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Après le bouleversement politique au Burkina Faso : les conseils de Célestine Zanou au Président Boni Yayi
Publié le lundi 3 novembre 2014   |  L`événement Précis


célestine
© Autre presse par DR
célestine zanou


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Le tsunami démocratique que traverse le Burkina Faso depuis quelques jours ne laisse pas indifférents les acteurs politiques béninois. Ce dimanche, c’est la présidente de Dynamique du changement pour un Bénin debout, Célestine Zanou qui a livré ses appréhensions sur la question. Une situation qui, pour elle, devrait éveiller la conscience du peuple béninois et de son président, le docteur Boni Yayi.

« Personne ne pouvait prévoir cette issue. Nous devons réfléchir pour trouver un modèle adapté à notre réalité socioculturelle », a affirmé Célestine Zanou face à cette situation que traverse le Burkina Faso. Déclarant avoir déjà vu le danger venir de loin, l’ancienne directrice de cabinet du président Mathieu Kérékou estime que cette situation ne devrait pas laisser le peuple béninois indifférent mais plutôt l’exhorter à plus d’abnégation, à plus de mobilisation à aller de l’avant dans la conviction et la détermination. A son avis et partageant une opinion unanime, elle ajoute que le cas du Burkina Faso ne pourrait entrainer que des avantages pour le Bénin. « Cette situation doit inciter la jeunesse à une certaine détermination à servir d’exemple de lutte sincère pour l’intérêt de la nation aux politiciens puis, le Gouvernement doit apprendre à écouter son peuple pour ne pas pousser le bouchon trop loin », a-t-elle expliqué. Tout en souhaitant qu’une telle tragédie reste loin du Bénin, Célestine Zanou n’est pas passée par quatre chemins pour interpeller le chef de l’Etat sur certaines attitudes. « Il faut qu’il arrête de s’opposer à la volonté du peuple. Il doit respecter la Constitution et arrêter ces stratagèmes qui tendent à la réviser », puis « savoir écouter le peuple et non les courtisans », a-t-elle conseillé. Au cours de cette même émission, l’invitée s’est aussi penchée sur l’actualité politique interne marquée par la rencontre du chef de l’Etat avec les différents membres des institutions nationales, ceci, au lendemain de la marche du 29 octobre. Sur ce sujet, la présidente n’a pas caché son satisfécit suite à l’impact de cette marche. Mais à ce niveau, elle reste convaincue de l’inexistence d’une liste électorale ayant conduit au K.O historique de 2011. Estimant que le mal n’est pas imputable au chef de l’Etat mais que la responsabilité est partagée, l’ancienne candidate aux élections présidentielles de 2006 a promis respecter la Constitution, respecter l’opposition et établir un programme pour l’organisation des élections, si elle était à la place de Boni Yayi. Une transition bien trouvée face à son désir de se positionner à la tête de la magistrature suprême. « La politique ne se fait pas pour diriger un jardinage ni pour aller goûter au gâteau. Je cherche juste des suffrages pour accéder à ce niveau de responsabilité », a-t-elle confié.

Rastel DAN (Coll.)

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