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Bénin, terre de discorde
Publié le mardi 4 novembre 2014   |  24 heures au Bénin




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Pas bizarre les palabres dans ce pays. On quitte la glorieuse pour la controverse. Et c’est des citoyens qui ont choisi ce sort pour mon pays. L’unité n’est pas retrouvée autour du nom Danxomè. Alors il faut passer à autre chose. Un autre nom dans lequel tous devront s’identifier. Et l’ingéniosité des élites était de retourner à la dénomination première du colonisateur : Bénin.

En effet, la terre que nous occupons passé sous le contrôle français a été d’abord baptisée Côte du Bénin. Mais lorsque la France a rencontré garçon sur son chemin d’expansion, il a décidé d’appeler ce territoire Danxomè, en hommage à la résistance de Gbèhanzin. Le Roi du Danxomè avait marqué par son caractère, mais aussi par sa détermination et son charisme.

Trahis, avant d’être déporté de son royaume, Kondo maudit le peuple. Ce peuple ne devra plus jamais parler le même langage. Le sort de la discorde est alors jeté. Près de 90 ans plus tard, des fils de ce territoire ont décidé de rebaptiser le pays Bénin. Aucun d’eux ne savait ce que signifiait ce nom. Pourtant, nous savons tous que le nom suit le porteur et détermine son destin. Or, Bénin est emprunté au pays Édo au Nigeria. Ce royaume tombé sous le contrôle du royaume Yoruba qui a envoyé un prince gouverné le peuple. Mais face à la colère du peuple Édo, le roi Yoruba s’est exclamé "Ilè ibinu" ! Ce qui signifie terre de la discorde. D’où le nom Bénin.


Alors, un Roi trahi maudit son pays, et près de neuf décennies plus tard, des élites de ce même pays décident de renouveler la malédiction. Le résultat est ce à quoi nous assistons. Jamais d’entente sur les grands enjeux. La controverse est le fort des peuples de ce territoire. Et les agissements autour de la correction de la Liste électorale permanente informatisée et de l’apurement du fichier électoral en disent long. Pourvu que les marches pour et contre Boni Yayi puissent aider à changer ce destin funeste que les élites ont renouvelé 86 ans plus tard.

Èdafou

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