec le gouvernement les rencontre pour que ce dossier soit géré autrement. Mais au cours de cette déclaration, il a aussi demandé aux populations de ne pas aller marcher. Mais le gouvernement ne s’est pas arrêté là. Le lundi, à 48 heures de la marche, le ministre chargé des relations avec les institutions a convoqué manu militari les organisations de société civile et les forces politiques pour tenter de les dissuader d’organiser cette marche. Mieux que dissuader, les ministres de la défense et de l’intérieur étaient présents à la rencontre pour tenter d’intimider les organisateurs. On comprend que si le président Yayi a encore peur d’une chose, c’est bien de la rue. Si la classe politique n’a pas de considération à ses yeux, il a au moins que les mouvements de rue continuent d’avoir une forte pression sur le Chef de l’Etat. L’opposition qui est restée tout le temps amorphe doit pouvoir tirer leçon de ça pour exercer la pression sur Yayi.

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